Cahiers du Cercle Proudhon

Fiction & Literature, Literary
Cover of the book Cahiers du Cercle Proudhon by COLLECTIF, GILBERT TEROL
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Author: COLLECTIF ISBN: 1230000212219
Publisher: GILBERT TEROL Publication: January 23, 2014
Imprint: Language: French
Author: COLLECTIF
ISBN: 1230000212219
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: January 23, 2014
Imprint:
Language: French

DÉCLARATION

Les Français qui se sont réunis pour fonder le Cercle P.-J. Proudhon sont tous nationalistes. Le patron qu’ils ont choisi pour leur assemblée leur a fait rencontrer d’autres Français qui ne sont pas nationalistes, qui ne sont pas royalistes et qui se joignent à eux pour participer à la vie du Cercle et à la rédaction des Cahiers. Le groupe initial, ainsi étendu, comprend des hommes d’origines diverses, de conditions différentes, qui n’ont point d’aspirations politiques communes, et qui exposeront librement leurs vues dans les Cahiers, Mais, républicains fédéralistes, nationalistes intégraux et syndicalistes, ayant résolu le problème politique ou l’éloignant de leur pensée, tous sont également passionnés pour l’organisation de la cité française selon des principes empruntés à la tradition française qu’ils retrouvent dans l’œuvre proudhonienne et dans les mouvements syndicalistes contemporains, et tous sont parfaitement d’accord sur ces points :

La démocratie est la plus grande erreur du siècle passé. Si l’on veut vivre, si l’on veut travailler, si l’on veut posséder dans la vie sociale les plus hautes garanties humaines pour la Production et pour la Culture, si l’on veut conserver et accroître le capital moral, intellectuel et matériel de la civilisation, il est absolument nécessaire de détruire les institutions démocratiques.

La démocratie idéale est la plus sotte des rêveries. La démocratie historique, réalisée sous les couleurs que lui connaît le monde moderne, est une maladie mortelle pour les nations, pour les sociétés humaines, pour les familles, pour les individus. Ramenée parmi nous pour instaurer le règne de la vertu, elle tolère et encourage toutes les licences. Elle est théoriquement un régime de liberté ; pratiquement elle a horreur des libertés concrètes, réelles et elle nous a livrés à quelques grandes compagnies de pillards, politiciens associés à des financiers ou dominés par eux, qui vivent de l’exploitation des producteurs.

La démocratie enfin a permis, dans l’économie et dans la politique, l’établissement du régime capitaliste qui détruit dans la cité ce que les idées démocratiques dissolvent dans l’esprit, c’est-à-dire la nation, la famille, les mœurs, en substituant la loi de l’or aux lois du sang.

La démocratie vit du l’or et d’une perversion de l’intelligence. Elle mourra du relèvement de l’esprit et de l’établissement des institutions que les Français créent ou recréent pour la défense de leurs libertés et de leurs intérêts spirituels et matériels. C’est à favoriser cette double entreprise que l’on travaillera au Cercle Proudhon. On luttera sans merci contre la fausse science qui a servi à justifier les idées démocratiques et contre les systèmes économiques qui sont destinés, par leurs inventeurs, à abrutir les classes ouvrières, et l’on soutiendra passionnément les mouvements qui restituent aux Français, dans les formes propres au monde moderne, leurs franchises et qui leur permettent de vivre en travaillant avec la même satisfaction du sentiment de l’honneur que lorsqu’ils meurent en combattant.

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DÉCLARATION

Les Français qui se sont réunis pour fonder le Cercle P.-J. Proudhon sont tous nationalistes. Le patron qu’ils ont choisi pour leur assemblée leur a fait rencontrer d’autres Français qui ne sont pas nationalistes, qui ne sont pas royalistes et qui se joignent à eux pour participer à la vie du Cercle et à la rédaction des Cahiers. Le groupe initial, ainsi étendu, comprend des hommes d’origines diverses, de conditions différentes, qui n’ont point d’aspirations politiques communes, et qui exposeront librement leurs vues dans les Cahiers, Mais, républicains fédéralistes, nationalistes intégraux et syndicalistes, ayant résolu le problème politique ou l’éloignant de leur pensée, tous sont également passionnés pour l’organisation de la cité française selon des principes empruntés à la tradition française qu’ils retrouvent dans l’œuvre proudhonienne et dans les mouvements syndicalistes contemporains, et tous sont parfaitement d’accord sur ces points :

La démocratie est la plus grande erreur du siècle passé. Si l’on veut vivre, si l’on veut travailler, si l’on veut posséder dans la vie sociale les plus hautes garanties humaines pour la Production et pour la Culture, si l’on veut conserver et accroître le capital moral, intellectuel et matériel de la civilisation, il est absolument nécessaire de détruire les institutions démocratiques.

La démocratie idéale est la plus sotte des rêveries. La démocratie historique, réalisée sous les couleurs que lui connaît le monde moderne, est une maladie mortelle pour les nations, pour les sociétés humaines, pour les familles, pour les individus. Ramenée parmi nous pour instaurer le règne de la vertu, elle tolère et encourage toutes les licences. Elle est théoriquement un régime de liberté ; pratiquement elle a horreur des libertés concrètes, réelles et elle nous a livrés à quelques grandes compagnies de pillards, politiciens associés à des financiers ou dominés par eux, qui vivent de l’exploitation des producteurs.

La démocratie enfin a permis, dans l’économie et dans la politique, l’établissement du régime capitaliste qui détruit dans la cité ce que les idées démocratiques dissolvent dans l’esprit, c’est-à-dire la nation, la famille, les mœurs, en substituant la loi de l’or aux lois du sang.

La démocratie vit du l’or et d’une perversion de l’intelligence. Elle mourra du relèvement de l’esprit et de l’établissement des institutions que les Français créent ou recréent pour la défense de leurs libertés et de leurs intérêts spirituels et matériels. C’est à favoriser cette double entreprise que l’on travaillera au Cercle Proudhon. On luttera sans merci contre la fausse science qui a servi à justifier les idées démocratiques et contre les systèmes économiques qui sont destinés, par leurs inventeurs, à abrutir les classes ouvrières, et l’on soutiendra passionnément les mouvements qui restituent aux Français, dans les formes propres au monde moderne, leurs franchises et qui leur permettent de vivre en travaillant avec la même satisfaction du sentiment de l’honneur que lorsqu’ils meurent en combattant.

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