Pourquoi une telle virulence et cet antagonisme entre catholiques et francs-maçons ?
C'est ce que nous nous proposons de comprendre en resituant cette opposition dans le contexte très particulier de l'histoire politique et philosophique du pays du XIXe siècle à nos jours. Vatican II (1965) a constitué une évolution importante dans l'histoire doctrinale de l'Église. Mais si le Code de droit canon de 1983 supprime la peine d'excommunication, l'incompatibilité de l'appartenance d'un catholique à la Franc-maçonnerie demeure. Profitant de l'accalmie des turbulences, des maçons et des catholiques belges instaurèrent des dialogues fructueux, mais ceux-ci ont montré leurs limites.
Le cardinal Ratzinger, devenu le pape Benoît XVI, est l'homme-clef du débat depuis 1980. Il a contribué à rigidifier l'attitude de l'Église. Le divorce doctrinal est réel. Le véritable dialogue ne peut s'opérer entre individus qu'à la condition qu'ils portent en eux la capacité de transgresser.
Pourquoi une telle virulence et cet antagonisme entre catholiques et francs-maçons ?
C'est ce que nous nous proposons de comprendre en resituant cette opposition dans le contexte très particulier de l'histoire politique et philosophique du pays du XIXe siècle à nos jours. Vatican II (1965) a constitué une évolution importante dans l'histoire doctrinale de l'Église. Mais si le Code de droit canon de 1983 supprime la peine d'excommunication, l'incompatibilité de l'appartenance d'un catholique à la Franc-maçonnerie demeure. Profitant de l'accalmie des turbulences, des maçons et des catholiques belges instaurèrent des dialogues fructueux, mais ceux-ci ont montré leurs limites.
Le cardinal Ratzinger, devenu le pape Benoît XVI, est l'homme-clef du débat depuis 1980. Il a contribué à rigidifier l'attitude de l'Église. Le divorce doctrinal est réel. Le véritable dialogue ne peut s'opérer entre individus qu'à la condition qu'ils portent en eux la capacité de transgresser.