Enquête sur l’homme se cachant derrière l’auteur
L’affaire Simenon se propose de répondre aux questions que la fille du romancier pose au sujet de son mal-être dans des écrits que son père a fait publier après son décès – Marie-Jo s’est suicidée le 20 mai 1978 à l’âge de 25 ans.
Dans ses Mémoires intimes, Georges Simenon accuse sa seconde femme Denyse d’être responsable de la mort de leur fille et prétend également que Marie-Jo lui aurait proposé d’avoir des rapports incestueux avec lui. Selon l’auteur, ces accusations ne résistent pas à un examen sommaire des faits qui révèle que Simenon entretenait une relation pour le moins ambiguë avec sa fille.
L’enquête change alors d’orientation et se focalise sur l’homme qui avait fait profession de raconter des histoires.
Qui était « Dad » ? À partir du concept de nécrophilie développé par Erich Fromm, l’auteur met au jour certains aspects de la personnalité de l’écrivain et donne sens à différents événements de la vie familiale qui, sans cela, restent incompréhensibles. La psychologie humaniste de Fromm permettrait également de comprendre comment – et selon quel processus – Simenon se serait rendu coupable de maltraitance envers les femmes de son entourage.
Un essai dérangeant abondamment documenté
EXTRAIT
Il n’est sans doute pas nécessaire de présenter Georges Simenon, ce romancier belge mondialement connu, l’inventeur du non moins célèbre commissaire Maigret qui a été incarné au cinéma par des acteurs aussi renommés que Pierre Renoir, Michel Simon, Jean Gabin, à la télévision par Jean Richard et, plus récemment, par le regretté Bruno Cremer.
Avec six cents millions d’exemplaires de livres traduits dans une cinquantaine de langues, Simenon serait aujourd’hui l’auteur de langue française le plus lu dans le monde, et également celui qui a été le plus adapté à l’écran. Toutes catégories confondues, il a publié environ quatre cents livres, dont une vingtaine à caractère autobiographique.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « L’affaire Simenon tente de comprendre [le] geste [de Marie-Jo Simenon] et révèle que l’écrivain entretenait une relation ambiguë avec sa fille. » – Joëlle Smets, Le Soir Magazine
- « Un livre qui entraîne quelque malaise, même si son auteur précise, p. 277 : « Nous n’avons en tout cas jamais voulu offenser qui que ce soit, ni non plus faire du tort à une légende littéraire prestigieuse ». » – Francis Matthys, La Libre
A PROPOS DE L’AUTEUR
Alain De Preter est juriste de formation et a exercé le métier d’avocat à Bruxelles pendant dix-sept ans. Depuis une dizaine d’années, il travaille en tant qu’éducateur dans un hôpital de jour pour adultes présentant des difficultés psychologiques. C’est dans le cadre de sa réorientation professionnelle (licence en Sciences de la famille et de la sexualité à l’UCL) qu’il a rédigé cet essai. Il a également fait partie pendant plusieurs années de la Société belge de psychologie analytique C.G. Jung.
Enquête sur l’homme se cachant derrière l’auteur
L’affaire Simenon se propose de répondre aux questions que la fille du romancier pose au sujet de son mal-être dans des écrits que son père a fait publier après son décès – Marie-Jo s’est suicidée le 20 mai 1978 à l’âge de 25 ans.
Dans ses Mémoires intimes, Georges Simenon accuse sa seconde femme Denyse d’être responsable de la mort de leur fille et prétend également que Marie-Jo lui aurait proposé d’avoir des rapports incestueux avec lui. Selon l’auteur, ces accusations ne résistent pas à un examen sommaire des faits qui révèle que Simenon entretenait une relation pour le moins ambiguë avec sa fille.
L’enquête change alors d’orientation et se focalise sur l’homme qui avait fait profession de raconter des histoires.
Qui était « Dad » ? À partir du concept de nécrophilie développé par Erich Fromm, l’auteur met au jour certains aspects de la personnalité de l’écrivain et donne sens à différents événements de la vie familiale qui, sans cela, restent incompréhensibles. La psychologie humaniste de Fromm permettrait également de comprendre comment – et selon quel processus – Simenon se serait rendu coupable de maltraitance envers les femmes de son entourage.
Un essai dérangeant abondamment documenté
EXTRAIT
Il n’est sans doute pas nécessaire de présenter Georges Simenon, ce romancier belge mondialement connu, l’inventeur du non moins célèbre commissaire Maigret qui a été incarné au cinéma par des acteurs aussi renommés que Pierre Renoir, Michel Simon, Jean Gabin, à la télévision par Jean Richard et, plus récemment, par le regretté Bruno Cremer.
Avec six cents millions d’exemplaires de livres traduits dans une cinquantaine de langues, Simenon serait aujourd’hui l’auteur de langue française le plus lu dans le monde, et également celui qui a été le plus adapté à l’écran. Toutes catégories confondues, il a publié environ quatre cents livres, dont une vingtaine à caractère autobiographique.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « L’affaire Simenon tente de comprendre [le] geste [de Marie-Jo Simenon] et révèle que l’écrivain entretenait une relation ambiguë avec sa fille. » – Joëlle Smets, Le Soir Magazine
- « Un livre qui entraîne quelque malaise, même si son auteur précise, p. 277 : « Nous n’avons en tout cas jamais voulu offenser qui que ce soit, ni non plus faire du tort à une légende littéraire prestigieuse ». » – Francis Matthys, La Libre
A PROPOS DE L’AUTEUR
Alain De Preter est juriste de formation et a exercé le métier d’avocat à Bruxelles pendant dix-sept ans. Depuis une dizaine d’années, il travaille en tant qu’éducateur dans un hôpital de jour pour adultes présentant des difficultés psychologiques. C’est dans le cadre de sa réorientation professionnelle (licence en Sciences de la famille et de la sexualité à l’UCL) qu’il a rédigé cet essai. Il a également fait partie pendant plusieurs années de la Société belge de psychologie analytique C.G. Jung.