Le premier ouvrage sur l’influence politique du général de Gaulle en Belgique
Près de quarante-cinq ans après sa mort, la figure du général de Gaulle demeure, pour beaucoup, une référence incontournable sinon un mythe politique, bien au-delà des frontières françaises. La « période gaullienne », celle des tourbillonnantes années 1960, a retenu l’attention de nombreux historiens, mais peu se sont penchés sur le rapport particulier entretenu par les Belges et la Belgique avec cette « France gaullienne » et avec l’image même du Général.
Le présent ouvrage, issu d’une collaboration entre des historiens universitaires et le Cercle d’études Charles de Gaulle en Belgique, entend combler ce vide en rassemblant différentes contributions qui, toutes, éclairent l’homme et son époque d’un jour nouveau. Comment de Gaulle était-il perçu dans les sphères diplomatiques belges ou à la Cour de Belgique ? Quels furent réellement les liens entre les militants wallons et les milieux gaullistes ? Quel regard portaient ceux-ci sur la Belgique et sur la Communauté économique européenne ? Y eut-il, en pleine guerre d’Algérie, une OAS belge ? Autant de questions auxquelles ce livre tente d’apporter une réponse.
Avec les contributions de Francis Balace, Christoph Brüll, Francis Depagie, Vincent Dujardin, Vincent Genin, Catherine Lanneau et Laurent Warlouzet
Actes de la journée d’études « Nouveaux regards sur de Gaulle, la période gaullienne et la Belgique » (20 avril 2013, Université de Liège)
EXTRAIT
Jusqu’à ce jour, aucun ouvrage de synthèse n’a encore été publié sur la Belgique et Charles de Gaulle. Même si ce sujet ne semble pas concerner ce que l’on a coutume d’appeler la « grande histoire », et si, en soi, il n’apparaît pas aussi vaste que, par exemple, de Gaulle et le Québec ou encore de Gaulle et l’Afrique noire, il mérite cependant d’être évoqué, ne fût-ce que pour des raisons de proximité géographique. Charles de Gaulle, le Parisien, n’est-il pas né à Lille, rue Princesse, chez ses grands-parents Maillot, auxquels il rendit de fréquentes visites durant son enfance ? N’a-t-il pas fréquenté, avant d’entrer à Saint-Cyr, un établissement jésuite d’Antoing, dans le Hainaut ? N’a-t-il pas, en août 1914, été blessé à Dinant ? Ces « attaches belges » du Général ont souvent été mises en évidence, surtout à la Libération, par les journalistes locaux, à commencer par Charles d’Ydewalle dont la propre grand-mère habitait un immeuble lillois du 91, rue Royale, à l’angle de la rue Princesse. Avoir connu de Gaulle avant qu’il ne devienne un mythe est un privilège rare dont d’Ydewalle tirait manifestement une certaine fierté. Dans son ouvrage La Cour et la Ville, il insistait pesamment sur les qualités qu’il avait très tôt décelées chez de Gaulle.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Catherine Lanneau, chargée de cours à l’Université de Liège, est spécialiste des relations franco-belges au XXe siècle.
Francis Depagie est président du Cercle d’études Charles de Gaulle en Belgique.
Le premier ouvrage sur l’influence politique du général de Gaulle en Belgique
Près de quarante-cinq ans après sa mort, la figure du général de Gaulle demeure, pour beaucoup, une référence incontournable sinon un mythe politique, bien au-delà des frontières françaises. La « période gaullienne », celle des tourbillonnantes années 1960, a retenu l’attention de nombreux historiens, mais peu se sont penchés sur le rapport particulier entretenu par les Belges et la Belgique avec cette « France gaullienne » et avec l’image même du Général.
Le présent ouvrage, issu d’une collaboration entre des historiens universitaires et le Cercle d’études Charles de Gaulle en Belgique, entend combler ce vide en rassemblant différentes contributions qui, toutes, éclairent l’homme et son époque d’un jour nouveau. Comment de Gaulle était-il perçu dans les sphères diplomatiques belges ou à la Cour de Belgique ? Quels furent réellement les liens entre les militants wallons et les milieux gaullistes ? Quel regard portaient ceux-ci sur la Belgique et sur la Communauté économique européenne ? Y eut-il, en pleine guerre d’Algérie, une OAS belge ? Autant de questions auxquelles ce livre tente d’apporter une réponse.
Avec les contributions de Francis Balace, Christoph Brüll, Francis Depagie, Vincent Dujardin, Vincent Genin, Catherine Lanneau et Laurent Warlouzet
Actes de la journée d’études « Nouveaux regards sur de Gaulle, la période gaullienne et la Belgique » (20 avril 2013, Université de Liège)
EXTRAIT
Jusqu’à ce jour, aucun ouvrage de synthèse n’a encore été publié sur la Belgique et Charles de Gaulle. Même si ce sujet ne semble pas concerner ce que l’on a coutume d’appeler la « grande histoire », et si, en soi, il n’apparaît pas aussi vaste que, par exemple, de Gaulle et le Québec ou encore de Gaulle et l’Afrique noire, il mérite cependant d’être évoqué, ne fût-ce que pour des raisons de proximité géographique. Charles de Gaulle, le Parisien, n’est-il pas né à Lille, rue Princesse, chez ses grands-parents Maillot, auxquels il rendit de fréquentes visites durant son enfance ? N’a-t-il pas fréquenté, avant d’entrer à Saint-Cyr, un établissement jésuite d’Antoing, dans le Hainaut ? N’a-t-il pas, en août 1914, été blessé à Dinant ? Ces « attaches belges » du Général ont souvent été mises en évidence, surtout à la Libération, par les journalistes locaux, à commencer par Charles d’Ydewalle dont la propre grand-mère habitait un immeuble lillois du 91, rue Royale, à l’angle de la rue Princesse. Avoir connu de Gaulle avant qu’il ne devienne un mythe est un privilège rare dont d’Ydewalle tirait manifestement une certaine fierté. Dans son ouvrage La Cour et la Ville, il insistait pesamment sur les qualités qu’il avait très tôt décelées chez de Gaulle.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Catherine Lanneau, chargée de cours à l’Université de Liège, est spécialiste des relations franco-belges au XXe siècle.
Francis Depagie est président du Cercle d’études Charles de Gaulle en Belgique.