LE LAC ANTORIO

Fiction & Literature, Literary
Cover of the book LE LAC ANTORIO by JAMES FENIMORE COOPER, GILBERT TEROL
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Author: JAMES FENIMORE COOPER ISBN: 1230000212938
Publisher: GILBERT TEROL Publication: January 26, 2014
Imprint: Language: French
Author: JAMES FENIMORE COOPER
ISBN: 1230000212938
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: January 26, 2014
Imprint:
Language: French

Il ne faut que des yeux pour concevoir l’idée de sublimité qui se rattache à une vaste étendue. Les pensées les plus abstraites, les plus perçantes, peut-être les plus châtiées du poète s’accumulent sur son imagination quand il jette un regard sur les profondeurs d’un vide sans limites. Il est rare que le novice voie avec indifférence l’étendue de l’océan, et l’esprit trouve, même dans l’obscurité de la nuit, un parallèle à cette grandeur qui semble inséparable d’images que les sens ne peuvent atteindre. C’était avec un sentiment semblable d’admiration respectueuse, née de la sublimité, que les différents personnages qui doivent commencer les premiers à figurer dans cette histoire, regardaient la scène qui s’offrait à leurs yeux. Ils étaient quatre  ; deux de chaque sexe. Ils avaient réussi à monter sur des arbres empilés, déracinés par une tempête, pour mieux voir les objets qui les entouraient. C’est encore l’usage du pays d’appeler ces endroits wind-rows[1]. En laissant la clarté du ciel pénétrer dans les retraites obscures et humides de la forêt, ils forment une sorte d’oasis dans l’obscurité solennelle des bois de l’Amérique. Celui dont nous parlons en ce moment était sur le haut d’une petite éminence  ; mais, quoique peu élevée, elle offrait à ceux qui pouvaient en occuper le sommet, une vue très-étendue, ce qui arrive rarement au voyageur dans les bois. Comme c’est l’ordinaire, l’espace n’était pas grand  ; mais comme ce wind-row était situé sur le faîte de la hauteur, et que la percée pratiquée par le vent s’étendait sur la déclivité, il offrait à l’œil des avantages assez rares. La physique n’a pas encore déterminé la nature du pouvoir qui souvent désole ainsi dans les bois des endroits semblables  ; les uns les attribuant aux tourbillons qui produisent des trombes sur l’océan,

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Il ne faut que des yeux pour concevoir l’idée de sublimité qui se rattache à une vaste étendue. Les pensées les plus abstraites, les plus perçantes, peut-être les plus châtiées du poète s’accumulent sur son imagination quand il jette un regard sur les profondeurs d’un vide sans limites. Il est rare que le novice voie avec indifférence l’étendue de l’océan, et l’esprit trouve, même dans l’obscurité de la nuit, un parallèle à cette grandeur qui semble inséparable d’images que les sens ne peuvent atteindre. C’était avec un sentiment semblable d’admiration respectueuse, née de la sublimité, que les différents personnages qui doivent commencer les premiers à figurer dans cette histoire, regardaient la scène qui s’offrait à leurs yeux. Ils étaient quatre  ; deux de chaque sexe. Ils avaient réussi à monter sur des arbres empilés, déracinés par une tempête, pour mieux voir les objets qui les entouraient. C’est encore l’usage du pays d’appeler ces endroits wind-rows[1]. En laissant la clarté du ciel pénétrer dans les retraites obscures et humides de la forêt, ils forment une sorte d’oasis dans l’obscurité solennelle des bois de l’Amérique. Celui dont nous parlons en ce moment était sur le haut d’une petite éminence  ; mais, quoique peu élevée, elle offrait à ceux qui pouvaient en occuper le sommet, une vue très-étendue, ce qui arrive rarement au voyageur dans les bois. Comme c’est l’ordinaire, l’espace n’était pas grand  ; mais comme ce wind-row était situé sur le faîte de la hauteur, et que la percée pratiquée par le vent s’étendait sur la déclivité, il offrait à l’œil des avantages assez rares. La physique n’a pas encore déterminé la nature du pouvoir qui souvent désole ainsi dans les bois des endroits semblables  ; les uns les attribuant aux tourbillons qui produisent des trombes sur l’océan,

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