Author: | DONATIEN ALPHONSE FRANÇOIS DE SADE | ISBN: | 1230000204511 |
Publisher: | GILBERT TEROL | Publication: | December 22, 2013 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | DONATIEN ALPHONSE FRANÇOIS DE SADE |
ISBN: | 1230000204511 |
Publisher: | GILBERT TEROL |
Publication: | December 22, 2013 |
Imprint: | |
Language: | French |
Eugénie — Pourrais-je y résister sans eux ! … Chatouille-moi, mon ange… je sens qu’imperceptiblement la douleur se métamorphose en plaisir… Poussez ! … poussez ! … Dolmancé… je me meurs !
Dolmancé — Ah ! foutredieu ! sacredieu ! tripledieu ! changeons, je n’y résisterais pas… Votre derrière, madame, je vous en conjure, et placez-vous sur-le-champ comme je vous l’ai dit. (On s’arrange, et Dolmancé continue.) J’ai moins de peine ici… Comme mon vit pénètre ! … Mais ce beau cul n’en est pas moins délicieux, madame ! …
Eugénie — Suis-je bien ainsi, Dolmancé ?
Dolmancé — A merveille ! Ce joli petit con vierge s’offre délicieusement à moi. Je suis un coupable, un infracteur, je le sais ; de tels attraits sont peu faits pour mes yeux ; mais le désir de donner à cette enfant les premières leçons de la volupté l’emporte sur toute autre considération. Je veux faire couler son foutre… je veux l’épuiser, s’il est possible… (Il la gamahuche.)
Eugénie — Ah ! vous me faites mourir de plaisir, je n’y puis résister ! …
Mme de Saint-Ange — Pour moi, je pars ! … Ah ! fous ! … fous ! … Dolmancé, je décharge ! …
Eugénie — J’en fais autant, ma bonne… Ah ! mon Dieu, comme il me suce ! …
Mme de Saint-Ange — Jure donc, petite putain ! … Jure donc ! …
Eugénie — Eh bien, sacredieu ! je décharge ! Je suis dans la plus douce ivresse ! …
Dolmancé — Au poste ! … au poste, Eugénie ! Je serai la dupe de tous ces changements de main. (Eugénie se replace.) Ah ! bien ! me revoici dans mon premier gîte… montrez-moi le trou de votre cul, madame, que je le gamahuche à mon aise… Que j’aime à baiser un cul que je viens de foutre ! Ah ! faites-le-moi bien lécher, pendant que je vais lancer mon sperme au fond de celui de votre amie… Le croiriez-vous, madame ? il y est entré cette fois-ci sans peine ! … Ah ! foutre ! foutre ! vous n’imaginez pas comme elle le serre, comme elle le comprime ! … Sacré foutu dieu, comme j’ai du plaisir ! … Ah ! c’en est fait, je n’y résiste plus… mon foutre coule… et je suis mort ! …
Eugénie — Il me fait mourir aussi, ma chère bonne, je te le jure…
Mme de Saint-Ange — La friponne ! comme elle s’y habituera promptement !
Dolmancé — Je connais une infinité de jeunes filles de son âge que rien au monde ne pourrait engager à jouir différemment ; il n’y a que la première fois qui coûte ; une femme n’a pas plutôt tâté de cette manière qu’elle ne veut plus faire autre chose… Oh ! ciel ! je suis épuisé ; laissez-moi reprendre haleine, au moins quelques instants.
Mme de Saint-Ange — Voilà les hommes, ma chère, à peine nous regardent-ils quand leurs désirs sont satisfaits ; cet anéantissement les mène au dégoût, et le dégoût bientôt au mépris.
Dolmancé, froidement — Ah ! quelle injure, beauté divine ! (Il les embrasse toutes deux.) Vous n’êtes faites l’une et l’autre que pour les hommages, quel que soit l’état où l’on se trouve.
Mme de Saint-Ange — Au reste, console-toi, mon Eugénie ; s’ils acquièrent le droit de nous négliger, parce qu’ils sont satisfaits, n’avons-nous pas de même celui de les mépriser, quand leur procédé nous y force ! Si Tibère sacrifiait à Captée les objets qui venaient de servir ses passions4, Zingua, reine d’Afrique, immolait aussi ses amants5.
Dolmancé — Ces excès, parfaitement simples et très connus de moi, sans doute, ne doivent pourtant jamais s’exécuter entre nous : "Jamais entre eux ne se mangent les loups", dit le proverbe, et, si trivial qu’il soit, il est juste. Ne redoutez jamais rien de moi, mes amies : je vous ferai peut-être faire beaucoup de mal, mais je ne vous en ferai jamais.
Eugénie — Oh ! non, non, ma chère, j’ose en répondre : jamais Dolmancé n’abusera des droits que nous lui donnons sur nous ; je lui crois la probité des roués : c’est la meilleure ; mais ramenons notre instituteur à ses principes et revenons, je vous supplie, au grand dessein qui nous enflammait, avant que nous ne nous calmassions.
Mme de Saint-Ange — Quoi ! friponne, tu y penses encore ! J’avais cru que ce n’était l’histoire que de l’effervescence de ta tête.
Eugénie — C’est le mouvement le plus certain de mon cœur, et je ne serai contente qu’après la consommation de ce crime.
Mme de Saint-Ange — Oh ! bon, bon, fais-lui grâce : songe qu’elle est ta mère.
Eugénie — Le beau titre !
Dolmancé — Elle a raison ; cette mère a-t-elle pensé à Eugénie en la mettant au monde ? La coquine se laissait foutre parce qu’elle y trouvait du plaisir, mais elle était bien loin d’avoir cette fille en vue. Qu’elle agisse comme elle voudra à cet égard ; laissons-lui la liberté tout entière et contentons-nous de lui certifier qu’à quelque excès qu’elle arrive en ce genre, elle ne se rendra jamais coupable d’aucun mal.
Eugénie — Pourrais-je y résister sans eux ! … Chatouille-moi, mon ange… je sens qu’imperceptiblement la douleur se métamorphose en plaisir… Poussez ! … poussez ! … Dolmancé… je me meurs !
Dolmancé — Ah ! foutredieu ! sacredieu ! tripledieu ! changeons, je n’y résisterais pas… Votre derrière, madame, je vous en conjure, et placez-vous sur-le-champ comme je vous l’ai dit. (On s’arrange, et Dolmancé continue.) J’ai moins de peine ici… Comme mon vit pénètre ! … Mais ce beau cul n’en est pas moins délicieux, madame ! …
Eugénie — Suis-je bien ainsi, Dolmancé ?
Dolmancé — A merveille ! Ce joli petit con vierge s’offre délicieusement à moi. Je suis un coupable, un infracteur, je le sais ; de tels attraits sont peu faits pour mes yeux ; mais le désir de donner à cette enfant les premières leçons de la volupté l’emporte sur toute autre considération. Je veux faire couler son foutre… je veux l’épuiser, s’il est possible… (Il la gamahuche.)
Eugénie — Ah ! vous me faites mourir de plaisir, je n’y puis résister ! …
Mme de Saint-Ange — Pour moi, je pars ! … Ah ! fous ! … fous ! … Dolmancé, je décharge ! …
Eugénie — J’en fais autant, ma bonne… Ah ! mon Dieu, comme il me suce ! …
Mme de Saint-Ange — Jure donc, petite putain ! … Jure donc ! …
Eugénie — Eh bien, sacredieu ! je décharge ! Je suis dans la plus douce ivresse ! …
Dolmancé — Au poste ! … au poste, Eugénie ! Je serai la dupe de tous ces changements de main. (Eugénie se replace.) Ah ! bien ! me revoici dans mon premier gîte… montrez-moi le trou de votre cul, madame, que je le gamahuche à mon aise… Que j’aime à baiser un cul que je viens de foutre ! Ah ! faites-le-moi bien lécher, pendant que je vais lancer mon sperme au fond de celui de votre amie… Le croiriez-vous, madame ? il y est entré cette fois-ci sans peine ! … Ah ! foutre ! foutre ! vous n’imaginez pas comme elle le serre, comme elle le comprime ! … Sacré foutu dieu, comme j’ai du plaisir ! … Ah ! c’en est fait, je n’y résiste plus… mon foutre coule… et je suis mort ! …
Eugénie — Il me fait mourir aussi, ma chère bonne, je te le jure…
Mme de Saint-Ange — La friponne ! comme elle s’y habituera promptement !
Dolmancé — Je connais une infinité de jeunes filles de son âge que rien au monde ne pourrait engager à jouir différemment ; il n’y a que la première fois qui coûte ; une femme n’a pas plutôt tâté de cette manière qu’elle ne veut plus faire autre chose… Oh ! ciel ! je suis épuisé ; laissez-moi reprendre haleine, au moins quelques instants.
Mme de Saint-Ange — Voilà les hommes, ma chère, à peine nous regardent-ils quand leurs désirs sont satisfaits ; cet anéantissement les mène au dégoût, et le dégoût bientôt au mépris.
Dolmancé, froidement — Ah ! quelle injure, beauté divine ! (Il les embrasse toutes deux.) Vous n’êtes faites l’une et l’autre que pour les hommages, quel que soit l’état où l’on se trouve.
Mme de Saint-Ange — Au reste, console-toi, mon Eugénie ; s’ils acquièrent le droit de nous négliger, parce qu’ils sont satisfaits, n’avons-nous pas de même celui de les mépriser, quand leur procédé nous y force ! Si Tibère sacrifiait à Captée les objets qui venaient de servir ses passions4, Zingua, reine d’Afrique, immolait aussi ses amants5.
Dolmancé — Ces excès, parfaitement simples et très connus de moi, sans doute, ne doivent pourtant jamais s’exécuter entre nous : "Jamais entre eux ne se mangent les loups", dit le proverbe, et, si trivial qu’il soit, il est juste. Ne redoutez jamais rien de moi, mes amies : je vous ferai peut-être faire beaucoup de mal, mais je ne vous en ferai jamais.
Eugénie — Oh ! non, non, ma chère, j’ose en répondre : jamais Dolmancé n’abusera des droits que nous lui donnons sur nous ; je lui crois la probité des roués : c’est la meilleure ; mais ramenons notre instituteur à ses principes et revenons, je vous supplie, au grand dessein qui nous enflammait, avant que nous ne nous calmassions.
Mme de Saint-Ange — Quoi ! friponne, tu y penses encore ! J’avais cru que ce n’était l’histoire que de l’effervescence de ta tête.
Eugénie — C’est le mouvement le plus certain de mon cœur, et je ne serai contente qu’après la consommation de ce crime.
Mme de Saint-Ange — Oh ! bon, bon, fais-lui grâce : songe qu’elle est ta mère.
Eugénie — Le beau titre !
Dolmancé — Elle a raison ; cette mère a-t-elle pensé à Eugénie en la mettant au monde ? La coquine se laissait foutre parce qu’elle y trouvait du plaisir, mais elle était bien loin d’avoir cette fille en vue. Qu’elle agisse comme elle voudra à cet égard ; laissons-lui la liberté tout entière et contentons-nous de lui certifier qu’à quelque excès qu’elle arrive en ce genre, elle ne se rendra jamais coupable d’aucun mal.