Author: | Alexander Kielland, Mlle Marie Quillardet | ISBN: | 1230000278385 |
Publisher: | JCA | Publication: | November 5, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alexander Kielland, Mlle Marie Quillardet |
ISBN: | 1230000278385 |
Publisher: | JCA |
Publication: | November 5, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
C’était à croire que le printemps ne viendrait jamais. Pendant tout le mois d’avril il y eut des gelées de nuit, et le vent du nord souffla sans interruption. Cependant, le soleil étant très chaud au milieu du jour, les grosses mouches commencèrent à bourdonner et l’alouette assura à haute voix que l’on était en plein été.
Mais l’alouette est un être auquel on ne peut pas se fier. Oubliant aux premiers rayons du soleil qu’il avait gelé très fort dans la nuit, elle montait en chantant dans la lande, jusqu’à ce qu’elle se rappelât qu’elle avait faim. Elle redescendait alors en tournoyant, et venait s’abattre comme un caillou sur le sol.
Le vanneau allait à petits pas, l’air songeur, plongeant de temps en temps la tête entre les touffes de bruyère. Il n’avait pas grande confiance dans l’alouette, lui. Quelques canards sauvages fouillaient plus loin dans une fourmilière, et le plus vieux disait aux autres que tant qu’on n’aurait pas eu de pluie, il ne fallait pas croire au printemps.
Le vieux canard avait raison. La pluie arriva, froide d’abord, peu à peu plus chaude, et enfin le soleil se montra pour tout de bon.
C’était à croire que le printemps ne viendrait jamais. Pendant tout le mois d’avril il y eut des gelées de nuit, et le vent du nord souffla sans interruption. Cependant, le soleil étant très chaud au milieu du jour, les grosses mouches commencèrent à bourdonner et l’alouette assura à haute voix que l’on était en plein été.
Mais l’alouette est un être auquel on ne peut pas se fier. Oubliant aux premiers rayons du soleil qu’il avait gelé très fort dans la nuit, elle montait en chantant dans la lande, jusqu’à ce qu’elle se rappelât qu’elle avait faim. Elle redescendait alors en tournoyant, et venait s’abattre comme un caillou sur le sol.
Le vanneau allait à petits pas, l’air songeur, plongeant de temps en temps la tête entre les touffes de bruyère. Il n’avait pas grande confiance dans l’alouette, lui. Quelques canards sauvages fouillaient plus loin dans une fourmilière, et le plus vieux disait aux autres que tant qu’on n’aurait pas eu de pluie, il ne fallait pas croire au printemps.
Le vieux canard avait raison. La pluie arriva, froide d’abord, peu à peu plus chaude, et enfin le soleil se montra pour tout de bon.