L'ALGONQUINE

Fiction & Literature, Action Suspense
Cover of the book L'ALGONQUINE by RODOLPHE GIRARD, GILBERT TEROL
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Author: RODOLPHE GIRARD ISBN: 1230000545341
Publisher: GILBERT TEROL Publication: July 11, 2015
Imprint: Language: French
Author: RODOLPHE GIRARD
ISBN: 1230000545341
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: July 11, 2015
Imprint:
Language: French

Il sortit une flèche de son carquois et banda son arc.

Il allait tirer, quand l’Algonquine se jeta sur le sol, enroulant les jambes de Plume-de-Faucon de ses bras.

— En garde, dit-elle, à mi-voix.

Devant eux se déployait une vaste clairière. À l’extrémité de cette clairière, dissimulé dans les hautes herbes d’une pièce marécageuse, un Iroquois, le bras gauche tendu, tenait son arc bandé, tandis que la main droite ajustait la flèche empoisonnée qu’elle allait lancer droit au cœur du Huron.

Cet Iroquois était un Indien superbe.

La partie inférieure de son corps était cachée, mais il devait être très grand, à en juger par son buste large et élancé, son thorax bombé, ses bras immenses et musculeux. Sur sa peau brune et huileuse serpentaient des arabesques rouges, jaunes et noires. La tête légèrement penchée sur l’épaule, était ornée d’une longue plume blanche striée de jaune.

Quand Plume-de-Faucon, baissant les yeux, eut découvert l’ennemi qui tenait ses jours au bout de la flèche redoutable, il ne manifesta pas le moindre signe de frayeur.

Plus prompt que l’éclair, il rabattit son arc et lança sa flèche dans l’espace.

Deux sifflements se firent entendre, deux flèches se rencontrèrent et deux hommes tombèrent.

La flèche de l’Algonquin avait frappé l’Iroquois à l’œil droit.

Ce dernier s’était écroulé dans les herbages, la face contre terre, cassant, en tombant, le bois de la flèche dans l’orbite qui répandit un filet de sang visqueux. L’œil gauche s’était ouvert démesurément.

Le cadavre présentait un objet d’horreur et d’épouvante.

Plume-de-Faucon, atteint au cœur, était resté tout droit un moment.

Puis, ses bras avaient battu l’air, sa bouche s’était ouverte toute grande, comme pour appeler de la vie dans ses poumons, ses yeux avaient roulé dans leurs orbites, et il s’était affaissé dans les bras d’Oroboa, témoin muet et terrifié de ce duel étrange au sein des solitudes de l’Amérique.

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Il sortit une flèche de son carquois et banda son arc.

Il allait tirer, quand l’Algonquine se jeta sur le sol, enroulant les jambes de Plume-de-Faucon de ses bras.

— En garde, dit-elle, à mi-voix.

Devant eux se déployait une vaste clairière. À l’extrémité de cette clairière, dissimulé dans les hautes herbes d’une pièce marécageuse, un Iroquois, le bras gauche tendu, tenait son arc bandé, tandis que la main droite ajustait la flèche empoisonnée qu’elle allait lancer droit au cœur du Huron.

Cet Iroquois était un Indien superbe.

La partie inférieure de son corps était cachée, mais il devait être très grand, à en juger par son buste large et élancé, son thorax bombé, ses bras immenses et musculeux. Sur sa peau brune et huileuse serpentaient des arabesques rouges, jaunes et noires. La tête légèrement penchée sur l’épaule, était ornée d’une longue plume blanche striée de jaune.

Quand Plume-de-Faucon, baissant les yeux, eut découvert l’ennemi qui tenait ses jours au bout de la flèche redoutable, il ne manifesta pas le moindre signe de frayeur.

Plus prompt que l’éclair, il rabattit son arc et lança sa flèche dans l’espace.

Deux sifflements se firent entendre, deux flèches se rencontrèrent et deux hommes tombèrent.

La flèche de l’Algonquin avait frappé l’Iroquois à l’œil droit.

Ce dernier s’était écroulé dans les herbages, la face contre terre, cassant, en tombant, le bois de la flèche dans l’orbite qui répandit un filet de sang visqueux. L’œil gauche s’était ouvert démesurément.

Le cadavre présentait un objet d’horreur et d’épouvante.

Plume-de-Faucon, atteint au cœur, était resté tout droit un moment.

Puis, ses bras avaient battu l’air, sa bouche s’était ouverte toute grande, comme pour appeler de la vie dans ses poumons, ses yeux avaient roulé dans leurs orbites, et il s’était affaissé dans les bras d’Oroboa, témoin muet et terrifié de ce duel étrange au sein des solitudes de l’Amérique.

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