ALI BABA ET LES QUARANTE VOLEURS

Fiction & Literature, Literary
Cover of the book ALI BABA ET LES QUARANTE VOLEURS by ALBERT ROBIDA, GILBERT TEROL
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Author: ALBERT ROBIDA ISBN: 1230000211856
Publisher: GILBERT TEROL Publication: January 22, 2014
Imprint: Language: French
Author: ALBERT ROBIDA
ISBN: 1230000211856
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: January 22, 2014
Imprint:
Language: French

IL y avait une fois, dans une ville de Perse, deux frères nommés Kassim et Ali-Baba. Kassim était riche tandis qu’Ali-Baba était pauvre. Pour gagner sa vie et celle de ses enfants, il allait couper du bois dans la forêt voisine, et le ramenait à la ville, pour le vendre, chargé sur trois ânes qui constituaient toute sa fortune.

Un jour Ali-Baba achevait de couper sa charge de bois lorsqu’il distingua une troupe de cavaliers qui s’avançaient dans sa direction. Craignant d’avoir affaire à des voleurs, il abandonna ses ânes et monta sur un gros arbre touffu.

Les cavaliers mirent pied à terre, ils étaient quarante. Le chef de la bande se dirigea vers un rocher situé près du gros arbre où Ali-Baba s’était réfugié, écarta les broussailles et prononça :

« Sésame, ouvre-toi ! » Aussitôt, une porte s’ouvrit, les brigands s’y engouffrèrent, le chef entra le dernier et la porte se referma sur lui.

Après un bon moment, la porte se rouvrit, livrant passage aux quarante voleurs. Quand ils eurent tous défilé, le chef dit solennellement : « Sésame, referme-toi ! » Et la porte se referma.

Sur ce, chacun enfourcha son cheval, et la bande disparut. Aussitôt Ali-Baba quitta sa cachette, écarta les broussailles et découvrit une porte. Il se rappelait la phrase magique :

« Sésame, ouvre-toi ! » prononça-t-il.

Instantanément, la porte s’ouvrit et Ali-Baba aperçut une immense grotte, emplie de marchandises et surtout de pièces d’or et d’argent empilées dans de grands sacs de cuir. Sans perdre de temps, il réunit autant de sacs d’or que pouvaient en porter ses trois ânes. Quand ils furent chargés, il prononça la formule magique :

« Sésame, referme-toi ! « Et la porte obéit.

Content de son aubaine, Ali-Baba revint chez lui et, devant sa femme, vida le contenu des sacs, qui fit un gros tas d’or. Celle-ci désireuse d’évaluer ce trésor, alla demander à la femme de Kassim de lui prêter une mesure ; mais cette dernière désireuse de savoir quelle sorte de grain la femme d’Ali-Baba entendait mesurer, enduisit le dessous de la mesure d’une légère couche de suif.

En rentrant chez elle, la femme d’Ali-Baba posa la mesure sur le tas d’or, qu’elle se mit en devoir d’évaluer, puis, reporta celle-ci à sa belle-sœur. Le premier soin de la femme de Kassim fut de regarder le dessous de la mesure ; et quelle ne fut pas sa surprise en voyant une pièce d’or attachée à la couche de suif. Son mari ne fut pas plus tôt auprès d’elle qu’elle le mit au courant de sa découverte. Aussitôt Kassim alla trouver son frère qui, cédant à son bon naturel, l’instruisit des paroles indispensables pour pénétrer dans la grotte et pour en sortir.

Le lendemain, de bon matin, Kassim quitta sa maison avec toute une troupe de mulets chargés de grands coffres pour s’emparer du trésor. « Sésame, ouvre-toi ! » prononça-t-il quand il eut trouvé la porte. Elle s’ouvrit, puis se referma dès qu’il fut entré.

Kassim tomba dans une profonde admiration, en face des richesses accumulées en ce lieu. Puis s’emparant d’autant de sacs d’or monnayé qu’il put en porter, il se dirigea vers la porte pour sortir, mais il ne se souvint plus de la phrase exacte et dit : « Orge, ouvre-toi ! »

La porte ne s’ouvrit pas. Kassim en conçut un tel effroi qu’il lui fut impossible de retrouver le mot magique. Soudain, il perçut le bruit d’un galop de chevaux. Il s’avança tout près de la porte et, dès qu’elle s’ouvrit, sortit si brusquement qu’il renversa le chef des voleurs ; mais les brigands se jetèrent sur lui, et l’exterminèrent sans pitié. Ils pénétrèrent ensuite dans leur repaire et remirent en place les sacs abandonnés par Kassim, sans s’apercevoir qu’il en manquait d’autres. Puis, ils coupèrent en quatre le cadavre et retournèrent à leurs exploits.

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IL y avait une fois, dans une ville de Perse, deux frères nommés Kassim et Ali-Baba. Kassim était riche tandis qu’Ali-Baba était pauvre. Pour gagner sa vie et celle de ses enfants, il allait couper du bois dans la forêt voisine, et le ramenait à la ville, pour le vendre, chargé sur trois ânes qui constituaient toute sa fortune.

Un jour Ali-Baba achevait de couper sa charge de bois lorsqu’il distingua une troupe de cavaliers qui s’avançaient dans sa direction. Craignant d’avoir affaire à des voleurs, il abandonna ses ânes et monta sur un gros arbre touffu.

Les cavaliers mirent pied à terre, ils étaient quarante. Le chef de la bande se dirigea vers un rocher situé près du gros arbre où Ali-Baba s’était réfugié, écarta les broussailles et prononça :

« Sésame, ouvre-toi ! » Aussitôt, une porte s’ouvrit, les brigands s’y engouffrèrent, le chef entra le dernier et la porte se referma sur lui.

Après un bon moment, la porte se rouvrit, livrant passage aux quarante voleurs. Quand ils eurent tous défilé, le chef dit solennellement : « Sésame, referme-toi ! » Et la porte se referma.

Sur ce, chacun enfourcha son cheval, et la bande disparut. Aussitôt Ali-Baba quitta sa cachette, écarta les broussailles et découvrit une porte. Il se rappelait la phrase magique :

« Sésame, ouvre-toi ! » prononça-t-il.

Instantanément, la porte s’ouvrit et Ali-Baba aperçut une immense grotte, emplie de marchandises et surtout de pièces d’or et d’argent empilées dans de grands sacs de cuir. Sans perdre de temps, il réunit autant de sacs d’or que pouvaient en porter ses trois ânes. Quand ils furent chargés, il prononça la formule magique :

« Sésame, referme-toi ! « Et la porte obéit.

Content de son aubaine, Ali-Baba revint chez lui et, devant sa femme, vida le contenu des sacs, qui fit un gros tas d’or. Celle-ci désireuse d’évaluer ce trésor, alla demander à la femme de Kassim de lui prêter une mesure ; mais cette dernière désireuse de savoir quelle sorte de grain la femme d’Ali-Baba entendait mesurer, enduisit le dessous de la mesure d’une légère couche de suif.

En rentrant chez elle, la femme d’Ali-Baba posa la mesure sur le tas d’or, qu’elle se mit en devoir d’évaluer, puis, reporta celle-ci à sa belle-sœur. Le premier soin de la femme de Kassim fut de regarder le dessous de la mesure ; et quelle ne fut pas sa surprise en voyant une pièce d’or attachée à la couche de suif. Son mari ne fut pas plus tôt auprès d’elle qu’elle le mit au courant de sa découverte. Aussitôt Kassim alla trouver son frère qui, cédant à son bon naturel, l’instruisit des paroles indispensables pour pénétrer dans la grotte et pour en sortir.

Le lendemain, de bon matin, Kassim quitta sa maison avec toute une troupe de mulets chargés de grands coffres pour s’emparer du trésor. « Sésame, ouvre-toi ! » prononça-t-il quand il eut trouvé la porte. Elle s’ouvrit, puis se referma dès qu’il fut entré.

Kassim tomba dans une profonde admiration, en face des richesses accumulées en ce lieu. Puis s’emparant d’autant de sacs d’or monnayé qu’il put en porter, il se dirigea vers la porte pour sortir, mais il ne se souvint plus de la phrase exacte et dit : « Orge, ouvre-toi ! »

La porte ne s’ouvrit pas. Kassim en conçut un tel effroi qu’il lui fut impossible de retrouver le mot magique. Soudain, il perçut le bruit d’un galop de chevaux. Il s’avança tout près de la porte et, dès qu’elle s’ouvrit, sortit si brusquement qu’il renversa le chef des voleurs ; mais les brigands se jetèrent sur lui, et l’exterminèrent sans pitié. Ils pénétrèrent ensuite dans leur repaire et remirent en place les sacs abandonnés par Kassim, sans s’apercevoir qu’il en manquait d’autres. Puis, ils coupèrent en quatre le cadavre et retournèrent à leurs exploits.

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