Author: | Jacques Ancet | ISBN: | 9782814552586 |
Publisher: | publie.net | Publication: | February 12, 2012 |
Imprint: | publie.net | Language: | French |
Author: | Jacques Ancet |
ISBN: | 9782814552586 |
Publisher: | publie.net |
Publication: | February 12, 2012 |
Imprint: | publie.net |
Language: | French |
Une phrase, une seule phrase pour contenir ce Silence des chiens de Jacques Ancet. Une longue phrase, déroulée, se dépliant en souffle, en rythme, qui fait que l’on ne se trouve plus devant le texte, mais bien à l’intérieur de lui, pris dans ses pliures, son flux, et porté par son mouvement.
C’est un texte, au sens élargi. Il contient les images quotidiennes, les gestes simples et l’invisible pensée qui les porte, résurgences, sensations, interactions, autour de ce “tu” qui avance et veut dire.
Ce souffle crescendo et décrescendo emporte.
Il nous déplace de l’anodin à l’indicible, du particulier à l’universel avec une facilité déconcertante. Peu importe qu’il n’y ait qu’une seule phrase ou plusieurs, le propos n’est pas celui d’une performance qui serait seulement acrobatique. Il s’agit bien de chair, de sang, d’émotions, d’humanité (ou d’inhumanité) en marche.
Silence et bruit, c’est la rumeur du monde qui enfle, parfois au point de prendre toute la place et c’est comme si la phrase elle-même s’assourdissait de rendre compte de ce qu’elle entend, de ce bruit qu’elle doit identifier, désigner, décrire.
Ce bruit est comme une basse, un son constant, un acouphène. S’il s’éloigne, il n’est jamais tout à fait loin. Et s’il se cache au milieu des sonorités du monde, l’écriture l’en extrait.
C’est le bruit d’une souffrance. Jacques Ancet la cerne, l’encercle de ses mots, avance peu à peu vers elle, rend compte de son écho, avant de plonger à l’intérieur.
Superbe prose poétique, exploratrice, saisissante et sonore, qui bouleverse. L’écriture duS****ilence des chiens est un instrument de précision, utilisé pour « parler de l’horreur du dedans ».
Ciseau, sonde, pic, la “ligne de mots” de Jacques Ancet est forte, vibrante, et résonne longtemps après qu’on ait fini de la lire...
CJ, dans Pages à Pages
"Le silence des chiens" est précédé de "Parler la douleur", préface de Jacques Ancet, 2010.
Une phrase, une seule phrase pour contenir ce Silence des chiens de Jacques Ancet. Une longue phrase, déroulée, se dépliant en souffle, en rythme, qui fait que l’on ne se trouve plus devant le texte, mais bien à l’intérieur de lui, pris dans ses pliures, son flux, et porté par son mouvement.
C’est un texte, au sens élargi. Il contient les images quotidiennes, les gestes simples et l’invisible pensée qui les porte, résurgences, sensations, interactions, autour de ce “tu” qui avance et veut dire.
Ce souffle crescendo et décrescendo emporte.
Il nous déplace de l’anodin à l’indicible, du particulier à l’universel avec une facilité déconcertante. Peu importe qu’il n’y ait qu’une seule phrase ou plusieurs, le propos n’est pas celui d’une performance qui serait seulement acrobatique. Il s’agit bien de chair, de sang, d’émotions, d’humanité (ou d’inhumanité) en marche.
Silence et bruit, c’est la rumeur du monde qui enfle, parfois au point de prendre toute la place et c’est comme si la phrase elle-même s’assourdissait de rendre compte de ce qu’elle entend, de ce bruit qu’elle doit identifier, désigner, décrire.
Ce bruit est comme une basse, un son constant, un acouphène. S’il s’éloigne, il n’est jamais tout à fait loin. Et s’il se cache au milieu des sonorités du monde, l’écriture l’en extrait.
C’est le bruit d’une souffrance. Jacques Ancet la cerne, l’encercle de ses mots, avance peu à peu vers elle, rend compte de son écho, avant de plonger à l’intérieur.
Superbe prose poétique, exploratrice, saisissante et sonore, qui bouleverse. L’écriture duS****ilence des chiens est un instrument de précision, utilisé pour « parler de l’horreur du dedans ».
Ciseau, sonde, pic, la “ligne de mots” de Jacques Ancet est forte, vibrante, et résonne longtemps après qu’on ait fini de la lire...
CJ, dans Pages à Pages
"Le silence des chiens" est précédé de "Parler la douleur", préface de Jacques Ancet, 2010.