Author: | ANONYME | ISBN: | 1230000229233 |
Publisher: | GILBERT TEROL | Publication: | March 30, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | ANONYME |
ISBN: | 1230000229233 |
Publisher: | GILBERT TEROL |
Publication: | March 30, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
ÂNE.
Cet animal diffère beaucoup du cheval par la petitesse de sa taille, par ses longues oreilles, par sa queue, qui n’est garnie de poil qu’à l’extrémité, par son port, qui n’a pas la noblesse de celui du cheval, par son braire désagréable. On lui reproche plusieurs vices dans le caractère ; mais combien de qualités utiles rachètent ses défauts ! Il est sobre, tempérant ; on le met à tout, il est dur et patient au travail : c’est la ressource des gens de campagne qui ne peuvent pas acheter un cheval et le nourrir. Cet animal est originaire d’Arabie. Il vit en société dans la Libye, dans la Numidie ; on en voit des troupes qui marchent ensemble. Lorsqu’ils aperçoivent quelqu’un, ils jettent un cri et font une ruade, s’arrêtent, et, ainsi que les chevaux sauvages, ne fuient que lorsqu’on les approche. L’Âne s’est naturalisé sous d’autres climats : plus les pays sont froids, plus cet animal a perdu de sa première nature. Les Arabes en ont un aussi grand soin que de leurs chevaux. Ils les dressent à aller à l’amble : ils leur fendent les naseaux, pour qu’ils puissent respirer plus aisément dans la vitesse de la course, qui est aussi vive que celle des chevaux. Cette espèce a dégénéré dans nos climats.
ÂNE.
Cet animal diffère beaucoup du cheval par la petitesse de sa taille, par ses longues oreilles, par sa queue, qui n’est garnie de poil qu’à l’extrémité, par son port, qui n’a pas la noblesse de celui du cheval, par son braire désagréable. On lui reproche plusieurs vices dans le caractère ; mais combien de qualités utiles rachètent ses défauts ! Il est sobre, tempérant ; on le met à tout, il est dur et patient au travail : c’est la ressource des gens de campagne qui ne peuvent pas acheter un cheval et le nourrir. Cet animal est originaire d’Arabie. Il vit en société dans la Libye, dans la Numidie ; on en voit des troupes qui marchent ensemble. Lorsqu’ils aperçoivent quelqu’un, ils jettent un cri et font une ruade, s’arrêtent, et, ainsi que les chevaux sauvages, ne fuient que lorsqu’on les approche. L’Âne s’est naturalisé sous d’autres climats : plus les pays sont froids, plus cet animal a perdu de sa première nature. Les Arabes en ont un aussi grand soin que de leurs chevaux. Ils les dressent à aller à l’amble : ils leur fendent les naseaux, pour qu’ils puissent respirer plus aisément dans la vitesse de la course, qui est aussi vive que celle des chevaux. Cette espèce a dégénéré dans nos climats.