Author: | René Bazin | ISBN: | 1230001673524 |
Publisher: | Calmann-Lévy | Publication: | May 9, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | René Bazin |
ISBN: | 1230001673524 |
Publisher: | Calmann-Lévy |
Publication: | May 9, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’ancien colonel Robert de Kérédol, oncle et parrain de Thérèse, ange de bonté, d’innocence et de douceur, est secrètement amoureux de sa nièce et appréhende le jour où elle quittera le foyer : « Dix-sept ans ! pensait-il. Déjà ! Un âge effrayant. C’est si délicieux ! Tous les rêves qui éclosent à la fois, et trouvent le nid trop petit pour eux, et s’en vont. Oh ! si elle s’en allait ! Dire que nous sommes trois ici, qui ne vivons que d’elle et pour elle, et que, cependant, au premier appel du dehors, elle nous quitterait peut-être, elle nous laisserait. »
Cet « appel du dehors » se concrétise sous les traits de Claude, un jeune voisin, propriétaire de La Coudraie, ébloui par Thérèse dès qu’il la voit.
Le roman La Sarcelle bleue (1892), dans un décor de campagne admirablement décrite (comme toujours chez René Bazin), est le récit de la rivalité entre les deux amoureux de Thérèse, Robert déchiré par la jalousie et Claude enivré de bonheur.
L’épilogue, à la fois émouvant et heureux, donne à une sarcelle bleue le rôle de sceller la réconciliation – à distance ! – entre les deux soupirants de cette jeune fille exceptionnelle :
« Le plus extraordinaire, c’est que Thérèse ne fut pas gâtée. Elle demeurait soumise, prévenante, nature délicate qu’un reproche confondait, qu’on ne menait qu’avec de la bonté et de la raison, et qui comprenait à merveille son rôle, faisant sans compter autour d’elle, aux trois amis qui l’entouraient, l’aumône de sa jeunesse en fleur. »
L’ancien colonel Robert de Kérédol, oncle et parrain de Thérèse, ange de bonté, d’innocence et de douceur, est secrètement amoureux de sa nièce et appréhende le jour où elle quittera le foyer : « Dix-sept ans ! pensait-il. Déjà ! Un âge effrayant. C’est si délicieux ! Tous les rêves qui éclosent à la fois, et trouvent le nid trop petit pour eux, et s’en vont. Oh ! si elle s’en allait ! Dire que nous sommes trois ici, qui ne vivons que d’elle et pour elle, et que, cependant, au premier appel du dehors, elle nous quitterait peut-être, elle nous laisserait. »
Cet « appel du dehors » se concrétise sous les traits de Claude, un jeune voisin, propriétaire de La Coudraie, ébloui par Thérèse dès qu’il la voit.
Le roman La Sarcelle bleue (1892), dans un décor de campagne admirablement décrite (comme toujours chez René Bazin), est le récit de la rivalité entre les deux amoureux de Thérèse, Robert déchiré par la jalousie et Claude enivré de bonheur.
L’épilogue, à la fois émouvant et heureux, donne à une sarcelle bleue le rôle de sceller la réconciliation – à distance ! – entre les deux soupirants de cette jeune fille exceptionnelle :
« Le plus extraordinaire, c’est que Thérèse ne fut pas gâtée. Elle demeurait soumise, prévenante, nature délicate qu’un reproche confondait, qu’on ne menait qu’avec de la bonté et de la raison, et qui comprenait à merveille son rôle, faisant sans compter autour d’elle, aux trois amis qui l’entouraient, l’aumône de sa jeunesse en fleur. »