Author: | JULES VERNE, GILBERT TEROL | ISBN: | 1230000220801 |
Publisher: | GILBERT TEROL | Publication: | February 24, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | JULES VERNE, GILBERT TEROL |
ISBN: | 1230000220801 |
Publisher: | GILBERT TEROL |
Publication: | February 24, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Lorsqu’un voyage commence mal, il est rare qu’il finisse bien. Tout au moins, est-ce une opinion qu’auraient le droit de soutenir quatre instrumentistes, dont les instruments gisent sur le sol. En effet, le coach, dans lequel ils avaient dû prendre place à la dernière station du rail-road, vient de verser brusquement contre le talus de la route.
« Personne de blessé ?… demande le premier, qui s’est lestement redressé sur ses jambes.
— J’en suis quitte pour une égratignure ! répond le second, en essuyant sa joue zébrée par un éclat de verre.
— Moi pour une écorchure ! » réplique le troisième, dont le mollet perd quelques gouttes de sang.
Tout cela peu grave, en somme.
« Et mon violoncelle ?… s’écrie le quatrième. Pourvu qu’il ne soit rien arrivé à mon violoncelle ! »
Par bonheur, les étuis sont intacts. Ni le violoncelle, ni les deux violons, ni l’alto, n’ont souffert du choc, et c’est à peine s’il sera nécessaire de les remettre au diapason. Des instruments de bonne marque, n’est-il pas vrai ?
« Maudit chemin de fer qui nous a laissés en détresse à moitié route !… reprend l’un.
— Maudite voiture qui nous a chavirés en pleine campagne déserte !… riposte l’autre.
— Juste au moment où la nuit commence à se faire !… ajoute le troisième.
— Heureusement, notre concert n’est annoncé que pour après-demain ! » observe le quatrième.
Lorsqu’un voyage commence mal, il est rare qu’il finisse bien. Tout au moins, est-ce une opinion qu’auraient le droit de soutenir quatre instrumentistes, dont les instruments gisent sur le sol. En effet, le coach, dans lequel ils avaient dû prendre place à la dernière station du rail-road, vient de verser brusquement contre le talus de la route.
« Personne de blessé ?… demande le premier, qui s’est lestement redressé sur ses jambes.
— J’en suis quitte pour une égratignure ! répond le second, en essuyant sa joue zébrée par un éclat de verre.
— Moi pour une écorchure ! » réplique le troisième, dont le mollet perd quelques gouttes de sang.
Tout cela peu grave, en somme.
« Et mon violoncelle ?… s’écrie le quatrième. Pourvu qu’il ne soit rien arrivé à mon violoncelle ! »
Par bonheur, les étuis sont intacts. Ni le violoncelle, ni les deux violons, ni l’alto, n’ont souffert du choc, et c’est à peine s’il sera nécessaire de les remettre au diapason. Des instruments de bonne marque, n’est-il pas vrai ?
« Maudit chemin de fer qui nous a laissés en détresse à moitié route !… reprend l’un.
— Maudite voiture qui nous a chavirés en pleine campagne déserte !… riposte l’autre.
— Juste au moment où la nuit commence à se faire !… ajoute le troisième.
— Heureusement, notre concert n’est annoncé que pour après-demain ! » observe le quatrième.