LA CIVILISATION ET LES GRANDS FLEUVES HISTORIQUES

Nonfiction, History
Cover of the book LA CIVILISATION ET LES GRANDS FLEUVES HISTORIQUES by LÉON METCHNIKOFF, GILBERT TEROL
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Author: LÉON METCHNIKOFF ISBN: 1230000257865
Publisher: GILBERT TEROL Publication: August 5, 2014
Imprint: Language: French
Author: LÉON METCHNIKOFF
ISBN: 1230000257865
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: August 5, 2014
Imprint:
Language: French

Quelque temps avant sa mort, Léon Metchnikoff me confia le manuscrit de cet ouvrage, en me priant d’en revoir le texte et d’en surveiller l’impression. J’acceptai, d’autant plus désireux d’accomplir cette tâche que je connaissais la haute valeur du livre de mon ami. J’espérais pouvoir ainsi réparer dans la mesure de mes forces les torts de la destinée, car elle fut injuste envers Metchnikoff, comme elle l’est d’ailleurs presque toujours envers ceux qui ne demandent pas le succès à l’intrigue. Ils n’ont qu’une joie — il est vrai que c’est la plus haute — celle de suivre le droit chemin.

Quoique né à Pétersbourg, au mois de mai 1838, Léon Metchnikoff était d’origine méridionale. Son père, propriétaire dans le gouvernement de Kharkoff, et sa mère, de naissance israélite, appartenaient à des familles petites-russiennes ; celle du père faisait même remonter sa généalogie jusqu’aux Roumains Spadarenko ou « Porte glaive », appellation de fière résonance que traduit exactement le nom russe de Metchnikoff. Malade dès sa première enfance, Léon ne put supporter le rude climat du nord, et en 1851 ses parents durent le mener à Kharkoff pour lui faire continuer ses études en de meilleures conditions. Il se rétablit en effet, et le premier usage qu’il voulut faire de ses forces, à l’âge de seize ans, fut de s’échapper pour aller en Crimée prendre part à la défense de Sébastopol ; toutefois, arrêté en route, il fut reconduit de force à son collège. Bientôt après, il entrait à l’Université comme étudiant en médecine ; mais, à cette époque, les grandes écoles russes étaient aussi des champs de bataille entre des agents despotiques et tracassiers et les étudiants avides de liberté. Sept mois ne s’étaient pas encore écoulés que Leon Metchnikoff était expulsé de l’Université de Kharkoff. Il retourna à Pétersbourg et fréquenta l’Académie de médecine, puis les cours de la Faculté de physique et de mathématiques, ceux de l’Académie des arts et enfin l’institut des langues orientales.

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Quelque temps avant sa mort, Léon Metchnikoff me confia le manuscrit de cet ouvrage, en me priant d’en revoir le texte et d’en surveiller l’impression. J’acceptai, d’autant plus désireux d’accomplir cette tâche que je connaissais la haute valeur du livre de mon ami. J’espérais pouvoir ainsi réparer dans la mesure de mes forces les torts de la destinée, car elle fut injuste envers Metchnikoff, comme elle l’est d’ailleurs presque toujours envers ceux qui ne demandent pas le succès à l’intrigue. Ils n’ont qu’une joie — il est vrai que c’est la plus haute — celle de suivre le droit chemin.

Quoique né à Pétersbourg, au mois de mai 1838, Léon Metchnikoff était d’origine méridionale. Son père, propriétaire dans le gouvernement de Kharkoff, et sa mère, de naissance israélite, appartenaient à des familles petites-russiennes ; celle du père faisait même remonter sa généalogie jusqu’aux Roumains Spadarenko ou « Porte glaive », appellation de fière résonance que traduit exactement le nom russe de Metchnikoff. Malade dès sa première enfance, Léon ne put supporter le rude climat du nord, et en 1851 ses parents durent le mener à Kharkoff pour lui faire continuer ses études en de meilleures conditions. Il se rétablit en effet, et le premier usage qu’il voulut faire de ses forces, à l’âge de seize ans, fut de s’échapper pour aller en Crimée prendre part à la défense de Sébastopol ; toutefois, arrêté en route, il fut reconduit de force à son collège. Bientôt après, il entrait à l’Université comme étudiant en médecine ; mais, à cette époque, les grandes écoles russes étaient aussi des champs de bataille entre des agents despotiques et tracassiers et les étudiants avides de liberté. Sept mois ne s’étaient pas encore écoulés que Leon Metchnikoff était expulsé de l’Université de Kharkoff. Il retourna à Pétersbourg et fréquenta l’Académie de médecine, puis les cours de la Faculté de physique et de mathématiques, ceux de l’Académie des arts et enfin l’institut des langues orientales.

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