COMBAT DE FRANCOISE QUESNOY

Romance, Science Fiction & Fantasy
Cover of the book COMBAT DE FRANCOISE QUESNOY by LOUIS EMILE EDMOND DURANTY, GILBERT TEROL
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Author: LOUIS EMILE EDMOND DURANTY ISBN: 1230000212859
Publisher: GILBERT TEROL Publication: January 25, 2014
Imprint: Language: French
Author: LOUIS EMILE EDMOND DURANTY
ISBN: 1230000212859
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: January 25, 2014
Imprint:
Language: French

Le marquis de Bejar, Espagnol immensément riche, donna un matin un déjeuner, après lequel on joua. À cinq heures de l’après-midi, un de ceux qui étaient là, M. du Quesnoy, avait perdu quatre-vingt mille francs. Rarement on vit un plus beau joueur. Il ne sourcilla pas. Quelques amateurs de mouvements passionnés, qui surveillaient curieusement son visage, y saisirent au passage à peine de légères et rapides contractions.

Néanmoins cette perte au jeu, si galamment supportée, fut pour M. du Quesnoy le point de départ de divers événements qui influèrent gravement sur sa vie.

Le même jour, M. du Quesnoy alla passer la soirée chez une Mme Desgraves, femme de beaucoup d’esprit, dont le salon était un des plus agréables et des plus recherchés de Paris.

Cette soirée avait lieu un peu en l’honneur d’un ami de cette dame, nommé Philippe Allart, qui revenait d’un long voyage en Asie, rapportant, avec un livre curieux dont on s’occupait, la réputation d’un homme courageux et intelligent.

Philippe Allart, qui faisait sa rentrée dans le monde parisien, trouva d’assez grands changements survenus parmi le personnel féminin surtout. Bien des jeunes filles s’étaient mariées et étaient devenues des femmes à la mode. Celles-ci avaient disparu, celles-là vieilli ; partout, après une absence de quelques années, il apercevait de nouveaux visages, et se sentait presque dépaysé.

Cependant, après avoir causé avec quelques anciennes connaissances et avoir été présenté par son amie, Mme Desgraves, à tout ce qu’il y avait d’important chez elle, son attention commença à être singulièrement attirée par un groupe de trois jeunes femmes très remarquables par leur élégance. L’une d’elles, il l’avait vue jadis, il l’avait connue. Mais où ? Ce n’était plus la même physionomie que celle qu’il entrevoyait vaguement dans ses souvenirs.

Peu à peu il s’était, pour mieux examiner, approché d’une table où il feignait de feuilleter des livres

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Le marquis de Bejar, Espagnol immensément riche, donna un matin un déjeuner, après lequel on joua. À cinq heures de l’après-midi, un de ceux qui étaient là, M. du Quesnoy, avait perdu quatre-vingt mille francs. Rarement on vit un plus beau joueur. Il ne sourcilla pas. Quelques amateurs de mouvements passionnés, qui surveillaient curieusement son visage, y saisirent au passage à peine de légères et rapides contractions.

Néanmoins cette perte au jeu, si galamment supportée, fut pour M. du Quesnoy le point de départ de divers événements qui influèrent gravement sur sa vie.

Le même jour, M. du Quesnoy alla passer la soirée chez une Mme Desgraves, femme de beaucoup d’esprit, dont le salon était un des plus agréables et des plus recherchés de Paris.

Cette soirée avait lieu un peu en l’honneur d’un ami de cette dame, nommé Philippe Allart, qui revenait d’un long voyage en Asie, rapportant, avec un livre curieux dont on s’occupait, la réputation d’un homme courageux et intelligent.

Philippe Allart, qui faisait sa rentrée dans le monde parisien, trouva d’assez grands changements survenus parmi le personnel féminin surtout. Bien des jeunes filles s’étaient mariées et étaient devenues des femmes à la mode. Celles-ci avaient disparu, celles-là vieilli ; partout, après une absence de quelques années, il apercevait de nouveaux visages, et se sentait presque dépaysé.

Cependant, après avoir causé avec quelques anciennes connaissances et avoir été présenté par son amie, Mme Desgraves, à tout ce qu’il y avait d’important chez elle, son attention commença à être singulièrement attirée par un groupe de trois jeunes femmes très remarquables par leur élégance. L’une d’elles, il l’avait vue jadis, il l’avait connue. Mais où ? Ce n’était plus la même physionomie que celle qu’il entrevoyait vaguement dans ses souvenirs.

Peu à peu il s’était, pour mieux examiner, approché d’une table où il feignait de feuilleter des livres

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