Author: | Lucien Fabre | ISBN: | 1230000285499 |
Publisher: | JCA | Publication: | December 13, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Lucien Fabre |
ISBN: | 1230000285499 |
Publisher: | JCA |
Publication: | December 13, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXPOSÉ ÉLÉMENTAIRE ET VUE D’ENSEMBLE DES THÉORIES D’EINSTEIN : Un grand problème a préoccupé les savants à la fin du siècle dernier et au début du siècle présent : celui de mettre en évidence par des moyens quelconques, optiques ou électromagnétiques, le mouvement absolu de la terre dans l’espace. De ce que, d’une part, on croyait pouvoir affirmer l’existence d’un milieu immobile, l’éther, et de ce que, d’autre part, nulle expérience ne parvenait à rendre sensible le mouvement de la terre par rapport à ce milieu, un certain nombre de savants avaient conclu à une contradiction due à une cause indiscernable.
Le grand physicien hollandais Lorentz, créateur d’une théorie électronique demeurée en faveur jusqu’à Einstein, analysa l’une des expériences vainement tentées (celle de Michelson et Morlay dont nous reparlerons). Admettre qu’on ne pouvait manifester le mouvement de la terre, cela revenait à dire que tout se passait, au point de vue mathématique, c’est-à-dire fictivement, uniquement pour le calcul, comme si les dimensions des corps n’étaient pas absolues et variaient avec leur orientation. Cette conséquence eût paru, à la considérer comme réelle, tellement contraire au sens commun que les savants conclurent : « Si l’on n’a pas réussi à mettre en évidence le mouvement de la terre, c’est par défaut d’ingéniosité ou par la faute d’erreurs ou de vices cachés de la méthode ; mais on réussira quelque jour. »
EXPOSÉ ÉLÉMENTAIRE ET VUE D’ENSEMBLE DES THÉORIES D’EINSTEIN : Un grand problème a préoccupé les savants à la fin du siècle dernier et au début du siècle présent : celui de mettre en évidence par des moyens quelconques, optiques ou électromagnétiques, le mouvement absolu de la terre dans l’espace. De ce que, d’une part, on croyait pouvoir affirmer l’existence d’un milieu immobile, l’éther, et de ce que, d’autre part, nulle expérience ne parvenait à rendre sensible le mouvement de la terre par rapport à ce milieu, un certain nombre de savants avaient conclu à une contradiction due à une cause indiscernable.
Le grand physicien hollandais Lorentz, créateur d’une théorie électronique demeurée en faveur jusqu’à Einstein, analysa l’une des expériences vainement tentées (celle de Michelson et Morlay dont nous reparlerons). Admettre qu’on ne pouvait manifester le mouvement de la terre, cela revenait à dire que tout se passait, au point de vue mathématique, c’est-à-dire fictivement, uniquement pour le calcul, comme si les dimensions des corps n’étaient pas absolues et variaient avec leur orientation. Cette conséquence eût paru, à la considérer comme réelle, tellement contraire au sens commun que les savants conclurent : « Si l’on n’a pas réussi à mettre en évidence le mouvement de la terre, c’est par défaut d’ingéniosité ou par la faute d’erreurs ou de vices cachés de la méthode ; mais on réussira quelque jour. »