Author: | Jacques de La Tocnaye | ISBN: | 1230000282351 |
Publisher: | JCA | Publication: | November 24, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jacques de La Tocnaye |
ISBN: | 1230000282351 |
Publisher: | JCA |
Publication: | November 24, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
APRES deux ans et plus de séjour en Ecosse, pays fameux des Cakes, (galettes d’avoine) bien traité de tout le monde, quoique comme le bon-homme Pardrige, often in great danger of starving, in the middle of my compassionate friends : Feu Lord Dreghorn, qui avait eu la bonté de lire les observations que j’avais faites sur le pays, m’engagea à les faire imprimer. L’idée de publier en Ecosse, un livre sur L’Ecosse, peut d’abord paraitre singuliere : à quoi bon disaient quelques uns, vouloir nous instruire de notre pays ! nous ne le connaissons que trop, disaient les autres. Après bien des refléxions sur ce sujet, je conclus que ce dont on aimait mieux à entendre parler, c’était de soi et je publiai mon livre, qui réussit parfaitement. Lord Dreghorn voulut bien prendre la peine de relire les feuilles avec moi comme elles venaient de la presse ; je n’étais pas alors de tres bonne humeur, et ainsi, elles étaient souvent remplies de traits de satyre assez originaux, sur les differentes situations où je m’étais trouvé ! — mais me disait quelques fois mon vieux juge, ceci est fort drôle, c’est fort original, cela fera rire tout le monde….. excepté nous ; je crois en vérité que vous ne devez pas faire aboyer les chiens, avant d’être hors du village :… et je corrigeais, je retranchais, jusqu’à ce qu’enfin la plaisanterie put le faire rire lui même.
APRES deux ans et plus de séjour en Ecosse, pays fameux des Cakes, (galettes d’avoine) bien traité de tout le monde, quoique comme le bon-homme Pardrige, often in great danger of starving, in the middle of my compassionate friends : Feu Lord Dreghorn, qui avait eu la bonté de lire les observations que j’avais faites sur le pays, m’engagea à les faire imprimer. L’idée de publier en Ecosse, un livre sur L’Ecosse, peut d’abord paraitre singuliere : à quoi bon disaient quelques uns, vouloir nous instruire de notre pays ! nous ne le connaissons que trop, disaient les autres. Après bien des refléxions sur ce sujet, je conclus que ce dont on aimait mieux à entendre parler, c’était de soi et je publiai mon livre, qui réussit parfaitement. Lord Dreghorn voulut bien prendre la peine de relire les feuilles avec moi comme elles venaient de la presse ; je n’étais pas alors de tres bonne humeur, et ainsi, elles étaient souvent remplies de traits de satyre assez originaux, sur les differentes situations où je m’étais trouvé ! — mais me disait quelques fois mon vieux juge, ceci est fort drôle, c’est fort original, cela fera rire tout le monde….. excepté nous ; je crois en vérité que vous ne devez pas faire aboyer les chiens, avant d’être hors du village :… et je corrigeais, je retranchais, jusqu’à ce qu’enfin la plaisanterie put le faire rire lui même.