Author: | Louise-Victorine Ackermann | ISBN: | 1230002225487 |
Publisher: | er | Publication: | March 20, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louise-Victorine Ackermann |
ISBN: | 1230002225487 |
Publisher: | er |
Publication: | March 20, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Louise-Victorine Ackermann, née Louise-Victorine Choquet à Paris le 30 novembre 1813 et morte le 2 août 1890 (à 76 ans) à Nice, est une poétesse française.
Son autobiographie révèle une pensée lucide, un amour de l'étude et de la solitude, ainsi que le souci de l'humanité qui transparaîtra dans ses textes.
Elle meurt à Nice, 22 quai du Midi, le 2 août 1890 à dix heures du matin.
Extrait :
LA BELLE AU BOIS DORMANT
Une princesse, au fond des bois,
A dormi cent ans autrefois,
Oui, cent beaux ans, tout d’une traite.
L’enfant, dans sa fraîche retraite,
Laissait courir le temps léger.
Tout sommeillait à l’entour d’elle :
La brise n’eût pas de son aile
Fait la moindre feuille bouger ;
Le flot dormait sur le rivage ;
L’oiseau, perdu dans le feuillage,
Était sans voix et sans ébats ;
Sur sa tige fragile et verte
La rose restait entr’ouverte :
Cent printemps ne l’effeuillaient pas !
Le charme eût duré, je m’assure,
À jamais, sans le fils du roi.
Louise-Victorine Ackermann, née Louise-Victorine Choquet à Paris le 30 novembre 1813 et morte le 2 août 1890 (à 76 ans) à Nice, est une poétesse française.
Son autobiographie révèle une pensée lucide, un amour de l'étude et de la solitude, ainsi que le souci de l'humanité qui transparaîtra dans ses textes.
Elle meurt à Nice, 22 quai du Midi, le 2 août 1890 à dix heures du matin.
Extrait :
LA BELLE AU BOIS DORMANT
Une princesse, au fond des bois,
A dormi cent ans autrefois,
Oui, cent beaux ans, tout d’une traite.
L’enfant, dans sa fraîche retraite,
Laissait courir le temps léger.
Tout sommeillait à l’entour d’elle :
La brise n’eût pas de son aile
Fait la moindre feuille bouger ;
Le flot dormait sur le rivage ;
L’oiseau, perdu dans le feuillage,
Était sans voix et sans ébats ;
Sur sa tige fragile et verte
La rose restait entr’ouverte :
Cent printemps ne l’effeuillaient pas !
Le charme eût duré, je m’assure,
À jamais, sans le fils du roi.