Author: | Charles Dickens | ISBN: | 1230000250333 |
Publisher: | Largau | Publication: | July 6, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Charles Dickens |
ISBN: | 1230000250333 |
Publisher: | Largau |
Publication: | July 6, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
C’était le meilleur et le pire de tous les temps, le siècle de la folie et celui de la sagesse ; une époque de foi et d’incrédulité ; une période de lumières et de ténèbres, d’espérance et de désespoir, où l’on avait devant soi l’horizon le plus brillant, la nuit la plus profonde ; où l’on allait droit au ciel et tout droit à l’enfer.
Bref, c’était un siècle si différent du nôtre, que, suivant l’opinion des autorités les plus marquantes, on ne peut en parler qu’au superlatif, soit en bien, soit en mal.
En ce temps-là, un roi pourvu d’une forte mâchoire, et une reine ayant un laid visage, régnaient en Angleterre, pendant qu’un roi pourvu d’une mâchoire non moins forte, et une reine ayant un beau visage, occupaient le trône de France.
Dans l’un et dans l’autre pays, il était plus clair que le cristal, pour tous les grands de l’État, que le miracle de la multiplication des pains se renouvelait tous les jours, et que l’ordre des choses établi ne devait jamais changer.
À cette époque favorisée du ciel, des révélations de l’autre monde étaient, comme aujourd’hui, concédées à la Grande-Bretagne.
Un prophète, simple garde du corps, avait annoncé que le jour où mistress Southcott accomplirait sa vingt-cinquième année, un gouffre, déjà prêt à s’ouvrir, engloutirait Londres et Westminster ; et c’est tout au plus s’il y avait douze ans que l’esprit de Cock-Lane avait frappé ses messages, absolument comme les esprits de l’année dernière (entièrement dépourvus d’originalité) nous ont frappé les leurs.
De simples nouvelles, d’un ordre beaucoup plus terrestre, étaient parvenues depuis peu en Angleterre, relativement à un congrès formé en Amérique par des sujets de la Grande-Bretagne ; nouvelles qui, chose étrange, acquirent plus d’importance pour les humains que toutes les communications transmises par la race des médiums.
Extrait :
C’était le meilleur et le pire de tous les temps, le siècle de la folie et celui de la sagesse ; une époque de foi et d’incrédulité ; une période de lumières et de ténèbres, d’espérance et de désespoir, où l’on avait devant soi l’horizon le plus brillant, la nuit la plus profonde ; où l’on allait droit au ciel et tout droit à l’enfer.
Bref, c’était un siècle si différent du nôtre, que, suivant l’opinion des autorités les plus marquantes, on ne peut en parler qu’au superlatif, soit en bien, soit en mal.
En ce temps-là, un roi pourvu d’une forte mâchoire, et une reine ayant un laid visage, régnaient en Angleterre, pendant qu’un roi pourvu d’une mâchoire non moins forte, et une reine ayant un beau visage, occupaient le trône de France.
Dans l’un et dans l’autre pays, il était plus clair que le cristal, pour tous les grands de l’État, que le miracle de la multiplication des pains se renouvelait tous les jours, et que l’ordre des choses établi ne devait jamais changer.
À cette époque favorisée du ciel, des révélations de l’autre monde étaient, comme aujourd’hui, concédées à la Grande-Bretagne.
Un prophète, simple garde du corps, avait annoncé que le jour où mistress Southcott accomplirait sa vingt-cinquième année, un gouffre, déjà prêt à s’ouvrir, engloutirait Londres et Westminster ; et c’est tout au plus s’il y avait douze ans que l’esprit de Cock-Lane avait frappé ses messages, absolument comme les esprits de l’année dernière (entièrement dépourvus d’originalité) nous ont frappé les leurs.
De simples nouvelles, d’un ordre beaucoup plus terrestre, étaient parvenues depuis peu en Angleterre, relativement à un congrès formé en Amérique par des sujets de la Grande-Bretagne ; nouvelles qui, chose étrange, acquirent plus d’importance pour les humains que toutes les communications transmises par la race des médiums.