Monsieur Prokhartchine

Fiction & Literature, Short Stories, Classics, Romance
Cover of the book Monsieur Prokhartchine by Fédor Dostoïevski, PRB
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Fédor Dostoïevski ISBN: 1230000847421
Publisher: PRB Publication: December 15, 2015
Imprint: Language: French
Author: Fédor Dostoïevski
ISBN: 1230000847421
Publisher: PRB
Publication: December 15, 2015
Imprint:
Language: French

Monsieur Prokhartchine est une nouvelle de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski (1821 – 1881).

Résumé :

Monsieur Simon Ivanovitch Prokhartchine est un petit fonctionnaire âgé qui sous-loue un coin dans l’appartement de Justine Fioforovna depuis peut-être une vingtaine d’années.
Il y a depuis peu une dizaine de jeunes locataires, mais Prokhartchine, habitué à sa solitude, ne sympathise guère ; il ne leur prête rien et d’ailleurs dépense le minimum pour ses repas à la table commune ainsi que pour le nettoyage de son linge.
Quand le facétieux Zinovïï Prokofiévitch laisse entendre qu’il y aurait peut-être de l’argent dans le coffre que monsieur Prokhartchine cache sous son lit, ce dernier, à la surprise de tous, entre dans de longues explications sur sa modeste condition et sur les cinq roubles qu’il envoie chaque mois à sa belle-sœur dans le besoin.

Extrait :

Le plus sombre, le plus humble coin du logement d’Oustinia Féodorovna, Sémione Ivanovitch Prohartchine l’occupait. C’était un homme déjà mûr, très sage et qui ne buvait pas. Petit employé, il n’avait d’appointements que juste ce que comportaient ses capacités et Oustinia Féodorovna estimait ne pouvoir décemment lui demander plus de cinq roubles par mois. D’aucuns ne voyaient dans cette longanimité qu’une conséquence de certain calcul tendancieux ; en tout cas, était-ce pour faire la nique aux médisants ? – elle en était venue à traiter M. Prohartchine comme un favori, mais en tout bien, tout honneur. Notons qu’Oustinia Féodorovna, femme des plus respectables et de forte corpulence, et qui faisait preuve d’un penchant très vif pour les viandes et le café en même temps que d’un dégoût marqué pour les jours maigres, avait encore d’autres locataires. Mais ceux-ci payaient deux fois plus cher que Sémione Ivanovitch. Ces êtres turbulents, ces « mauvais blagueurs » s’étaient ruinés dans l’esprit de la logeuse en se moquant d’elle et de sa situation de veuve sans défense. Sans leur ponctualité à payer leurs loyers, elle n’eût jamais consenti, je ne dis pas à les héberger, mais seulement à les voir...

 

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Monsieur Prokhartchine est une nouvelle de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski (1821 – 1881).

Résumé :

Monsieur Simon Ivanovitch Prokhartchine est un petit fonctionnaire âgé qui sous-loue un coin dans l’appartement de Justine Fioforovna depuis peut-être une vingtaine d’années.
Il y a depuis peu une dizaine de jeunes locataires, mais Prokhartchine, habitué à sa solitude, ne sympathise guère ; il ne leur prête rien et d’ailleurs dépense le minimum pour ses repas à la table commune ainsi que pour le nettoyage de son linge.
Quand le facétieux Zinovïï Prokofiévitch laisse entendre qu’il y aurait peut-être de l’argent dans le coffre que monsieur Prokhartchine cache sous son lit, ce dernier, à la surprise de tous, entre dans de longues explications sur sa modeste condition et sur les cinq roubles qu’il envoie chaque mois à sa belle-sœur dans le besoin.

Extrait :

Le plus sombre, le plus humble coin du logement d’Oustinia Féodorovna, Sémione Ivanovitch Prohartchine l’occupait. C’était un homme déjà mûr, très sage et qui ne buvait pas. Petit employé, il n’avait d’appointements que juste ce que comportaient ses capacités et Oustinia Féodorovna estimait ne pouvoir décemment lui demander plus de cinq roubles par mois. D’aucuns ne voyaient dans cette longanimité qu’une conséquence de certain calcul tendancieux ; en tout cas, était-ce pour faire la nique aux médisants ? – elle en était venue à traiter M. Prohartchine comme un favori, mais en tout bien, tout honneur. Notons qu’Oustinia Féodorovna, femme des plus respectables et de forte corpulence, et qui faisait preuve d’un penchant très vif pour les viandes et le café en même temps que d’un dégoût marqué pour les jours maigres, avait encore d’autres locataires. Mais ceux-ci payaient deux fois plus cher que Sémione Ivanovitch. Ces êtres turbulents, ces « mauvais blagueurs » s’étaient ruinés dans l’esprit de la logeuse en se moquant d’elle et de sa situation de veuve sans défense. Sans leur ponctualité à payer leurs loyers, elle n’eût jamais consenti, je ne dis pas à les héberger, mais seulement à les voir...

 

More books from PRB

Cover of the book La vache tachetée by Fédor Dostoïevski
Cover of the book D’Alembert by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Le Théâtre des Chinois by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Raison et Sensibilité (Intégrale, les 4 Livres) by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Scènes d’un naufrage ou La Méduse by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Trois contes russes by Fédor Dostoïevski
Cover of the book De l’Ordre by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Du Dandysme et de George Brummell by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Sainte Lydwine de Schiedam by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Vie et aventures de Martin Chuzzlewit (Intégral, les 2 Volumes) by Fédor Dostoïevski
Cover of the book How To Woo A Woman by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Le Cœur de pierre by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Parallèlement by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Phédon by Fédor Dostoïevski
Cover of the book Une Nuit de Cléopâtre by Fédor Dostoïevski
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy