Les mystères de Paris

( Edition intégrale ) 10 Volumes en 5 Tomes - annoté

Fiction & Literature, Literary, Mystery & Suspense, Romance
Cover of the book Les mystères de Paris by Eugène Sue, C. Gosselin (Paris) 1842-1843
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Author: Eugène Sue ISBN: 1230003149409
Publisher: C. Gosselin (Paris) 1842-1843 Publication: March 23, 2019
Imprint: Language: French
Author: Eugène Sue
ISBN: 1230003149409
Publisher: C. Gosselin (Paris) 1842-1843
Publication: March 23, 2019
Imprint:
Language: French

Rodolphe, personnage mystérieux au début du roman, s’attelle à rétablir une forme de justice sociale dans le Paris du xixe siècle. Il croise donc des travailleurs pauvres aussi bien que des criminels, voulant récompenser les bons et punir les méchants. Les péripéties des héros leur font parcourir Paris et ses environs, décrivant ainsi des lieux types de population : la ferme, l’immeuble du Vieux Paris et les rues.

L’histoire commence dans les ruelles de l’ile de la cité du xixe siècle, Rodolphe, qui semble être un ouvrier assiste à une dispute entre une jeune fille habillée en prostituée et un homme. Il remet l’homme à sa place et une bagarre s’ensuit, Rodolphe a le dessus malgré la force physique de son adversaire.

Rodolphe propose alors à son adversaire de boire un verre pour lui montrer qu’il ne lui en veut pas. C’est l’occasion pour lui d’entendre l’histoire de la vie de son adversaire. Il est surnommé le chourineur car il était apprenti boucher et qu’il égorgeait les bêtes. Lorsqu’il était à l’armée, il s’est emporté contre un sergent et l’a tué. Pour cela il a passé 15 ans au bagne, néanmoins Rodolphe sent qu’il est foncièrement bon et va lui donner sa chance en lui demandant de l’aide.

La jeune fille à qui il est venu en aide a à peine 16 ans. Malgré son histoire difficile, elle chante d’une belle voix, c’est pourquoi on la surnomme la goualeuse. Elle est orpheline et n’a même jamais connu ses parents. Elle a été au service d’une vieille femme acariâtre pour qui elle devait vendre du sucre d’orge et qui la battait. Un jour, elle lui a arraché une dent pour la punir et la jeune fille s’est enfuie. C’est alors qu’elle a été arrêtée et mise en prison, car elle était considérée comme une vagabonde. Elle y a passé presque 10 ans et en est sortie à 16 ans avec un petit pécule correspondant à son salaire pour les travaux de ses années de prison. Une de ses amies de prison, Rigolette, s’est servie (avec son consentement) de cette somme pour acheter quelques meubles, louer une chambre minuscule et faire des travaux de couture pour vivre. Elle s’est rapidement retrouvée sans un sou car, oubliant sa pauvreté, elle a aidé une femme qui venait d’accoucher dans une cave insalubre. Complètement démunie, sans rien pour subsister, elle est devenue la proie d’une tenancière de bar qui l’a contrainte à faire le trottoir (à vérifier).

Rodolphe rachète les dettes de la goualeuse et la fait sortir de Paris. Il la place dans une ferme tenue par une brave femme et ce sont les plus beaux jours de la goualeuse.

Rodolphe n’est pas ce que son costume d’ouvrier laisse paraître et il n’est venu dans les pires quartiers de Paris que parce qu’il recherche des informations sur François Germain, le fils de la fermière chez qui il a placé la goualeuse. Ses recherches lui font rencontrer des gens louches et il finit par être enlevé : il ne devra son salut qu’au chourineur. Rodolphe n’est pas avare et il acheté une boucherie pour placer son sauveur. Ce dernier se rend compte qu’il ne pourra plus égorger comme avant les bêtes et Rodolphe l’envoie alors en Algérie pour y acquérir une ferme.

Pendant ce temps, pour retrouver François Germain, il prend en location l’ancienne chambre que ce dernier a quittée précipitamment. Rodolphe pense qu’il pourra ainsi mieux glaner des renseignements. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Rigolette qui lui explique ses principes d’économies, lui montre que d’occasion on peut acheter pour pas cher tout ce dont un ouvrier a besoin et qu’elle ne demande rien d’autre que le maigre salaire qu’elle retire de ses travaux de couturière. En l’entendant, il l’admire, mais craint aussi pour elle : son budget est si serré que la moindre maladie, la moindre baisse dans ses commandes fera qu’elle se retrouvera à la rue.

Pourtant, malgré cette situation précaire, Rigolette prend sur son nécessaire pour aider une famille d’ouvrier encore plus dans le besoin. Le père taille des pierres précieuses et, suite à un accident, il en perdu une. Pour la rembourser, il a dû emprunter une forte somme à usure à un notaire véreux. Le notaire profite de cette dette pour forcer sa fille à coucher avec lui. La jeune fille résiste et il veut faire arrêter le père pour dettes : il ne doit qu’à l’intervention de Rodolphe qui paye les créanciers de ne pas dormir en prison. Pourtant, sa fille arrive à la dernière minute avec la somme que vient de lui remettre François Germain qui travaille chez le notaire et qui a entendu qu’on allait arrêter l’ouvrier. Il a alors subtilisé la somme dans la caisse de l’étude en pensant la remettre le lendemain, car il a autant d’économies à lui qu’il va mobiliser. Malheureusement pour lui, son vol est détecté par le notaire qui en profite pour porter plainte en parlant d’une somme bien plus forte, ce qui fait qu’il finit en prison où Rigolette se rend le visiter régulièrement et prend peu à peu conscience de son amour pour lui.

Rodolphe a ainsi retrouvé François Germain : il ne lui reste plus qu’à le faire sortir de prison. Pour ce faire, il faut que le notaire retire sa plainte. Il faut aussi qu’il le fasse payer pour avoir envoyé en prison l’ouvrier et pour d’autres spoliations dont il est responsable. Il apprendra ensuite que le notaire est encore coupable de crimes bien plus grands. En effet, il y a 17 ans, Rodolphe a eu une fille avec une jeune fille qui manœuvrait pour qu’il l’épouse, lorsque le père de Rodolphe l’a écartée, elle a confié la fille au notaire pour qu’il la fasse élever en espérant s’en servir plus tard pour faire pression sur Rodolphe. Elle veut en effet à tout prix se faire épouser, puisque Rodolphe, sous ses costumes d’ouvrier redresseur de torts, est le grand-duc d’un État d’Allemagne (on est au milieu du xixe siècle, avant la création de l‘empire de Guillaume Ier). Il est riche à milliards et presque l’équivalent d’un roi.

Le notaire a fait passer l’enfant pour morte lorsqu’elle avait 6 ans, afin de conserver à son profit la rente qu’on lui avait confiée pour assurer l’éducation de la fillette. Il l’a vendue à la chouette d’où elle s’est enfuie. Il n’a retrouvé sa trace que récemment et, pour éviter que son crime ne se sache, il a demandé à ses complices d’enlever la jeune fille et de la noyer. Cette fille n’est autre que la goualeuse qui a été sauvée in extremis par une de ses anciennes compagnes de prison qui l’a repêchée au péril de sa vie et fait soigner par un médecin du village voisin.

Au cours de toutes ces aventures, Rodolphe vient aussi en aide à une femme de son monde à qui il explique que, plutôt que de vouloir prendre un amant pour combler le vide de sa vie (sa belle-mère l’a forcée à épouser un épileptique), elle peut, comme lui, faire le bien autour d’elle. Lorsqu’elle sera veuve quelques mois plus tard, à 22 ans, il finira par lui révéler son amour et l’épouser.

Lorsqu’il retrouve la jeune fille en bonne santé, il n’a qu’une hâte : retourner dans son pays et y reprendre son rang afin que sa fille puisse jouir de tous les privilèges qu’elle n’a jamais eus.

Néanmoins, cela ne réussit pas à la jeune fille, car non seulement elle ne s’y sent pas à sa place, mais en plus, elle ne se sent pas digne de tous les grands personnages qu’elle côtoie. Ainsi, lorsqu’un jeune noble tombe amoureux d’elle, elle le repousse. Elle pense que jamais elle ne sera digne d’aucun homme, surtout après avoir été brièvement une fille publique. En somme, elle était bien plus heureuse dans la ferme, alors qu’elle ne croyait être qu’une protégée de Rodolphe et non une princesse.

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Rodolphe, personnage mystérieux au début du roman, s’attelle à rétablir une forme de justice sociale dans le Paris du xixe siècle. Il croise donc des travailleurs pauvres aussi bien que des criminels, voulant récompenser les bons et punir les méchants. Les péripéties des héros leur font parcourir Paris et ses environs, décrivant ainsi des lieux types de population : la ferme, l’immeuble du Vieux Paris et les rues.

L’histoire commence dans les ruelles de l’ile de la cité du xixe siècle, Rodolphe, qui semble être un ouvrier assiste à une dispute entre une jeune fille habillée en prostituée et un homme. Il remet l’homme à sa place et une bagarre s’ensuit, Rodolphe a le dessus malgré la force physique de son adversaire.

Rodolphe propose alors à son adversaire de boire un verre pour lui montrer qu’il ne lui en veut pas. C’est l’occasion pour lui d’entendre l’histoire de la vie de son adversaire. Il est surnommé le chourineur car il était apprenti boucher et qu’il égorgeait les bêtes. Lorsqu’il était à l’armée, il s’est emporté contre un sergent et l’a tué. Pour cela il a passé 15 ans au bagne, néanmoins Rodolphe sent qu’il est foncièrement bon et va lui donner sa chance en lui demandant de l’aide.

La jeune fille à qui il est venu en aide a à peine 16 ans. Malgré son histoire difficile, elle chante d’une belle voix, c’est pourquoi on la surnomme la goualeuse. Elle est orpheline et n’a même jamais connu ses parents. Elle a été au service d’une vieille femme acariâtre pour qui elle devait vendre du sucre d’orge et qui la battait. Un jour, elle lui a arraché une dent pour la punir et la jeune fille s’est enfuie. C’est alors qu’elle a été arrêtée et mise en prison, car elle était considérée comme une vagabonde. Elle y a passé presque 10 ans et en est sortie à 16 ans avec un petit pécule correspondant à son salaire pour les travaux de ses années de prison. Une de ses amies de prison, Rigolette, s’est servie (avec son consentement) de cette somme pour acheter quelques meubles, louer une chambre minuscule et faire des travaux de couture pour vivre. Elle s’est rapidement retrouvée sans un sou car, oubliant sa pauvreté, elle a aidé une femme qui venait d’accoucher dans une cave insalubre. Complètement démunie, sans rien pour subsister, elle est devenue la proie d’une tenancière de bar qui l’a contrainte à faire le trottoir (à vérifier).

Rodolphe rachète les dettes de la goualeuse et la fait sortir de Paris. Il la place dans une ferme tenue par une brave femme et ce sont les plus beaux jours de la goualeuse.

Rodolphe n’est pas ce que son costume d’ouvrier laisse paraître et il n’est venu dans les pires quartiers de Paris que parce qu’il recherche des informations sur François Germain, le fils de la fermière chez qui il a placé la goualeuse. Ses recherches lui font rencontrer des gens louches et il finit par être enlevé : il ne devra son salut qu’au chourineur. Rodolphe n’est pas avare et il acheté une boucherie pour placer son sauveur. Ce dernier se rend compte qu’il ne pourra plus égorger comme avant les bêtes et Rodolphe l’envoie alors en Algérie pour y acquérir une ferme.

Pendant ce temps, pour retrouver François Germain, il prend en location l’ancienne chambre que ce dernier a quittée précipitamment. Rodolphe pense qu’il pourra ainsi mieux glaner des renseignements. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Rigolette qui lui explique ses principes d’économies, lui montre que d’occasion on peut acheter pour pas cher tout ce dont un ouvrier a besoin et qu’elle ne demande rien d’autre que le maigre salaire qu’elle retire de ses travaux de couturière. En l’entendant, il l’admire, mais craint aussi pour elle : son budget est si serré que la moindre maladie, la moindre baisse dans ses commandes fera qu’elle se retrouvera à la rue.

Pourtant, malgré cette situation précaire, Rigolette prend sur son nécessaire pour aider une famille d’ouvrier encore plus dans le besoin. Le père taille des pierres précieuses et, suite à un accident, il en perdu une. Pour la rembourser, il a dû emprunter une forte somme à usure à un notaire véreux. Le notaire profite de cette dette pour forcer sa fille à coucher avec lui. La jeune fille résiste et il veut faire arrêter le père pour dettes : il ne doit qu’à l’intervention de Rodolphe qui paye les créanciers de ne pas dormir en prison. Pourtant, sa fille arrive à la dernière minute avec la somme que vient de lui remettre François Germain qui travaille chez le notaire et qui a entendu qu’on allait arrêter l’ouvrier. Il a alors subtilisé la somme dans la caisse de l’étude en pensant la remettre le lendemain, car il a autant d’économies à lui qu’il va mobiliser. Malheureusement pour lui, son vol est détecté par le notaire qui en profite pour porter plainte en parlant d’une somme bien plus forte, ce qui fait qu’il finit en prison où Rigolette se rend le visiter régulièrement et prend peu à peu conscience de son amour pour lui.

Rodolphe a ainsi retrouvé François Germain : il ne lui reste plus qu’à le faire sortir de prison. Pour ce faire, il faut que le notaire retire sa plainte. Il faut aussi qu’il le fasse payer pour avoir envoyé en prison l’ouvrier et pour d’autres spoliations dont il est responsable. Il apprendra ensuite que le notaire est encore coupable de crimes bien plus grands. En effet, il y a 17 ans, Rodolphe a eu une fille avec une jeune fille qui manœuvrait pour qu’il l’épouse, lorsque le père de Rodolphe l’a écartée, elle a confié la fille au notaire pour qu’il la fasse élever en espérant s’en servir plus tard pour faire pression sur Rodolphe. Elle veut en effet à tout prix se faire épouser, puisque Rodolphe, sous ses costumes d’ouvrier redresseur de torts, est le grand-duc d’un État d’Allemagne (on est au milieu du xixe siècle, avant la création de l‘empire de Guillaume Ier). Il est riche à milliards et presque l’équivalent d’un roi.

Le notaire a fait passer l’enfant pour morte lorsqu’elle avait 6 ans, afin de conserver à son profit la rente qu’on lui avait confiée pour assurer l’éducation de la fillette. Il l’a vendue à la chouette d’où elle s’est enfuie. Il n’a retrouvé sa trace que récemment et, pour éviter que son crime ne se sache, il a demandé à ses complices d’enlever la jeune fille et de la noyer. Cette fille n’est autre que la goualeuse qui a été sauvée in extremis par une de ses anciennes compagnes de prison qui l’a repêchée au péril de sa vie et fait soigner par un médecin du village voisin.

Au cours de toutes ces aventures, Rodolphe vient aussi en aide à une femme de son monde à qui il explique que, plutôt que de vouloir prendre un amant pour combler le vide de sa vie (sa belle-mère l’a forcée à épouser un épileptique), elle peut, comme lui, faire le bien autour d’elle. Lorsqu’elle sera veuve quelques mois plus tard, à 22 ans, il finira par lui révéler son amour et l’épouser.

Lorsqu’il retrouve la jeune fille en bonne santé, il n’a qu’une hâte : retourner dans son pays et y reprendre son rang afin que sa fille puisse jouir de tous les privilèges qu’elle n’a jamais eus.

Néanmoins, cela ne réussit pas à la jeune fille, car non seulement elle ne s’y sent pas à sa place, mais en plus, elle ne se sent pas digne de tous les grands personnages qu’elle côtoie. Ainsi, lorsqu’un jeune noble tombe amoureux d’elle, elle le repousse. Elle pense que jamais elle ne sera digne d’aucun homme, surtout après avoir été brièvement une fille publique. En somme, elle était bien plus heureuse dans la ferme, alors qu’elle ne croyait être qu’une protégée de Rodolphe et non une princesse.

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