Author: | Walter Scott | ISBN: | 1230001542905 |
Publisher: | Martine Dubouil | Publication: | February 13, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Walter Scott |
ISBN: | 1230001542905 |
Publisher: | Martine Dubouil |
Publication: | February 13, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les armées de la première croisade arrivent peu à peu devant Constantinople. Dans l'état de faiblesse où se trouve son empire, l'empereur Alexis doit rester prudent. Il cherche à éblouir les barons pour se donner de l'importance à leurs yeux, ne reculant ni devant la bassesse ni devant la fausseté. Tandis qu'il les reçoit avec les plus grands honneurs et les couvre d'or, il fait tailler en pièces par ses Turcs ou ses Scythes leurs détachements égarés. Tandis qu'il sert des festins aux chefs, il fait distribuer à leurs troupes de la nourriture avariée, de l'eau polluée, de la farine mêlée de craie, de chaux ou d'autres substances malfaisantes, « car on a véritablement peine à concevoir, dit-il, tout ce que l'estomac d'un Franc peut digérer aisément ».
Estimant qu'ils ne peuvent décemment entamer leur croisade en attaquant un empire qui est le rempart du christianisme, les chefs des croisés acceptent de prêter, bon gré, mal gré, serment d'allégeance à l'empereur : défilant à tour de rôle devant lui, ils le reconnaissent pour « le seigneur suzerain naturel » de toutes les provinces qu'ils vont conquérir. Après que Bohémond a prêté serment, l'empereur tient à le raccompagner pour quelques pas. Un Franc, le comte Robert de Paris, en profite pour s'asseoir sur le trône impérial. Il insulte Alexis, le défie, puis se répand en propos méprisants parce que l'empereur esquive le combat singulier.
Les croisés commencent à traverser le Bosphore. Le soir, Robert pousse la bravade jusqu'à se rendre, en compagnie de son épouse, à un banquet donné par Alexis. En chemin, il est provoqué en un combat les armes à la main par Hereward, un Saxon de la garde varengienne, qui veut venger l'honneur de l'empereur. Méprisant cet adversaire indigne de lui, Robert réserve sa réponse....
Les armées de la première croisade arrivent peu à peu devant Constantinople. Dans l'état de faiblesse où se trouve son empire, l'empereur Alexis doit rester prudent. Il cherche à éblouir les barons pour se donner de l'importance à leurs yeux, ne reculant ni devant la bassesse ni devant la fausseté. Tandis qu'il les reçoit avec les plus grands honneurs et les couvre d'or, il fait tailler en pièces par ses Turcs ou ses Scythes leurs détachements égarés. Tandis qu'il sert des festins aux chefs, il fait distribuer à leurs troupes de la nourriture avariée, de l'eau polluée, de la farine mêlée de craie, de chaux ou d'autres substances malfaisantes, « car on a véritablement peine à concevoir, dit-il, tout ce que l'estomac d'un Franc peut digérer aisément ».
Estimant qu'ils ne peuvent décemment entamer leur croisade en attaquant un empire qui est le rempart du christianisme, les chefs des croisés acceptent de prêter, bon gré, mal gré, serment d'allégeance à l'empereur : défilant à tour de rôle devant lui, ils le reconnaissent pour « le seigneur suzerain naturel » de toutes les provinces qu'ils vont conquérir. Après que Bohémond a prêté serment, l'empereur tient à le raccompagner pour quelques pas. Un Franc, le comte Robert de Paris, en profite pour s'asseoir sur le trône impérial. Il insulte Alexis, le défie, puis se répand en propos méprisants parce que l'empereur esquive le combat singulier.
Les croisés commencent à traverser le Bosphore. Le soir, Robert pousse la bravade jusqu'à se rendre, en compagnie de son épouse, à un banquet donné par Alexis. En chemin, il est provoqué en un combat les armes à la main par Hereward, un Saxon de la garde varengienne, qui veut venger l'honneur de l'empereur. Méprisant cet adversaire indigne de lui, Robert réserve sa réponse....