Author: | Jean-Antoine Chaptal | ISBN: | 1230001301120 |
Publisher: | Eric HELAN | Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jean-Antoine Chaptal |
ISBN: | 1230001301120 |
Publisher: | Eric HELAN |
Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Une fabrique quelconque ne peut prospérer qu’autant qu’elle est établie dans un local bien choisi.
C’est faute d’avoir constaté et calculé d’avance les avantages et les inconvénients de telle ou telle position, qu’on voit tomber, chaque jour, des établissements qui entraînent la ruine des entrepreneurs.
On peut lutter, à la vérité, pendant quelque temps, à force d’économie, d’intelligence et de bonne administration, contre les vices de la localité ; mais, comme les effets d’un mauvais emplacement se répètent, chaque jour, et à chaque instant, ils minent, peu à peu, l’établissement par sa base, et entraînent infailliblement sa chute.
Je pourrais en appeler ici à ces malheureux entrepreneurs qui, chaque jour, ensevelissent leur fortune dans divers établissements : ils vous diraient tous que, séduits par la disposition d’une belle maison, ou par le bas prix de la main-d’œuvre, ou par la beauté d’un cours d’eau, ou par l’abondance du combustible, ils se sont laissé entraîner à former des fabriques, et qu’ils ne se sont aperçus que l’emplacement ne présentait qu’une des conditions nécessaires au succès, que lorsque leur ruine a été consommée...
Une fabrique quelconque ne peut prospérer qu’autant qu’elle est établie dans un local bien choisi.
C’est faute d’avoir constaté et calculé d’avance les avantages et les inconvénients de telle ou telle position, qu’on voit tomber, chaque jour, des établissements qui entraînent la ruine des entrepreneurs.
On peut lutter, à la vérité, pendant quelque temps, à force d’économie, d’intelligence et de bonne administration, contre les vices de la localité ; mais, comme les effets d’un mauvais emplacement se répètent, chaque jour, et à chaque instant, ils minent, peu à peu, l’établissement par sa base, et entraînent infailliblement sa chute.
Je pourrais en appeler ici à ces malheureux entrepreneurs qui, chaque jour, ensevelissent leur fortune dans divers établissements : ils vous diraient tous que, séduits par la disposition d’une belle maison, ou par le bas prix de la main-d’œuvre, ou par la beauté d’un cours d’eau, ou par l’abondance du combustible, ils se sont laissé entraîner à former des fabriques, et qu’ils ne se sont aperçus que l’emplacement ne présentait qu’une des conditions nécessaires au succès, que lorsque leur ruine a été consommée...