Author: | Emile Zola | ISBN: | 1230001577778 |
Publisher: | JBR | Publication: | March 5, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Emile Zola |
ISBN: | 1230001577778 |
Publisher: | JBR |
Publication: | March 5, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
La Joie de vivre (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
*Inclus une courte biographie d'Emile Zola
Descriptif : Près d'Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d'abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l'enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l'oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l'héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer. En 1884, lorsqu'il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c'est pour une part ironiquement que Zola l'intitule La Joie de vivre. Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c'est l'émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c'est un roman psychologique que l'écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice.
Extrait : Pauline s’était levée, et debout devant la fenêtre, elle tâchait de voir. Depuis le potage, elle regardait cette fenêtre s’obscurcir, devenir peu à peu d’un noir d’encre. Maintenant, c’était un mur impénétrable, une masse de ténèbres où tout avait sombré, le ciel, l’eau, le village, l’église elle-même. Sans s’effrayer des plaisanteries de son cousin, elle cherchait la mer, elle était tourmentée du désir de savoir jusqu’où cette eau allait monter ; et elle n’entendait que la clameur grandir, une voix haute, monstrueuse, dont la menace continue s’enflait à chaque minute, au milieu des hurlements du vent et du cinglement des averses. Plus une lueur, pas même une pâleur d’écume, sur le chaos des ombres ; rien que le galop des vagues, fouetté par la tempête, au fond de ce néant.
La Joie de vivre (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
*Inclus une courte biographie d'Emile Zola
Descriptif : Près d'Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d'abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l'enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l'oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l'héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer. En 1884, lorsqu'il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c'est pour une part ironiquement que Zola l'intitule La Joie de vivre. Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c'est l'émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c'est un roman psychologique que l'écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice.
Extrait : Pauline s’était levée, et debout devant la fenêtre, elle tâchait de voir. Depuis le potage, elle regardait cette fenêtre s’obscurcir, devenir peu à peu d’un noir d’encre. Maintenant, c’était un mur impénétrable, une masse de ténèbres où tout avait sombré, le ciel, l’eau, le village, l’église elle-même. Sans s’effrayer des plaisanteries de son cousin, elle cherchait la mer, elle était tourmentée du désir de savoir jusqu’où cette eau allait monter ; et elle n’entendait que la clameur grandir, une voix haute, monstrueuse, dont la menace continue s’enflait à chaque minute, au milieu des hurlements du vent et du cinglement des averses. Plus une lueur, pas même une pâleur d’écume, sur le chaos des ombres ; rien que le galop des vagues, fouetté par la tempête, au fond de ce néant.