L'Art de reconnaître la céramique française et étrangère, terrecuite, faïence, porcelaine, grès, etc., avec les marques et monogrammes...

Les origines de la céramique sont des plus lointaines ; elles datent du premier homme et de ses besoins initiaux, spirituels et matériels. Même, il apparaît que le souci d’idéal domina, au début, la formule strictement utilitaire. C’est du moins ce qui résulte de l’examen des témoins les plus reculés de l’art céramique, voués, pour le plus grand nombre, par leur matière tendre et poreuse, à l’exercice d’un culte, religieux ou esthétique, plutôt qu’à l’utilité domestique.
Aussi bien la terre molle, du limon à l’argile, donna, d’une manière générale, une vie à la forme précédemment figée dans le bois ou la pierre et, cette révélation de la pâle plastique autorisa une souplesse, facilita des corrections qui permirent la réalisation de la beauté comme de la commodité, cette dernière expression plutôt secondaire, répétons-le, dans la pensée primitive.