Author: | Jean Capart | ISBN: | 1230002479163 |
Publisher: | FB Editions | Publication: | August 14, 2018 |
Imprint: | FB Editions | Language: | French |
Author: | Jean Capart |
ISBN: | 1230002479163 |
Publisher: | FB Editions |
Publication: | August 14, 2018 |
Imprint: | FB Editions |
Language: | French |
S’IL faut en croire un historien de la vieille école, l’origine de nos musées remonterait aux environs de l’année 1406. C’est à ce moment qu’Antoine de Bourgogne aurait fondé l’Arsenal de Bruxelles, au château de Coudenberg, pour y grouper les trophées et joyaux de la Maison de nos anciens souverains. Quoi qu’il en soit de cette création quelque peu légendaire, il est sûr que les voyageurs des Pays-Bas, pendant les derniers siècles de l’ancien régime, visitaient l’arsenal et notaient dans leurs itinéraires les pièces les plus curieuses qui avaient retenu leur attention. Citons le berceau dit de Charles-Quint, le manteau de Montezuma, offert au grand empereur par Fernand Cortez, et quelques pièces d’armures ; les premières n’ont jamais quitté notre pays, les dernières nous sont revenues en vertu d’une clause du traité de Saint-Germain. Remarquons que la décision en notre faveur du tribunal d’arbitrage est un précieux argument à faire valoir pour soutenir la continuité de nos musées, à travers les vicissitudes historiques de notre pays.
En 1773, après la suppression de l’Ordre des Jésuites, les collections de l’arsenal furent transférées dans la bibliothèque de l’ancien collège de la Compagnie de Jésus, qui se trouvait rue de la Paille. Plus tard, en 1785, on les plaça à la chambre héraldique, rue Verte.
S’IL faut en croire un historien de la vieille école, l’origine de nos musées remonterait aux environs de l’année 1406. C’est à ce moment qu’Antoine de Bourgogne aurait fondé l’Arsenal de Bruxelles, au château de Coudenberg, pour y grouper les trophées et joyaux de la Maison de nos anciens souverains. Quoi qu’il en soit de cette création quelque peu légendaire, il est sûr que les voyageurs des Pays-Bas, pendant les derniers siècles de l’ancien régime, visitaient l’arsenal et notaient dans leurs itinéraires les pièces les plus curieuses qui avaient retenu leur attention. Citons le berceau dit de Charles-Quint, le manteau de Montezuma, offert au grand empereur par Fernand Cortez, et quelques pièces d’armures ; les premières n’ont jamais quitté notre pays, les dernières nous sont revenues en vertu d’une clause du traité de Saint-Germain. Remarquons que la décision en notre faveur du tribunal d’arbitrage est un précieux argument à faire valoir pour soutenir la continuité de nos musées, à travers les vicissitudes historiques de notre pays.
En 1773, après la suppression de l’Ordre des Jésuites, les collections de l’arsenal furent transférées dans la bibliothèque de l’ancien collège de la Compagnie de Jésus, qui se trouvait rue de la Paille. Plus tard, en 1785, on les plaça à la chambre héraldique, rue Verte.