Author: | Lucien Peytraud | ISBN: | 9791095013013 |
Publisher: | Éditions 14.6 | Publication: | September 1, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Lucien Peytraud |
ISBN: | 9791095013013 |
Publisher: | Éditions 14.6 |
Publication: | September 1, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livret est le chapitre 2 du Livre I, intitulé « LES FRANÇAIS AUX ANTILLES.-LA TRAITE » extrait de L’esclavage aux Antilles françaises avant 1789 de Lucien Peytraud.
Écrit 29 ans à peine après l’abolition de l’esclavage aux Antilles françaises, L’esclavage aux Antilles françaises avant 1789 se caractérise par une écriture fluide et un contenu informatif à partir de documents inédits. Les recherches de l’auteur aux Archives coloniales de Versailles permettent pour la première fois une analyse pertinente de l’organisation du système esclavagiste et de la condition des esclaves à la fin du dix-huitième siècle. Précis et détaillé, l’ouvrage est depuis sa publication une référence fondamentale pour l’étude de l’esclavage et de la traite négrière. Son approche, novatrice au 19ème siècle, met à nu et questionne un système tout juste aboli. . Il est aujourd’hui proposé en format numérique par les Editions 14.6, www.editions14-6.com.
Extrait :
« Ainsi les Anglais, c’est triste à dire, venaient de nous donner l’exemple de la manière dont nous pouvions tirer parti de nos propres possessions. Mais ils s’attachaient en même temps à nous en ôter les facilités. En effet, s’ils nous rendaient, par le traité de Paris (1763), la Guadeloupe, la Martinique, Marie-Galante, la Désirade, plus une des îles neutres, Sainte-Lucie, ils nous réduisirent, sur les côtes d’Afrique, à nos comptoirs de Gorée et de Juda, en vue de nous empêcher de rivaliser comme autrefois avec eux pour le commerce de la traite. Alors donc qu’il aurait fallu réparer les pertes de la guerre et donner un plus grand développement à l’exploitation du sol, la traite française était presque anéantie et à reconstituer entièrement. Les Compagnies et les particuliers paraissent renoncer à la faire, le gouverneur de la Martinique se hasarde à demander que le roi y emploie ses propres vaisseaux. Mais le Ministre trouve ce projet inacceptable ; il est d’avis que, « si les colons manquent de nègres, c’est que les nègres anciens ne sont pas encore payés. »
Ce livret est le chapitre 2 du Livre I, intitulé « LES FRANÇAIS AUX ANTILLES.-LA TRAITE » extrait de L’esclavage aux Antilles françaises avant 1789 de Lucien Peytraud.
Écrit 29 ans à peine après l’abolition de l’esclavage aux Antilles françaises, L’esclavage aux Antilles françaises avant 1789 se caractérise par une écriture fluide et un contenu informatif à partir de documents inédits. Les recherches de l’auteur aux Archives coloniales de Versailles permettent pour la première fois une analyse pertinente de l’organisation du système esclavagiste et de la condition des esclaves à la fin du dix-huitième siècle. Précis et détaillé, l’ouvrage est depuis sa publication une référence fondamentale pour l’étude de l’esclavage et de la traite négrière. Son approche, novatrice au 19ème siècle, met à nu et questionne un système tout juste aboli. . Il est aujourd’hui proposé en format numérique par les Editions 14.6, www.editions14-6.com.
Extrait :
« Ainsi les Anglais, c’est triste à dire, venaient de nous donner l’exemple de la manière dont nous pouvions tirer parti de nos propres possessions. Mais ils s’attachaient en même temps à nous en ôter les facilités. En effet, s’ils nous rendaient, par le traité de Paris (1763), la Guadeloupe, la Martinique, Marie-Galante, la Désirade, plus une des îles neutres, Sainte-Lucie, ils nous réduisirent, sur les côtes d’Afrique, à nos comptoirs de Gorée et de Juda, en vue de nous empêcher de rivaliser comme autrefois avec eux pour le commerce de la traite. Alors donc qu’il aurait fallu réparer les pertes de la guerre et donner un plus grand développement à l’exploitation du sol, la traite française était presque anéantie et à reconstituer entièrement. Les Compagnies et les particuliers paraissent renoncer à la faire, le gouverneur de la Martinique se hasarde à demander que le roi y emploie ses propres vaisseaux. Mais le Ministre trouve ce projet inacceptable ; il est d’avis que, « si les colons manquent de nègres, c’est que les nègres anciens ne sont pas encore payés. »