Author: | François Jollivet Castelot | ISBN: | 1230001862546 |
Publisher: | Sibelahouel | Publication: | September 8, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | François Jollivet Castelot |
ISBN: | 1230001862546 |
Publisher: | Sibelahouel |
Publication: | September 8, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ouvrage complet 442 pages
Édition 1897
« Jadis, la Science était vivante, c’est-à-dire qu’elle était organisée dans la moindre de ses sections en corps, âme et esprit, et qu’à côté de la partie physique, du cadavre, il y avait toujours une partie métaphysique. L’étude des sciences était donc autant une question religieuse qu’une question intellectuelle, et les travaux d’oratoire appuyaient et illuminaient les travaux de laboratoire. Telle est la raison des sanctuaires d’Égypte et du titre de prêtre dont s’honoraient les savants. – Chaque science, constituée en Thèse, Antithèse et Synthèse, vivait réellement en une Mathèse complète. Tous ces mots paraîtront incompréhensibles à beaucoup de contemporains ; aussi les expliquerons-nous de notre mieux.
Prenons comme exemple l’Alchimie. Dire que l’Alchimie est le premier balbutiement de la saine Chimie, c’est écouter les rêveries des encyclopédistes et de leurs successeurs et remplacer l’enquête sérieuse par des phrases sonores.
Dans les sanctuaires anciens, la Nature était étudiée dans son Corps, dans sa Vie et dans son Esprit, et le tout formait une seule et unique science. L’étude du Corps enseignait les lois de l’organisation universelle, aussi bien sociale que naturelle ; l’étude de la Vie permettait de saisir les lois de transformation et donnait à l’adepte le pouvoir de transmuer les métaux vils en métaux parfaits et les animaux et les végétaux sauvages en animaux et végétaux utilisables pour l’homme ; enfin, l’étude de l’Esprit permettait de saisir les lois de création et donnait à l’adepte le pouvoir, non pas seulement de transformer, mais de créer des êtres vivants dans certaines conditions.
Aux XIV°, XV° et surtout XVI° siècles de notre ère, une réaction, depuis longtemps menaçante, se produisit progressivement. Tout la partie Physique des sciences, tout ce qui avait rapport au cadavre devint l’objet exclusif de l’étude des écoles officielles de science et toute la partie métaphysique (Vie et Esprit) fut rejetée loin des centres officiels d’enseignement sous le nom de SCIENCES OCCULTES. … »
Ouvrage complet 442 pages
Édition 1897
« Jadis, la Science était vivante, c’est-à-dire qu’elle était organisée dans la moindre de ses sections en corps, âme et esprit, et qu’à côté de la partie physique, du cadavre, il y avait toujours une partie métaphysique. L’étude des sciences était donc autant une question religieuse qu’une question intellectuelle, et les travaux d’oratoire appuyaient et illuminaient les travaux de laboratoire. Telle est la raison des sanctuaires d’Égypte et du titre de prêtre dont s’honoraient les savants. – Chaque science, constituée en Thèse, Antithèse et Synthèse, vivait réellement en une Mathèse complète. Tous ces mots paraîtront incompréhensibles à beaucoup de contemporains ; aussi les expliquerons-nous de notre mieux.
Prenons comme exemple l’Alchimie. Dire que l’Alchimie est le premier balbutiement de la saine Chimie, c’est écouter les rêveries des encyclopédistes et de leurs successeurs et remplacer l’enquête sérieuse par des phrases sonores.
Dans les sanctuaires anciens, la Nature était étudiée dans son Corps, dans sa Vie et dans son Esprit, et le tout formait une seule et unique science. L’étude du Corps enseignait les lois de l’organisation universelle, aussi bien sociale que naturelle ; l’étude de la Vie permettait de saisir les lois de transformation et donnait à l’adepte le pouvoir de transmuer les métaux vils en métaux parfaits et les animaux et les végétaux sauvages en animaux et végétaux utilisables pour l’homme ; enfin, l’étude de l’Esprit permettait de saisir les lois de création et donnait à l’adepte le pouvoir, non pas seulement de transformer, mais de créer des êtres vivants dans certaines conditions.
Aux XIV°, XV° et surtout XVI° siècles de notre ère, une réaction, depuis longtemps menaçante, se produisit progressivement. Tout la partie Physique des sciences, tout ce qui avait rapport au cadavre devint l’objet exclusif de l’étude des écoles officielles de science et toute la partie métaphysique (Vie et Esprit) fut rejetée loin des centres officiels d’enseignement sous le nom de SCIENCES OCCULTES. … »