Théâtre complet

Suivi de " Les Monologues " ( Edition intégrale ) annoté

Nonfiction, Entertainment, Theatre, Comedy, Fiction & Literature, Drama
Cover of the book Théâtre complet by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin, Paris : 1882 - 1916
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Author: Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin ISBN: 1230003229408
Publisher: Paris : 1882 - 1916 Publication: May 14, 2019
Imprint: Language: French
Author: Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
ISBN: 1230003229408
Publisher: Paris : 1882 - 1916
Publication: May 14, 2019
Imprint:
Language: French

1911 : Mais n’te promène donc pas toute nue !

Le député Ventroux doit recevoir un important industriel, M. Hochepaix, par ailleurs maire de Moussillon-les-Indrets et adversaire politique. Il tente de convaincre sa femme, Clarisse, d’arrêter de se promener en tenue légère dans l’appartement comme elle en a pris l’habitude. Il ne cesse de lui répéter « Mais n’te promène donc pas toute nue !« .

Une dispute éclate entre les époux qu’arbitrent malgré eux Hochepaix, et le valet de Clarisse, Victor. Lorsqu’une guêpe s’en mêle et pique Clarisse à la fesse, celle-ci s’affole… Elle prend pour le médecin, Romain de Jaival, journaliste du Figaro, chargé de réaliser une interview du député.

À qui ma femme ? Pièces inédites

Marcassol est propriétaire d’un immeuble. Parmi ses locataires il y a Trémollet, dont l’agence matrimoniale bat de l’aile et Sonia Kaskoff, dont Marcassol est épris et pense qu’il a pris la place de Lagaulardière.

Marcassol, après un an de mariage, est lassé par sa femme, Clarisse, qui a changé. D’une femme « originale, capricieuse, fantasque », elle s’est transformé en « mouton, un pot-au-feu ! ». A l’époque, elle avait accepté le mariage à une condition : » Vous ne m’êtes pas antipathique, mais vous n’avez aucun rapport avec le mari que j’avais rêvé. Eh bien ! si je le rencontre jamais, nous divorcerons et je l’épouse. »

Alors, Marcassol part à la recherche du mari idéal pour sa femme. Il demande à Trémollet de l’aider. Edgar, un ami d’enfance de Clarisse, réapparaît opportunément dans la vie de cette dernière. Lagaulardière, évincé par Sonia, est également sur les rangs.

Evidemment les choses ne se déroulent pas comme prévu par Marcassol. Dans la plus pure tradition du vaudeville, les rebondissements se succèdent et Jenny, la femme de chambre de Clarisse, y met son grain de sel.

1911 : Cent millions qui tombent

John, domestique de Paulette, cocotte peu agréable avec les gens de maison, essaie de convaincre ses collègues, Isidore et Philomèle de se rebeller quand leur maîtresse arrive. Son amant d’un soir Snobinet, un comédien du théâtre Sarah Bernhardt, est encore dans la chambre quand soudain Serge, qui entretient Philomèle, arrive de manière impromptue de Monte-Carlo. Snobinet essaie de se cacher comme il peut. Il termine sous une table, Serge étant persuadé qu’il s’agit du chien de la maison. Serge découvre qu’il a été trahi, mais son courroux est de courte durée : il apprend à Paulette qu’il est ruiné. Il va falloir qu’ils trouvent d’autres arrangements… Des amis de Paulette arrivent pour le déjeuner quand un message arrive pour le domestique Isidore: il vient d’hériter de cent millions… Toutes les relations sociales se trouvent bouleversées par cette nouvelle.

1890 : C’est une femme du monde

Un maître d’hôtel expérimenté (Alfred) et sa femme, la caissière (Philomèle), préparent l’arrivée de couples, accueillis dans les cabinets particuliers d’un restaurant. Deux amis (Paturon et Gigolet) s’y retrouvent par hasard lors d’un rendez-vous galant avec des « cocottes » (Pervenche et Giboulette), qui tentent maladroitement de se faire passer pour d’honorables femmes du monde…

1892 : Champignol malgré lui

Saint Florimond, jeune homme amoureux d’une femme mariée, Madame Champignol, prend la place du mari, pour sauver l’honneur de sa maîtresse. À la caserne où l’amant a été malgré lui rejoindre son rival, la présence de ces deux Champignol, et l’angoisse d’une femme prête à tout pour éviter le déhonneur, entraîne une série de quiproquos…

1888 : Chat en poche

Pacarel a fait fortune dans le sucre. Il veut monter un opéra composé par sa propre fille et fait venir un célèbre ténor de l’opéra de Bordeaux. Débarque alors un jeune Bordelais qui n’est pas celui qu’espérait Pacarel : il s’agit du fils de son ami Duffausset venu faire ses études de droit à Paris. Pacarel, le prenant pour le ténor en question, lui fait signer un contrat. Le jeune Duffausset s’éprend de Marthe, la femme de Pacarel, croyant que c’est Amandine, la femme de son ami Landerneau. Quant à Julie, la fille de Pacarel, elle s’éprend du prétendu ténor, rejetant le mari choisi par son père.

1887 : Deux Coqs pour une poule

Deux hommes courtisent la même femme, Cora, une comtesse américaine. Elle choisit de se marier avec le premier, Roger de Lerigny, qui a fait sa demande en premier… Comme les Carabiniers d’Offenbach, Robert Tristan arrive trop tard et provoque son rival en duel. Mais rapidement le futur époux se rend compte que la liberté des femmes américaines ne lui convient pas.

1897 : Dormez, je le veux !

Justin est domestique chez Boriquet. Il a des talents d’hypnotiseur qu’il utilise avec son maître pour lui faire accomplir des tâches ménagères à sa place. Il montre ses talents à un autre valet Eloi. Mais Boriquet projette de se marier. Justin va tout mettre en oeuvre pour empêcher ce mariage. Malheureusement pour lui, le père de la fiancée, Emilienne, n’est autre que le Docteur Valencourt médecin spécialiste en hypnose et magnétisme, la « gloire de l’école de Nancy » !

Une courte comédie de boulevard qui joue sur le comique de situation et inverse, pendant quelques instants, les relations entre valets et maîtres

1908 : Feu la mère de Madame

Lucien, rentré tard du bal des Quat’z’Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. Au moment où les deux époux se couchent, un valet sonne à la porte, porteur d’une bien terrible nouvelle : la mère de Madame est morte.

Alors que tout le monde s’active pour se rendre chez la mère de Madame, le couple apprend que le valet vient de commettre une horrible méprise : il s’est trompé d’adresse, c’est la mère des voisins qui est morte ! Le valet est vivement chassé et les deux époux repartent de plus belle dans une scène de ménage…

1889 : Fiancés en herbe

Deux enfants, un garçon et une fille, discutent de leur avenir tout en essayant d’apprendre une fable de La Fontaine…

Le recueil des oeuvres complètes de Feydeau mentionne que deux jeunes enfants, la petit Duhamel et la petite Stehlé ont interprété les rôles. Il est mentionné que la petite Stehlé était élève de Mlle Scriwaneck, l’occasion de mettre un coup de projecteur sur cette comédienne, tombée dans l’oubli.

1883 : Gibier de potence

Plumard, mari trompé de Pépita, décide de faire venir la police pour constater les faits. Taupinier, l’amant, arrive, mais Pépita le renvoie chercher le journal et une broche en forme de chien qu’elle a égarée la veille. Arrive Lemercier, un instituteur qui pense avoir trouvé le « chien » de Pépita. Taupinier revient avec le journal dans lequel on parle d’un dangereux tueur qui ressemble étrangement à Lemercier.

Hortense a dit: “Je m’en fous !”

Journée de folie dans le cabinet du dentiste, Follbraguet. Hortense, la domestique, a osé dire à Madame Follbraguet » Je m’en fous! « . Elle veut la mettre à la porte.

1914 : Je ne trompe pas mon mari

Dans un hôtel à Châtel-Sancy en Auvergne, se croisent Saint Franquet, célibataire ; son ancienne maîtresse Bichon ; Monsieur Plantarède qui tombe amoureux de Bichon ; Mme Plantarède dont est épris Saint Franquet et l’ami de la famille, Des Saugette ; Dotty, jeune anglaise tyrannique et millionnaire qui tombe amoureuse de Saint Franquet et l’ami de Dotty, Tommy.

Mme Plantarède ne trompe pas son mari, mais quand elle apprend que son mari est en train de la tromper avec Bichon, elle se précipite chez Saint Franquet… alors que Dotty demande en mariage Saint Franquet…

1905 : L’Âge d’or

Follentin, est un fonctionnaire râleur qui ne cesse de maugréer contre son époque. Il vient d’hériter d’une grosse somme et a engagé des dépenses, mais malheureusement l’héritage ne lui sera pas versé dans l’immédiat…Les difficultés se multiplient et n’a qu’un seul souhait changer d’époque. Sur les conseils de sa femme et de sa fille, il se résout à aller se coucher et s’endort en écoutant sa fille lui lire le roman de Dumas La Reine Margot.

Le Temps exauce son désir : Follentin est projeté d’abord au 16ème siècle en pleine nuit de la St Barthélemy et atterrit directement dans le lit de la Reine Margot ! C’est le coup de foudre et voilà Follentin chantant un duo d’amour avec la nouvelle Reine de Navarre. On retrouve alors une situation à la Feydeau, mais l’amant vient du futur, la femme est la Reine Margot et le mari trompé Henri IV ! Mais très vite les événements tournent mal, il blesse Henri IV lors d’un duel. Le Temps le transporte alors sous Louis XV à qui il enseigne la façon de fumer le cigare et tombe amoureux de la Marquise de Pompadour. Mais à nouveau tout se complique : Follentin conjure le Temps de l’emmener vers le futur. Il se retrouve en l’an 2000: le féminisme triomphe, les voitures roulent si vite qu’on ne les voit même plus et le luxe absolu est de vivre aux derniers étages des immeubles car l’on bénéficie de terrasses verdoyantes. La publicité est partout ! Le périple invraisemblable de Follentin s’achève dans une orgie explosive.

1878 : L’amour doit se taire Pièces inédites

René va bientôt épouser Germaine. Malheureusement le nom de sa mère, Mme de Sorges, « a été calomnié indignement par un journaliste infâme… un de ces écrivassiers tarés qui trouvent un renom facile en versant le venin sur tout ce qu’il y a de saint et de respectable ». René doit se battre en duel pour laver l’honneur de sa mère.

1884 : L’Homme de paille Pièces inédites

Deux hommes se présentent chez La Citoyenne Marie pour l’épouser. La veille, celle-ci a passé une annonce : elle cherche un homme de paille en vue des prochaines élections (la présidence du Parti Radical-Libéral-Social)…

La porte est ouverte, Marie n’est pas là : les deux prétendants Farlane et Salmèque vont se prendre réciproquement pour La Citoyenne. Ils se charment, se flattent, et finissent par se demander en mariage.

1894 : L’Hôtel du libre échange

Pinglet, entrepreneur en bâtiment marié à une femme peu séduisante, est épris de l’épouse de son ami et associé, l’architecte Paillardin. Celui-ci devant s’absenter, Mme Paillardin, lassée de l’attitude cavalière de son mari, accepte le rendez-vous secret que lui fixe Pinglet. Les deux terminent leur soirée dans un hôtel de dernier ordre, l’hôtel du libre échange. Ce qu’ils ignorent, c’est que Paillardin s’y trouve également. De plus, personne ne se doute que l’hôtel est aussi le lieu de rendez-vous de la bonne de Pinglet et du neveu de Paillardin. Enfin, personne ne sait que Mathieu, un ami de province descendu à Paris avec ses trois filles, loge lui aussi à l’hôtel du libre échange. La table est donc mise pour que se multiplient mensonges et quiproquos.

1899 : La dame de chez Maxim

Le docteur Petypon n’est pas un noceur mais, entraîné par son ami Mongicourt, il a fait la bombe jusqu’au petit matin ; et à midi il dort encore. Mongicourt, l’ami, le découvre sous un canapé renversé. Surgit une jeune femme en chemise de jour, la Môme Crevette, danseuse au Moulin Rouge.

Une scène de La Dame de chez Maxim.

Le général Petypon, oncle à héritage, débarque à l’improviste, de retour d’Afrique. Ne se doutant pas des frasques de son neveu, il prend la Môme pour l’épouse de celui-ci. Petypon laisse son oncle dans l’erreur. Le général est là pour inviter son neveu au mariage de sa nièce Clémentine, dans son château en Touraine. Le docteur se voit contraint d’emmener la Môme avec lui…

Gabrielle, l’épouse du docteur, reçoit tardivement la lettre qui lui annonce le mariage. Elle part à son tour pour la Touraine. Mongicourt, apprenant le départ de Gabrielle, y part lui aussi.

Tous se retrouvent au château, où la Môme avec ses manières lestes sème un charmant désordre. Les dames de province, prenant la Môme pour une Parisienne, se mettent, par snobisme, à l’imiter : « Et allez donc, c’est pas mon père ! ». Dans un coin, un militaire se demande où il a déjà vu cette dame.

1902 : La Duchesse des Folies-Bergère

La môme Crevette s’est mariée à un Duc d’Ocarnie, qui ignore tout de son ancienne vie. Lorsque le roi d’Orcanie abdique en faveur de son fils, une délégation est envoyée à Paris pour chercher le prince, qui y fait ses études.

Prise dans la fièvre d’une fête parisienne, la Duchesse renoue avec ses amis d’antan : confusions d’identité et impostures se multiplient.

Feydeau joue avec des décors complexes, mais également avec la langue (l’argot des lycéens, l’anglais d’un jeune pensionnaire, la langue d’Ocranie…)

1887 : La Lycéenne

Monsieur et Madame Bichu veulent marier leur fille, Finette, lycéenne de 17 ans à Saboulot, un professeur de physique de 47 ans. Finette refuse ce mariage : elle est amoureuse d’Apollon Bouvard, jeune peintre désargenté, qui s’introduit dans la maison de la jeune fille au moment de la signature du contrat de mariage. Apollon et Finette font tout pour empêcher cette signature : Finette est renvoyée au pensionnat, où elle provoque la révolte des lycéennes…

Un vaudeville opérette dans lequel les jeunes filles prennent les armes et refusent les mariages arrangés…

1904 : La main passe !

Alors qu’il veut enregistrer un message pour le mariage de sa sœur, Chanal reçoit la visite de Massenay qui veut lui louer un pied à terre. En réalité, il est l’amant de sa femme, dont est aussi amoureux le député Coustouillu. L’enregistreur restitue au mari les propos passionnés des deux amants. Chanal croit qu’il s’agit du timide député Coustouillu et l’envoie consommer l’adultère 21 rue du Colisée, où se trouvent Madame Chanal et son amant. Ceux-ci se sont endormis trop longtemps et se trouvent en situation délicate vis-à-vis de leurs conjoints respectifs. Survient Hubertin, ami de Chanal, qui, dans son ivresse, s’est trompé d’appartement. Finalement, maris trompés, amants et femmes trouvent des arrangements : divorces et remariages… jusqu’à ce que l’ancien mari réapparaisse, et que la nouvelle Mme Massenay affirme à son ancien mari Chanal : « Ah ! Je n’ai pas su t’apprécier, vois-tu… Si les maris pouvaient laisser leurs femmes avoir un ou deux amants pour leur permettre de comparer, il y aurait beaucoup plus de femmes fidèles ! … »

La Mi-carême Conte

1907 : La Puce à l’oreille

Raymonde soupçonne son mari, M. Chandebise, de la tromper à l’hôtel du « Minet-Galant ». Elle entreprend de le démasquer en se faisant passer pour la maîtresse supposée et en convoquant son mari à un rendez-vous dans ce fameux hôtel. Mais Chandebise avoue à son médecin, Finache, qu’il se détourne de madame parce qu’il souffre de « pannes » et décide d’envoyer à sa place Tournel qui, Chandebise ne le sait pas, est follement épris de sa femme. Le jeu des circonstances et des prétextes fait que tous se retrouvent à l’hôtel du Minet-Galant. Cet hôtel a la particularité de disposer de chambres avec des « lits sur tournette » : au cas où la police débarquerait, il suffit aux amants surpris de presser sur un bouton pour que leur lit disparaisse derrière le mur et soit remplacé par un autre lit.

1889 : L’Affaire Edouard

Edouard mène une cour assidue auprès de Gabrielle, l’épouse de son ami Charançon, qui lui-même est très épris de Miranda. Lors d’un dîner intime entre Gabrielle et Edouard, un Commissaire entre par erreur dans le cabinet privé et Gabrielle le gifle. Or Charançon est avocat. Ignorant que c’est sa femme qui est l’accusée, il se fait fort de défendre Edouard et sa maîtresse devant le tribunal correctionnel.

1906 : Le Bourgeon

La pièce se situe dans un manoir de la Bretagne catholique profonde où la pieuse comtesse de Plounidec convoque sa famille autour de l’abbé et du médecin réunis pour guérir la neurasthénie de son fils, le pâle Maurice. Le médecin diagnostique la maladie du « bourgeon » :

« Mais ne comprenez-vous pas, madame, que ce qui travaille cet enfant, c’est sa jeunesse, c’est son printemps ! ne comprenez-vous pas qu’il subit la loi de la nature, commune à tous les êtres, commune aux oiseaux, aux fleurs, aux arbres, à tout ce qui a une vie ? C’est le bourgeon qui crrrève de sève jusqu’à éclater. »

Accablée, la comtesse finit par demander conseil à d’Etiennette, une Cocotte sauvée de la noyade par son fils. Mais Etiennette voue un amour inconditionnel à son sauveur Maurice, et se voit telle Madeleine avec le Christ.

Si les deux premiers actes sont assez grivois, le troisième est proche du drame avec le personnage particulièrement émouvant d’Etiennette.

Feydeau se joue de l’hypocrisie bourgeoise mais au final la morale est sauve… Tel le personnage du Marquis de Laroche-Tourmel, il est libéral, légèrement anticlérical, bienveillant à l’égard de la jeunesse et du plaisir… mais le Marquis s’opposera très clairement au mariage de son neveu avec Etiennette.

1909 : Le Circuit

Le premier acte se déroule dans le bureau-magasin de vente du garage Grosbois. Le mécanicien Etienne a un rêve : celui de participer à une course automobile. Il est amoureux de Gabrielle, la nièce de la patronne (en réalité sa fille). Rudebeuf, le fameux constructeur automobile est également tombé amoureux de Gabrielle et propose un marché : Etienne pourra courir sur sa voiture si il lui laisse Gabrielle. Mais Etienne refuse tout net, d’autant plus que Gabrielle et lui se sont mariés en cachette…. Arrive Le Brison, également un constructeur automobile qui propose à Etienne de courir, poussé par sa maîtresse Phèdre, qui a le béguin pour Etienne…

A l’acte deux, tous les protagonistes se retrouvent dans un château contenant une pièce secrète, où l’on peut voir à l’intérieur sans être vu… Etienne se retrouve piégé par Phèdre dans cette pièce en situation délicate ; Gabrielle le surprend et pour se venger part avec Rudebeuf…

Le troisième acte a pour décor un lieu inhabituel au théâtre : le circuit automobile breton de Ker-Kerzoec… où concourent la Rudebeuf et la Le Brison mais aussi une Renault, une Itala, une Panhard, une Brasier, une Mercedes….

1896 : Le Dindon

Vatelin et sa femme Lucienne s’aiment. Rédillon, un ami du couple, courtise Lucienne depuis des années. Pontagnac, coureur de jupons notoire, a poursuivi Lucienne jusque chez elle et découvre que son mari n’est autre de son ami Vatelin, qui prend la situation avec humour. Tout se gâte quand revient Maggy, une ancienne maîtresse anglaise de Vatelin, qui menace de se suicider s’il lui refuse un rendez-vous. Lucienne a toujours juré qu’elle prendrait un amant sitôt prouvée l’infidélité de son mari. La mécanique est en place : qui sera le dindon de la farce ?…

1890 : Le Mariage de Barillon

Barillon, un quadragénaire, se réjouit à l’idée d’épouser Virginie, tout juste 18 ans… Mais, il se retrouve, à la suite d’une erreur de transcription à la mairie, officiellement marié à sa belle-mère,

la redoutable Madame Jambart, aux sens exacerbés par deux années de veuvage. Cette situation fait le bonheur du jeune Surcouf, amoureux de Virginie quand le premier mari de Madame

Jambart, que l’on croyait mort en mer, revient…

1894 : Le Ruban

Le docteur Paginet, qui mène des recherches pour montrer que les microbes n’existent pas, attend avec impatience que le ministre lui décerne la Croix de la légion d’honneur en hommage à ses travaux. Afin d’accélérer le processus, Paginet envisage de marier sa nièce Simone à Plumarel. En effet ce dernier, neveu d’un ministre, a promis au docteur d’intervenir en sa faveur. Malheureusement Simone ne ressent rien pour Plumarel et est plutôt amoureuse de Dardillon.

L’intervention de Plumarel semble porter fruit : les journaux annoncent que le docteur est décoré de la Légion d’Honneur. Mais cette nouvelle est fausse : c’est Madame Paginet qui, en raison de ses activités philanthropiques, doit recevoir une décoration.

1892 : Le système Ribadier

Depuis qu’Angèle a découvert un carnet où son premier mari, Robineau, notait méticuleusement ses conquêtes (365 en 8 ans) et les subterfuges pour tromper sa femme, elle est une jalousie maladive vis-à-vis de son deuxième époux, Ribadier. Mais, Ribadier a un talent particulier et infaillible : lorsqu’il veut rejoindre une de ses maîtresses, il utilise ses dons d’hypnotiseur pour endormir sa femme.

Jusqu’au jour où il se confie maladroitement à Aristide Thommereux, son ami commun avec Robineau, revenu d’un exil de plusieurs années à Batavia. Il ignore tout de l’amour que Thommereux porte à Angèle, raison de son exil par-delà les mers…

Profitant d’une escapade de Ribadier, Thommereux réveille Angèle pour lui réitérer sa flamme… C’est à ce moment-là que Ribadier revient en catastrophe, poursuivi par monsieur Savinet, mari de Thérèse, sa maîtresse du moment.

1911 : Léonie est en avance ou le mal joli

Léonie est sur le point d’accoucher, avec un mois d’avance. Son mari, Monsieur Toudoux, subit reproches, de caprices et de mesquineries de la part de sa jeune épouse, de ses beaux-parents, les Champrinet qui avaient désapprouvé le mariage et de la sage-femme, la redoutable Madame Virtuel. Le malheureux époux doit même accepter de se coiffer d’un pot de chambre.

1888 : Les Fiancés de Loches

Eugène, pharmacien à Loches, son frère, et sa soeur, sont montés à Paris pour tenter de se marier. Pensant être dans une agence matrimoniale, ils débarquent dans un bureau de placement et sont recrutés comme domestiques chez le Docteur Saint Galmier, directeur du Louvre-Hydrothérapique, premier établissement de Paris pour le traitement des maladies nerveuses. Ils prennent le docteur, sa soeur et sa fiancée pour leurs promis. L’irruption de Michette, l’ancienne maîtresse du docteur ajoute aux quiproquos, tandis que Saint Galmier prend ces drôles de domestiques pour des fous échappés de l’asile.

Les Monologues

1 La petite révoltée 1880

2 Le mouchoir 1881

3 Un coup de tête 1882

4 J’ai mal aux dents

5 Trop Vieux

6 Un monsieur qui n’aime pas les monologues 1882

7 Aux antipodes 1883

8 Patte en l’air 1883

9 Le petit ménage 1883

10 Le potache 1882

11 Le billet de mille.

12 Les Célèbres 1884

13 Le volontaire 1884

14 Le colis 1885

15 Les réformes

16 L’homme économe

17 L’homme intègre 1886

18 Les enfants 1887

19 Tout à Brown-Séquard !…

20 Le Juré

21 Un monsieur qui est condamné à mort 1899

22 Complainte du pauv’propriétaire 1916

1896 : Les Pavés de l’ours

Lucien doit rompre avec Dora, sa maîtresse, pour épouser la riche fille de sa marraine. Il fait venir de Belgique, un valet, Bretel qui va multiplier les impairs…

1894 : L’Hôtel du libre échange

Pinglet, entrepreneur en bâtiment marié à une femme peu séduisante, est épris de l’épouse de son ami et associé, l’architecte Paillardin. Celui-ci devant s’absenter, Mme Paillardin, lassée de l’attitude cavalière de son mari, accepte le rendez-vous secret que lui fixe Pinglet. Les deux terminent leur soirée dans un hôtel de dernier ordre, l’hôtel du libre échange. Ce qu’ils ignorent, c’est que Paillardin s’y trouve également. De plus, personne ne se doute que l’hôtel est aussi le lieu de rendez-vous de la bonne de Pinglet et du neveu de Paillardin. Enfin, personne ne sait que Mathieu, un ami de province descendu à Paris avec ses trois filles, loge lui aussi à l’hôtel du libre échange. La table est donc mise pour que se multiplient mensonges et quiproquos.

1892 : Monsieur chasse !

Duchotel, passionné de chasse, laisse son épouse Léontine en compagnie de son ami, le médecin Moricet, très amoureux de la jeune femme. Mais Léontine se refuse à lui, tant que son mari lui restera fidèle. Or, elle finit par découvrir que son époux lui ment : il ne va pas à la chasse… Duchotel a en réalité pour maîtresse la femme de son ami Cassagne, qui veut prendre en flagrant délit sa femme infidèle.

Monsieur Nounou Pièces inédites

Monsieur et Madame Veauluisant ont décidé de renvoyer la nourrice Justine à cause de la légèreté de ses mœurs, et de la remplacer par une autre. Un jeune clerc de notaire, Balivet, amoureux de Justine, arrive et essaie de la séduire. Mais le domestique Médard le surprend et menace de le tuer. Le clerc de notaire se réfugie dans la chambre de Justine et en ressort habillé en nourrice.

1894 : Notre futur

Henriette de Tréville, jeune veuve, a organisé un bal et espère que Monsieur de Neyriss lui demandera sa main. Sa cousine Valentine, innocente jeune fille, arrive en avance pour lui révéler qu’elle est amoureuse. Elles parlent d’amour et de leurs futurs époux. Quand Valentine dévoile le nom de son prétendant, Henriette découvre qu’il s’agit du même homme. Mais le journal annonce le prochain mariage de Monsieur de Neyriss avec une riche héritière. Les deux femmes se réconcilient.

1908 : Occupe-toi d’Amélie

Marcel Courbois a des soucis d’argent mais il héritera lorsqu’il se mariera : il organise donc un faux mariage avec Amélie d’Avranche, qui s’appelle en réalité Amélie Pochet, une ancienne bonne devenue cocotte, la maîtresse du meilleur ami de Marcel, le lieutenant Étienne Milledieu. Etienne accepte cette mascarade mais lui demande en échange de s’occuper d’Amélie pendant ses obligations militaires. Monsieur Van Putzeboum, parrain de Marcel Courbois, débarque par surprise à Paris pour assister au mariage de son neveu avec Amélie d’Avranche, alors que Marcel et Amélie ont passé la nuit ensemble…

1910 : On purge bébé !

Les Follavoine, fabricants de porcelaine – de pots de chambre « incassables » –, reçoivent à dîner les Chouilloux, c’est-à-dire le mari, un médecin attaché au ministère de la guerre, sa femme et son amant Horace Truchet. Follavoine tente de décrocher grâce à Chouilloux un contrat juteux pour fournir les armées en pots de chambre. Mais voilà que Toto, le fils des Follavoine, est constipé et refuse de prendre une purge. Seulement, c’est Follavoine qui se retrouve à prendre la purge…

1913 : On va faire la cocotte

Dans la chambre à coucher, Trévelin et sa femme Emilienne se disputent car le mari veut sortir seul. Après plusieurs manoeuvres, Trévelin parvient à ces fins. Alors qu’Emilienne envie le sort des cocottes, son amie, Olympe Chantrot, arrive bouleversée : leurs maris les trompent ! Emilienne, pour se venger, téléphone à Blanche de Mouzy, que l’on a vu récemment aux bras de son mari. Se faisant passer pour la femme de chambre de Trévelin, elle lui raconte que son maître n’est pas encore prêt. Il faut que Madame de Mouzy vienne passer prendre M. Trévelin chez lui. A l’arrivée de Blanche, Trévelin et sa femme se disputent. Trévelin qui finalement sort avec Blanche, tandis que Emilienne et Olympe préparent leur vengeance : elles iront faire les cocottes au jardin de Paris.

1882 : Par la fenêtre

Pendant une absence de son épouse, Hector reçoit la visite de sa voisine d’en face, Emma, venue solliciter son aide. Pour donner une leçon à son mari, elle demande à son interlocuteur de lui faire la cour devant la fenêtre ouverte. Hector hésite à s’exécuter. Mais soudain Emma aperçoit son époux en tête à tête avec une inconnue. Elle sort rapidement, « pour lui arracher les yeux ». Hector croit alors reconnaître dans cette femme sa propre épouse et, désireux de se venger, il attend le retour d’Emma, prêt, cette fois, à satisfaire à tous ses caprices. Cependant, sa visiteuse, revenue, lui explique que l’inconnue n’était autre que la nouvelle bonne ; renvoyée de chez Hector, elle avait revêtu la robe dont sa maîtresse lui avait fait présent..

1897 : Séance de nuit

Dans un cabinet particulier au Café Anglais, une mystérieuse femme masquée se retrouve avec deux hommes, Fauconnet et Gentillac, dans l’alcôve d’un cabinet particulier… mais rien ne se déroule comme ils l’avaient imaginé…

1886 : Tailleur pour dames

Moulineaux est médecin, il est marié et il a découché. Sa femme, Yvonne, demande des explications. Moulineaux qu’il a été toute la nuit au chevet de Bassinet, qui, manque de chance arrive pour lui demander un service. Bassinet cherche à louer un petit entresol, ancien atelier de couturière, qui ferait une excellente garçonnière… si la belle mère de Moulineaux ne le voulait pas également, et si le mari de sa maîtresse ne venait pas, lui aussi, avec sa propre maîtresse…

1888 : Un bain de ménage

Laurence se prépare à prendre son bain. Mais elle a un malaise, y renonce et va se coucher. La bonne, Adélaïde, ne veut pas laisser perdre cette eau tiède et décide de profiter de l’aubaine. Mais le mari, que sa maîtresse n’a pas pu recevoir ce soir-là, rentre prématurément et trouve le bain dans lequel il décide aussi de se plonger…

1894 : Un fil à la patte

Fernand Bois d’Enghien, est l’amant de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert et n’a pas le courage de lui annoncer qu’il va signer, l’après-midi même, son contrat de mariage avec Viviane Duverger, jolie jeune fille bien dotée. Le général mexicain Irrigua courtise Lucette et quand il apprend qu’elle a un amant il veut le tuer. Bois-d’Enghien lui fait croire que c’est Bouzin, un auteur de chansons médiocre.

La Baronne, future belle-mère de Bois-d’Enghien, demande à Lucette de venir chanter à la fête qui est donnée à l’occasion de la signature du contrat de mariage. Tout le monde s’y retrouve…

Bois-d’Enghien fait tout pour éviter Lucette. Quand celle-ci comprend enfin la situation, elle menace de se suicider, puis par ruse elle fait se déshabiller son amant et se jette sur lui. Ils sont découverts…

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1911 : Mais n’te promène donc pas toute nue !

Le député Ventroux doit recevoir un important industriel, M. Hochepaix, par ailleurs maire de Moussillon-les-Indrets et adversaire politique. Il tente de convaincre sa femme, Clarisse, d’arrêter de se promener en tenue légère dans l’appartement comme elle en a pris l’habitude. Il ne cesse de lui répéter « Mais n’te promène donc pas toute nue !« .

Une dispute éclate entre les époux qu’arbitrent malgré eux Hochepaix, et le valet de Clarisse, Victor. Lorsqu’une guêpe s’en mêle et pique Clarisse à la fesse, celle-ci s’affole… Elle prend pour le médecin, Romain de Jaival, journaliste du Figaro, chargé de réaliser une interview du député.

À qui ma femme ? Pièces inédites

Marcassol est propriétaire d’un immeuble. Parmi ses locataires il y a Trémollet, dont l’agence matrimoniale bat de l’aile et Sonia Kaskoff, dont Marcassol est épris et pense qu’il a pris la place de Lagaulardière.

Marcassol, après un an de mariage, est lassé par sa femme, Clarisse, qui a changé. D’une femme « originale, capricieuse, fantasque », elle s’est transformé en « mouton, un pot-au-feu ! ». A l’époque, elle avait accepté le mariage à une condition : » Vous ne m’êtes pas antipathique, mais vous n’avez aucun rapport avec le mari que j’avais rêvé. Eh bien ! si je le rencontre jamais, nous divorcerons et je l’épouse. »

Alors, Marcassol part à la recherche du mari idéal pour sa femme. Il demande à Trémollet de l’aider. Edgar, un ami d’enfance de Clarisse, réapparaît opportunément dans la vie de cette dernière. Lagaulardière, évincé par Sonia, est également sur les rangs.

Evidemment les choses ne se déroulent pas comme prévu par Marcassol. Dans la plus pure tradition du vaudeville, les rebondissements se succèdent et Jenny, la femme de chambre de Clarisse, y met son grain de sel.

1911 : Cent millions qui tombent

John, domestique de Paulette, cocotte peu agréable avec les gens de maison, essaie de convaincre ses collègues, Isidore et Philomèle de se rebeller quand leur maîtresse arrive. Son amant d’un soir Snobinet, un comédien du théâtre Sarah Bernhardt, est encore dans la chambre quand soudain Serge, qui entretient Philomèle, arrive de manière impromptue de Monte-Carlo. Snobinet essaie de se cacher comme il peut. Il termine sous une table, Serge étant persuadé qu’il s’agit du chien de la maison. Serge découvre qu’il a été trahi, mais son courroux est de courte durée : il apprend à Paulette qu’il est ruiné. Il va falloir qu’ils trouvent d’autres arrangements… Des amis de Paulette arrivent pour le déjeuner quand un message arrive pour le domestique Isidore: il vient d’hériter de cent millions… Toutes les relations sociales se trouvent bouleversées par cette nouvelle.

1890 : C’est une femme du monde

Un maître d’hôtel expérimenté (Alfred) et sa femme, la caissière (Philomèle), préparent l’arrivée de couples, accueillis dans les cabinets particuliers d’un restaurant. Deux amis (Paturon et Gigolet) s’y retrouvent par hasard lors d’un rendez-vous galant avec des « cocottes » (Pervenche et Giboulette), qui tentent maladroitement de se faire passer pour d’honorables femmes du monde…

1892 : Champignol malgré lui

Saint Florimond, jeune homme amoureux d’une femme mariée, Madame Champignol, prend la place du mari, pour sauver l’honneur de sa maîtresse. À la caserne où l’amant a été malgré lui rejoindre son rival, la présence de ces deux Champignol, et l’angoisse d’une femme prête à tout pour éviter le déhonneur, entraîne une série de quiproquos…

1888 : Chat en poche

Pacarel a fait fortune dans le sucre. Il veut monter un opéra composé par sa propre fille et fait venir un célèbre ténor de l’opéra de Bordeaux. Débarque alors un jeune Bordelais qui n’est pas celui qu’espérait Pacarel : il s’agit du fils de son ami Duffausset venu faire ses études de droit à Paris. Pacarel, le prenant pour le ténor en question, lui fait signer un contrat. Le jeune Duffausset s’éprend de Marthe, la femme de Pacarel, croyant que c’est Amandine, la femme de son ami Landerneau. Quant à Julie, la fille de Pacarel, elle s’éprend du prétendu ténor, rejetant le mari choisi par son père.

1887 : Deux Coqs pour une poule

Deux hommes courtisent la même femme, Cora, une comtesse américaine. Elle choisit de se marier avec le premier, Roger de Lerigny, qui a fait sa demande en premier… Comme les Carabiniers d’Offenbach, Robert Tristan arrive trop tard et provoque son rival en duel. Mais rapidement le futur époux se rend compte que la liberté des femmes américaines ne lui convient pas.

1897 : Dormez, je le veux !

Justin est domestique chez Boriquet. Il a des talents d’hypnotiseur qu’il utilise avec son maître pour lui faire accomplir des tâches ménagères à sa place. Il montre ses talents à un autre valet Eloi. Mais Boriquet projette de se marier. Justin va tout mettre en oeuvre pour empêcher ce mariage. Malheureusement pour lui, le père de la fiancée, Emilienne, n’est autre que le Docteur Valencourt médecin spécialiste en hypnose et magnétisme, la « gloire de l’école de Nancy » !

Une courte comédie de boulevard qui joue sur le comique de situation et inverse, pendant quelques instants, les relations entre valets et maîtres

1908 : Feu la mère de Madame

Lucien, rentré tard du bal des Quat’z’Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. Au moment où les deux époux se couchent, un valet sonne à la porte, porteur d’une bien terrible nouvelle : la mère de Madame est morte.

Alors que tout le monde s’active pour se rendre chez la mère de Madame, le couple apprend que le valet vient de commettre une horrible méprise : il s’est trompé d’adresse, c’est la mère des voisins qui est morte ! Le valet est vivement chassé et les deux époux repartent de plus belle dans une scène de ménage…

1889 : Fiancés en herbe

Deux enfants, un garçon et une fille, discutent de leur avenir tout en essayant d’apprendre une fable de La Fontaine…

Le recueil des oeuvres complètes de Feydeau mentionne que deux jeunes enfants, la petit Duhamel et la petite Stehlé ont interprété les rôles. Il est mentionné que la petite Stehlé était élève de Mlle Scriwaneck, l’occasion de mettre un coup de projecteur sur cette comédienne, tombée dans l’oubli.

1883 : Gibier de potence

Plumard, mari trompé de Pépita, décide de faire venir la police pour constater les faits. Taupinier, l’amant, arrive, mais Pépita le renvoie chercher le journal et une broche en forme de chien qu’elle a égarée la veille. Arrive Lemercier, un instituteur qui pense avoir trouvé le « chien » de Pépita. Taupinier revient avec le journal dans lequel on parle d’un dangereux tueur qui ressemble étrangement à Lemercier.

Hortense a dit: “Je m’en fous !”

Journée de folie dans le cabinet du dentiste, Follbraguet. Hortense, la domestique, a osé dire à Madame Follbraguet » Je m’en fous! « . Elle veut la mettre à la porte.

1914 : Je ne trompe pas mon mari

Dans un hôtel à Châtel-Sancy en Auvergne, se croisent Saint Franquet, célibataire ; son ancienne maîtresse Bichon ; Monsieur Plantarède qui tombe amoureux de Bichon ; Mme Plantarède dont est épris Saint Franquet et l’ami de la famille, Des Saugette ; Dotty, jeune anglaise tyrannique et millionnaire qui tombe amoureuse de Saint Franquet et l’ami de Dotty, Tommy.

Mme Plantarède ne trompe pas son mari, mais quand elle apprend que son mari est en train de la tromper avec Bichon, elle se précipite chez Saint Franquet… alors que Dotty demande en mariage Saint Franquet…

1905 : L’Âge d’or

Follentin, est un fonctionnaire râleur qui ne cesse de maugréer contre son époque. Il vient d’hériter d’une grosse somme et a engagé des dépenses, mais malheureusement l’héritage ne lui sera pas versé dans l’immédiat…Les difficultés se multiplient et n’a qu’un seul souhait changer d’époque. Sur les conseils de sa femme et de sa fille, il se résout à aller se coucher et s’endort en écoutant sa fille lui lire le roman de Dumas La Reine Margot.

Le Temps exauce son désir : Follentin est projeté d’abord au 16ème siècle en pleine nuit de la St Barthélemy et atterrit directement dans le lit de la Reine Margot ! C’est le coup de foudre et voilà Follentin chantant un duo d’amour avec la nouvelle Reine de Navarre. On retrouve alors une situation à la Feydeau, mais l’amant vient du futur, la femme est la Reine Margot et le mari trompé Henri IV ! Mais très vite les événements tournent mal, il blesse Henri IV lors d’un duel. Le Temps le transporte alors sous Louis XV à qui il enseigne la façon de fumer le cigare et tombe amoureux de la Marquise de Pompadour. Mais à nouveau tout se complique : Follentin conjure le Temps de l’emmener vers le futur. Il se retrouve en l’an 2000: le féminisme triomphe, les voitures roulent si vite qu’on ne les voit même plus et le luxe absolu est de vivre aux derniers étages des immeubles car l’on bénéficie de terrasses verdoyantes. La publicité est partout ! Le périple invraisemblable de Follentin s’achève dans une orgie explosive.

1878 : L’amour doit se taire Pièces inédites

René va bientôt épouser Germaine. Malheureusement le nom de sa mère, Mme de Sorges, « a été calomnié indignement par un journaliste infâme… un de ces écrivassiers tarés qui trouvent un renom facile en versant le venin sur tout ce qu’il y a de saint et de respectable ». René doit se battre en duel pour laver l’honneur de sa mère.

1884 : L’Homme de paille Pièces inédites

Deux hommes se présentent chez La Citoyenne Marie pour l’épouser. La veille, celle-ci a passé une annonce : elle cherche un homme de paille en vue des prochaines élections (la présidence du Parti Radical-Libéral-Social)…

La porte est ouverte, Marie n’est pas là : les deux prétendants Farlane et Salmèque vont se prendre réciproquement pour La Citoyenne. Ils se charment, se flattent, et finissent par se demander en mariage.

1894 : L’Hôtel du libre échange

Pinglet, entrepreneur en bâtiment marié à une femme peu séduisante, est épris de l’épouse de son ami et associé, l’architecte Paillardin. Celui-ci devant s’absenter, Mme Paillardin, lassée de l’attitude cavalière de son mari, accepte le rendez-vous secret que lui fixe Pinglet. Les deux terminent leur soirée dans un hôtel de dernier ordre, l’hôtel du libre échange. Ce qu’ils ignorent, c’est que Paillardin s’y trouve également. De plus, personne ne se doute que l’hôtel est aussi le lieu de rendez-vous de la bonne de Pinglet et du neveu de Paillardin. Enfin, personne ne sait que Mathieu, un ami de province descendu à Paris avec ses trois filles, loge lui aussi à l’hôtel du libre échange. La table est donc mise pour que se multiplient mensonges et quiproquos.

1899 : La dame de chez Maxim

Le docteur Petypon n’est pas un noceur mais, entraîné par son ami Mongicourt, il a fait la bombe jusqu’au petit matin ; et à midi il dort encore. Mongicourt, l’ami, le découvre sous un canapé renversé. Surgit une jeune femme en chemise de jour, la Môme Crevette, danseuse au Moulin Rouge.

Une scène de La Dame de chez Maxim.

Le général Petypon, oncle à héritage, débarque à l’improviste, de retour d’Afrique. Ne se doutant pas des frasques de son neveu, il prend la Môme pour l’épouse de celui-ci. Petypon laisse son oncle dans l’erreur. Le général est là pour inviter son neveu au mariage de sa nièce Clémentine, dans son château en Touraine. Le docteur se voit contraint d’emmener la Môme avec lui…

Gabrielle, l’épouse du docteur, reçoit tardivement la lettre qui lui annonce le mariage. Elle part à son tour pour la Touraine. Mongicourt, apprenant le départ de Gabrielle, y part lui aussi.

Tous se retrouvent au château, où la Môme avec ses manières lestes sème un charmant désordre. Les dames de province, prenant la Môme pour une Parisienne, se mettent, par snobisme, à l’imiter : « Et allez donc, c’est pas mon père ! ». Dans un coin, un militaire se demande où il a déjà vu cette dame.

1902 : La Duchesse des Folies-Bergère

La môme Crevette s’est mariée à un Duc d’Ocarnie, qui ignore tout de son ancienne vie. Lorsque le roi d’Orcanie abdique en faveur de son fils, une délégation est envoyée à Paris pour chercher le prince, qui y fait ses études.

Prise dans la fièvre d’une fête parisienne, la Duchesse renoue avec ses amis d’antan : confusions d’identité et impostures se multiplient.

Feydeau joue avec des décors complexes, mais également avec la langue (l’argot des lycéens, l’anglais d’un jeune pensionnaire, la langue d’Ocranie…)

1887 : La Lycéenne

Monsieur et Madame Bichu veulent marier leur fille, Finette, lycéenne de 17 ans à Saboulot, un professeur de physique de 47 ans. Finette refuse ce mariage : elle est amoureuse d’Apollon Bouvard, jeune peintre désargenté, qui s’introduit dans la maison de la jeune fille au moment de la signature du contrat de mariage. Apollon et Finette font tout pour empêcher cette signature : Finette est renvoyée au pensionnat, où elle provoque la révolte des lycéennes…

Un vaudeville opérette dans lequel les jeunes filles prennent les armes et refusent les mariages arrangés…

1904 : La main passe !

Alors qu’il veut enregistrer un message pour le mariage de sa sœur, Chanal reçoit la visite de Massenay qui veut lui louer un pied à terre. En réalité, il est l’amant de sa femme, dont est aussi amoureux le député Coustouillu. L’enregistreur restitue au mari les propos passionnés des deux amants. Chanal croit qu’il s’agit du timide député Coustouillu et l’envoie consommer l’adultère 21 rue du Colisée, où se trouvent Madame Chanal et son amant. Ceux-ci se sont endormis trop longtemps et se trouvent en situation délicate vis-à-vis de leurs conjoints respectifs. Survient Hubertin, ami de Chanal, qui, dans son ivresse, s’est trompé d’appartement. Finalement, maris trompés, amants et femmes trouvent des arrangements : divorces et remariages… jusqu’à ce que l’ancien mari réapparaisse, et que la nouvelle Mme Massenay affirme à son ancien mari Chanal : « Ah ! Je n’ai pas su t’apprécier, vois-tu… Si les maris pouvaient laisser leurs femmes avoir un ou deux amants pour leur permettre de comparer, il y aurait beaucoup plus de femmes fidèles ! … »

La Mi-carême Conte

1907 : La Puce à l’oreille

Raymonde soupçonne son mari, M. Chandebise, de la tromper à l’hôtel du « Minet-Galant ». Elle entreprend de le démasquer en se faisant passer pour la maîtresse supposée et en convoquant son mari à un rendez-vous dans ce fameux hôtel. Mais Chandebise avoue à son médecin, Finache, qu’il se détourne de madame parce qu’il souffre de « pannes » et décide d’envoyer à sa place Tournel qui, Chandebise ne le sait pas, est follement épris de sa femme. Le jeu des circonstances et des prétextes fait que tous se retrouvent à l’hôtel du Minet-Galant. Cet hôtel a la particularité de disposer de chambres avec des « lits sur tournette » : au cas où la police débarquerait, il suffit aux amants surpris de presser sur un bouton pour que leur lit disparaisse derrière le mur et soit remplacé par un autre lit.

1889 : L’Affaire Edouard

Edouard mène une cour assidue auprès de Gabrielle, l’épouse de son ami Charançon, qui lui-même est très épris de Miranda. Lors d’un dîner intime entre Gabrielle et Edouard, un Commissaire entre par erreur dans le cabinet privé et Gabrielle le gifle. Or Charançon est avocat. Ignorant que c’est sa femme qui est l’accusée, il se fait fort de défendre Edouard et sa maîtresse devant le tribunal correctionnel.

1906 : Le Bourgeon

La pièce se situe dans un manoir de la Bretagne catholique profonde où la pieuse comtesse de Plounidec convoque sa famille autour de l’abbé et du médecin réunis pour guérir la neurasthénie de son fils, le pâle Maurice. Le médecin diagnostique la maladie du « bourgeon » :

« Mais ne comprenez-vous pas, madame, que ce qui travaille cet enfant, c’est sa jeunesse, c’est son printemps ! ne comprenez-vous pas qu’il subit la loi de la nature, commune à tous les êtres, commune aux oiseaux, aux fleurs, aux arbres, à tout ce qui a une vie ? C’est le bourgeon qui crrrève de sève jusqu’à éclater. »

Accablée, la comtesse finit par demander conseil à d’Etiennette, une Cocotte sauvée de la noyade par son fils. Mais Etiennette voue un amour inconditionnel à son sauveur Maurice, et se voit telle Madeleine avec le Christ.

Si les deux premiers actes sont assez grivois, le troisième est proche du drame avec le personnage particulièrement émouvant d’Etiennette.

Feydeau se joue de l’hypocrisie bourgeoise mais au final la morale est sauve… Tel le personnage du Marquis de Laroche-Tourmel, il est libéral, légèrement anticlérical, bienveillant à l’égard de la jeunesse et du plaisir… mais le Marquis s’opposera très clairement au mariage de son neveu avec Etiennette.

1909 : Le Circuit

Le premier acte se déroule dans le bureau-magasin de vente du garage Grosbois. Le mécanicien Etienne a un rêve : celui de participer à une course automobile. Il est amoureux de Gabrielle, la nièce de la patronne (en réalité sa fille). Rudebeuf, le fameux constructeur automobile est également tombé amoureux de Gabrielle et propose un marché : Etienne pourra courir sur sa voiture si il lui laisse Gabrielle. Mais Etienne refuse tout net, d’autant plus que Gabrielle et lui se sont mariés en cachette…. Arrive Le Brison, également un constructeur automobile qui propose à Etienne de courir, poussé par sa maîtresse Phèdre, qui a le béguin pour Etienne…

A l’acte deux, tous les protagonistes se retrouvent dans un château contenant une pièce secrète, où l’on peut voir à l’intérieur sans être vu… Etienne se retrouve piégé par Phèdre dans cette pièce en situation délicate ; Gabrielle le surprend et pour se venger part avec Rudebeuf…

Le troisième acte a pour décor un lieu inhabituel au théâtre : le circuit automobile breton de Ker-Kerzoec… où concourent la Rudebeuf et la Le Brison mais aussi une Renault, une Itala, une Panhard, une Brasier, une Mercedes….

1896 : Le Dindon

Vatelin et sa femme Lucienne s’aiment. Rédillon, un ami du couple, courtise Lucienne depuis des années. Pontagnac, coureur de jupons notoire, a poursuivi Lucienne jusque chez elle et découvre que son mari n’est autre de son ami Vatelin, qui prend la situation avec humour. Tout se gâte quand revient Maggy, une ancienne maîtresse anglaise de Vatelin, qui menace de se suicider s’il lui refuse un rendez-vous. Lucienne a toujours juré qu’elle prendrait un amant sitôt prouvée l’infidélité de son mari. La mécanique est en place : qui sera le dindon de la farce ?…

1890 : Le Mariage de Barillon

Barillon, un quadragénaire, se réjouit à l’idée d’épouser Virginie, tout juste 18 ans… Mais, il se retrouve, à la suite d’une erreur de transcription à la mairie, officiellement marié à sa belle-mère,

la redoutable Madame Jambart, aux sens exacerbés par deux années de veuvage. Cette situation fait le bonheur du jeune Surcouf, amoureux de Virginie quand le premier mari de Madame

Jambart, que l’on croyait mort en mer, revient…

1894 : Le Ruban

Le docteur Paginet, qui mène des recherches pour montrer que les microbes n’existent pas, attend avec impatience que le ministre lui décerne la Croix de la légion d’honneur en hommage à ses travaux. Afin d’accélérer le processus, Paginet envisage de marier sa nièce Simone à Plumarel. En effet ce dernier, neveu d’un ministre, a promis au docteur d’intervenir en sa faveur. Malheureusement Simone ne ressent rien pour Plumarel et est plutôt amoureuse de Dardillon.

L’intervention de Plumarel semble porter fruit : les journaux annoncent que le docteur est décoré de la Légion d’Honneur. Mais cette nouvelle est fausse : c’est Madame Paginet qui, en raison de ses activités philanthropiques, doit recevoir une décoration.

1892 : Le système Ribadier

Depuis qu’Angèle a découvert un carnet où son premier mari, Robineau, notait méticuleusement ses conquêtes (365 en 8 ans) et les subterfuges pour tromper sa femme, elle est une jalousie maladive vis-à-vis de son deuxième époux, Ribadier. Mais, Ribadier a un talent particulier et infaillible : lorsqu’il veut rejoindre une de ses maîtresses, il utilise ses dons d’hypnotiseur pour endormir sa femme.

Jusqu’au jour où il se confie maladroitement à Aristide Thommereux, son ami commun avec Robineau, revenu d’un exil de plusieurs années à Batavia. Il ignore tout de l’amour que Thommereux porte à Angèle, raison de son exil par-delà les mers…

Profitant d’une escapade de Ribadier, Thommereux réveille Angèle pour lui réitérer sa flamme… C’est à ce moment-là que Ribadier revient en catastrophe, poursuivi par monsieur Savinet, mari de Thérèse, sa maîtresse du moment.

1911 : Léonie est en avance ou le mal joli

Léonie est sur le point d’accoucher, avec un mois d’avance. Son mari, Monsieur Toudoux, subit reproches, de caprices et de mesquineries de la part de sa jeune épouse, de ses beaux-parents, les Champrinet qui avaient désapprouvé le mariage et de la sage-femme, la redoutable Madame Virtuel. Le malheureux époux doit même accepter de se coiffer d’un pot de chambre.

1888 : Les Fiancés de Loches

Eugène, pharmacien à Loches, son frère, et sa soeur, sont montés à Paris pour tenter de se marier. Pensant être dans une agence matrimoniale, ils débarquent dans un bureau de placement et sont recrutés comme domestiques chez le Docteur Saint Galmier, directeur du Louvre-Hydrothérapique, premier établissement de Paris pour le traitement des maladies nerveuses. Ils prennent le docteur, sa soeur et sa fiancée pour leurs promis. L’irruption de Michette, l’ancienne maîtresse du docteur ajoute aux quiproquos, tandis que Saint Galmier prend ces drôles de domestiques pour des fous échappés de l’asile.

Les Monologues

1 La petite révoltée 1880

2 Le mouchoir 1881

3 Un coup de tête 1882

4 J’ai mal aux dents

5 Trop Vieux

6 Un monsieur qui n’aime pas les monologues 1882

7 Aux antipodes 1883

8 Patte en l’air 1883

9 Le petit ménage 1883

10 Le potache 1882

11 Le billet de mille.

12 Les Célèbres 1884

13 Le volontaire 1884

14 Le colis 1885

15 Les réformes

16 L’homme économe

17 L’homme intègre 1886

18 Les enfants 1887

19 Tout à Brown-Séquard !…

20 Le Juré

21 Un monsieur qui est condamné à mort 1899

22 Complainte du pauv’propriétaire 1916

1896 : Les Pavés de l’ours

Lucien doit rompre avec Dora, sa maîtresse, pour épouser la riche fille de sa marraine. Il fait venir de Belgique, un valet, Bretel qui va multiplier les impairs…

1894 : L’Hôtel du libre échange

Pinglet, entrepreneur en bâtiment marié à une femme peu séduisante, est épris de l’épouse de son ami et associé, l’architecte Paillardin. Celui-ci devant s’absenter, Mme Paillardin, lassée de l’attitude cavalière de son mari, accepte le rendez-vous secret que lui fixe Pinglet. Les deux terminent leur soirée dans un hôtel de dernier ordre, l’hôtel du libre échange. Ce qu’ils ignorent, c’est que Paillardin s’y trouve également. De plus, personne ne se doute que l’hôtel est aussi le lieu de rendez-vous de la bonne de Pinglet et du neveu de Paillardin. Enfin, personne ne sait que Mathieu, un ami de province descendu à Paris avec ses trois filles, loge lui aussi à l’hôtel du libre échange. La table est donc mise pour que se multiplient mensonges et quiproquos.

1892 : Monsieur chasse !

Duchotel, passionné de chasse, laisse son épouse Léontine en compagnie de son ami, le médecin Moricet, très amoureux de la jeune femme. Mais Léontine se refuse à lui, tant que son mari lui restera fidèle. Or, elle finit par découvrir que son époux lui ment : il ne va pas à la chasse… Duchotel a en réalité pour maîtresse la femme de son ami Cassagne, qui veut prendre en flagrant délit sa femme infidèle.

Monsieur Nounou Pièces inédites

Monsieur et Madame Veauluisant ont décidé de renvoyer la nourrice Justine à cause de la légèreté de ses mœurs, et de la remplacer par une autre. Un jeune clerc de notaire, Balivet, amoureux de Justine, arrive et essaie de la séduire. Mais le domestique Médard le surprend et menace de le tuer. Le clerc de notaire se réfugie dans la chambre de Justine et en ressort habillé en nourrice.

1894 : Notre futur

Henriette de Tréville, jeune veuve, a organisé un bal et espère que Monsieur de Neyriss lui demandera sa main. Sa cousine Valentine, innocente jeune fille, arrive en avance pour lui révéler qu’elle est amoureuse. Elles parlent d’amour et de leurs futurs époux. Quand Valentine dévoile le nom de son prétendant, Henriette découvre qu’il s’agit du même homme. Mais le journal annonce le prochain mariage de Monsieur de Neyriss avec une riche héritière. Les deux femmes se réconcilient.

1908 : Occupe-toi d’Amélie

Marcel Courbois a des soucis d’argent mais il héritera lorsqu’il se mariera : il organise donc un faux mariage avec Amélie d’Avranche, qui s’appelle en réalité Amélie Pochet, une ancienne bonne devenue cocotte, la maîtresse du meilleur ami de Marcel, le lieutenant Étienne Milledieu. Etienne accepte cette mascarade mais lui demande en échange de s’occuper d’Amélie pendant ses obligations militaires. Monsieur Van Putzeboum, parrain de Marcel Courbois, débarque par surprise à Paris pour assister au mariage de son neveu avec Amélie d’Avranche, alors que Marcel et Amélie ont passé la nuit ensemble…

1910 : On purge bébé !

Les Follavoine, fabricants de porcelaine – de pots de chambre « incassables » –, reçoivent à dîner les Chouilloux, c’est-à-dire le mari, un médecin attaché au ministère de la guerre, sa femme et son amant Horace Truchet. Follavoine tente de décrocher grâce à Chouilloux un contrat juteux pour fournir les armées en pots de chambre. Mais voilà que Toto, le fils des Follavoine, est constipé et refuse de prendre une purge. Seulement, c’est Follavoine qui se retrouve à prendre la purge…

1913 : On va faire la cocotte

Dans la chambre à coucher, Trévelin et sa femme Emilienne se disputent car le mari veut sortir seul. Après plusieurs manoeuvres, Trévelin parvient à ces fins. Alors qu’Emilienne envie le sort des cocottes, son amie, Olympe Chantrot, arrive bouleversée : leurs maris les trompent ! Emilienne, pour se venger, téléphone à Blanche de Mouzy, que l’on a vu récemment aux bras de son mari. Se faisant passer pour la femme de chambre de Trévelin, elle lui raconte que son maître n’est pas encore prêt. Il faut que Madame de Mouzy vienne passer prendre M. Trévelin chez lui. A l’arrivée de Blanche, Trévelin et sa femme se disputent. Trévelin qui finalement sort avec Blanche, tandis que Emilienne et Olympe préparent leur vengeance : elles iront faire les cocottes au jardin de Paris.

1882 : Par la fenêtre

Pendant une absence de son épouse, Hector reçoit la visite de sa voisine d’en face, Emma, venue solliciter son aide. Pour donner une leçon à son mari, elle demande à son interlocuteur de lui faire la cour devant la fenêtre ouverte. Hector hésite à s’exécuter. Mais soudain Emma aperçoit son époux en tête à tête avec une inconnue. Elle sort rapidement, « pour lui arracher les yeux ». Hector croit alors reconnaître dans cette femme sa propre épouse et, désireux de se venger, il attend le retour d’Emma, prêt, cette fois, à satisfaire à tous ses caprices. Cependant, sa visiteuse, revenue, lui explique que l’inconnue n’était autre que la nouvelle bonne ; renvoyée de chez Hector, elle avait revêtu la robe dont sa maîtresse lui avait fait présent..

1897 : Séance de nuit

Dans un cabinet particulier au Café Anglais, une mystérieuse femme masquée se retrouve avec deux hommes, Fauconnet et Gentillac, dans l’alcôve d’un cabinet particulier… mais rien ne se déroule comme ils l’avaient imaginé…

1886 : Tailleur pour dames

Moulineaux est médecin, il est marié et il a découché. Sa femme, Yvonne, demande des explications. Moulineaux qu’il a été toute la nuit au chevet de Bassinet, qui, manque de chance arrive pour lui demander un service. Bassinet cherche à louer un petit entresol, ancien atelier de couturière, qui ferait une excellente garçonnière… si la belle mère de Moulineaux ne le voulait pas également, et si le mari de sa maîtresse ne venait pas, lui aussi, avec sa propre maîtresse…

1888 : Un bain de ménage

Laurence se prépare à prendre son bain. Mais elle a un malaise, y renonce et va se coucher. La bonne, Adélaïde, ne veut pas laisser perdre cette eau tiède et décide de profiter de l’aubaine. Mais le mari, que sa maîtresse n’a pas pu recevoir ce soir-là, rentre prématurément et trouve le bain dans lequel il décide aussi de se plonger…

1894 : Un fil à la patte

Fernand Bois d’Enghien, est l’amant de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert et n’a pas le courage de lui annoncer qu’il va signer, l’après-midi même, son contrat de mariage avec Viviane Duverger, jolie jeune fille bien dotée. Le général mexicain Irrigua courtise Lucette et quand il apprend qu’elle a un amant il veut le tuer. Bois-d’Enghien lui fait croire que c’est Bouzin, un auteur de chansons médiocre.

La Baronne, future belle-mère de Bois-d’Enghien, demande à Lucette de venir chanter à la fête qui est donnée à l’occasion de la signature du contrat de mariage. Tout le monde s’y retrouve…

Bois-d’Enghien fait tout pour éviter Lucette. Quand celle-ci comprend enfin la situation, elle menace de se suicider, puis par ruse elle fait se déshabiller son amant et se jette sur lui. Ils sont découverts…

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Cover of the book Le Rayon-Vert by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book Mademoiselle d'Espars by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book Les parce que de mademoiselle Suzanne by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book Les Précurseurs de la renaissance by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book L’école des Robinsons by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book Un cas de folie by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book Le Robinson suisse by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book La frontière indienne by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book La benjamine by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book Le maître de forges by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book Veillées de la famille by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book Rosa Valentin by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
Cover of the book La bande de la Belle Alliette by Georges Feydeau, Maurice Desvallières, René Peter, Francis de Croisset, Maurice Hennequin
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