Author: | J.H. Rosny aîné | ISBN: | 9782814555839 |
Publisher: | publie.net | Publication: | December 28, 2011 |
Imprint: | publie.net | Language: | French |
Author: | J.H. Rosny aîné |
ISBN: | 9782814555839 |
Publisher: | publie.net |
Publication: | December 28, 2011 |
Imprint: | publie.net |
Language: | French |
L'oeuvre de J.H. Rosny l'aîné vient de passer en domaine public. Mais, 70 ans après sa mort, avons-nous cessé de le lire, avec ce mélange d'effroi et de malaise qui signe les grandes oeuvres de la science-fiction ?
Etrange, de le voir correspondre avec Conan Doyle, et inventer simultanément avec H.G Wells des thèmes qui nous touchent avec la même urgence aujourd'hui.
Nous savons aujourd'hui que, dans les galaxies voisines, et même dans d'autres confins de la nôtres, des planètes semblent autoriser la formation de la vie. Nous avons découvert la présence d'eau sur Mars, qui garde bien de ses secrets. Ces derniers mois, un équipage d'astronaute s'est entraîné en temps et vaisseau réels à l'accomplissement d'un voyage de reconnaissance. Et nous savons déjà avoir été les artisans de notre irréversible déclin sur notre propre planète.
Questions donc à forte résonance pour nous. Mais quelle étrangeté de voir Rosny l'aîné les affronter dès 1921, avec cette finesse et ce pessimisme qui lui sont propres, et qui résonnent dans sa belle langue. Nous avons aussi appris que nous portons des gènes de l'homme de Néanderthal, et des biologistes d'aujourd'hui tentent de réussir d'improbables clonages : voilà ce dans quoi aussi se risque ce roman suspendu et décalé, précis et prenant, qu'est "Les navigateurs de l'infini".
S'il faut se laisser à nouveau surprendre par Rosny l'aîné, et ne pas le laisser discrètement à l'ombre de la "Guerre du feu" qui touche pourtant aussi un fantasme sensible, c'est bien parce que les problèmes qu'il évoque pourraient bien, à un siècle de distance, se révéler à la fois nos meilleurs rêves et nos risques premiers.
Et c'est pour cela que, par delà le plaisir de la fable, et un roman tendu et visionnaire, nous l'en remercions.
FB
L'oeuvre de J.H. Rosny l'aîné vient de passer en domaine public. Mais, 70 ans après sa mort, avons-nous cessé de le lire, avec ce mélange d'effroi et de malaise qui signe les grandes oeuvres de la science-fiction ?
Etrange, de le voir correspondre avec Conan Doyle, et inventer simultanément avec H.G Wells des thèmes qui nous touchent avec la même urgence aujourd'hui.
Nous savons aujourd'hui que, dans les galaxies voisines, et même dans d'autres confins de la nôtres, des planètes semblent autoriser la formation de la vie. Nous avons découvert la présence d'eau sur Mars, qui garde bien de ses secrets. Ces derniers mois, un équipage d'astronaute s'est entraîné en temps et vaisseau réels à l'accomplissement d'un voyage de reconnaissance. Et nous savons déjà avoir été les artisans de notre irréversible déclin sur notre propre planète.
Questions donc à forte résonance pour nous. Mais quelle étrangeté de voir Rosny l'aîné les affronter dès 1921, avec cette finesse et ce pessimisme qui lui sont propres, et qui résonnent dans sa belle langue. Nous avons aussi appris que nous portons des gènes de l'homme de Néanderthal, et des biologistes d'aujourd'hui tentent de réussir d'improbables clonages : voilà ce dans quoi aussi se risque ce roman suspendu et décalé, précis et prenant, qu'est "Les navigateurs de l'infini".
S'il faut se laisser à nouveau surprendre par Rosny l'aîné, et ne pas le laisser discrètement à l'ombre de la "Guerre du feu" qui touche pourtant aussi un fantasme sensible, c'est bien parce que les problèmes qu'il évoque pourraient bien, à un siècle de distance, se révéler à la fois nos meilleurs rêves et nos risques premiers.
Et c'est pour cela que, par delà le plaisir de la fable, et un roman tendu et visionnaire, nous l'en remercions.
FB