Author: | Sylvie Freyermuth, Jean-François Bonnot | ISBN: | 9783035195996 |
Publisher: | Peter Lang | Publication: | September 22, 2014 |
Imprint: | Peter Lang AG, Internationaler Verlag der Wissenschaften | Language: | French |
Author: | Sylvie Freyermuth, Jean-François Bonnot |
ISBN: | 9783035195996 |
Publisher: | Peter Lang |
Publication: | September 22, 2014 |
Imprint: | Peter Lang AG, Internationaler Verlag der Wissenschaften |
Language: | French |
Les diverses facettes de la ville se donnent à voir non seulement à travers les travaux des sociologues, des historiens, des géographes, mais également à travers la littérature. En croisant ces approches, les auteurs renouvellent l’éclairage critique des notions de lieu et de non-lieu, d’habitable et d’inhabitable, d’entre-soi, de désaffiliation, ou encore d’errance. Cette approche de l’urbain fait appel aux données de la mémoire orale et s’ancre dans une histoire des traces, dans l’infra-historique et dans les représentations de la spatialité intime. La première partie du livre réévalue la place de l’individu dans les conurbations industrielles et postindustrielles. La deuxième est consacrée à l’examen des réseaux urbains et à la mise en perspective littéraire de quartiers emblématiques, alors que la troisième traite des processus « d’infection » et de « contamination » à l’œuvre dans les centres urbains et analyse les mécanismes d’innovation et de blocage sociaux et linguistiques. Dans la quatrième partie, sont examinées les frontières symboliques et la déconstruction du tissu social traditionnel dans le Montbéliard des années soixante, de même que les destinées d’un groupe d’ouvriers dans la vallée du Doubs en voie d’industrialisation ; enfin, un fait-divers criminel exemplaire éclaire les modalités de la cohabitation houleuse entre sédentaires et gens du voyage dans la seconde moitié du siècle industriel.
Les diverses facettes de la ville se donnent à voir non seulement à travers les travaux des sociologues, des historiens, des géographes, mais également à travers la littérature. En croisant ces approches, les auteurs renouvellent l’éclairage critique des notions de lieu et de non-lieu, d’habitable et d’inhabitable, d’entre-soi, de désaffiliation, ou encore d’errance. Cette approche de l’urbain fait appel aux données de la mémoire orale et s’ancre dans une histoire des traces, dans l’infra-historique et dans les représentations de la spatialité intime. La première partie du livre réévalue la place de l’individu dans les conurbations industrielles et postindustrielles. La deuxième est consacrée à l’examen des réseaux urbains et à la mise en perspective littéraire de quartiers emblématiques, alors que la troisième traite des processus « d’infection » et de « contamination » à l’œuvre dans les centres urbains et analyse les mécanismes d’innovation et de blocage sociaux et linguistiques. Dans la quatrième partie, sont examinées les frontières symboliques et la déconstruction du tissu social traditionnel dans le Montbéliard des années soixante, de même que les destinées d’un groupe d’ouvriers dans la vallée du Doubs en voie d’industrialisation ; enfin, un fait-divers criminel exemplaire éclaire les modalités de la cohabitation houleuse entre sédentaires et gens du voyage dans la seconde moitié du siècle industriel.