Voyages et Aventures du Capitaine Hatteras

( Edition intégrale ) illustré - annoté

Kids, Fiction, Science Fiction, Action/Adventure, Fiction & Literature, Literary
Cover of the book Voyages et Aventures du Capitaine Hatteras by Jules Verne, Édouard Riou, Pierre-Jules Hetzel, J. Hetzel (Paris), 1867
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Author: Jules Verne, Édouard Riou, Pierre-Jules Hetzel ISBN: 1230003017531
Publisher: J. Hetzel (Paris), 1867 Publication: January 5, 2019
Imprint: Language: French
Author: Jules Verne, Édouard Riou, Pierre-Jules Hetzel
ISBN: 1230003017531
Publisher: J. Hetzel (Paris), 1867
Publication: January 5, 2019
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Language: French

Les Anglais au pôle Nord...

À Liverpool, un brick, le Forward (en français : En avant), attire la curiosité de tous : il est visiblement conçu pour les mers polaires, mais de nombreux détails dans sa construction intriguent. De plus, les marins sont très bien payés, mais ils ignorent la destination du bateau ; en outre, celui-ci emporte une énorme quantité de poudre, mais peu d’armes. Le capitaine est absent et inconnu, et c’est le second en titre, Shandon, qui en joue le rôle. Un chien est déjà présent sur le bateau et attire la curiosité de l’équipage.

Le médecin Clawbonny arrive sur le bateau (chapitre III), mais il n’en sait pas plus que tous les autres. Il a été contacté par lettre uniquement. Cela ne l’inquiète pas, car il est avide d’expériences nouvelles.

Une première lettre apportée par le chien indique la première étape du bateau (chapitre IV). Le bateau part (chapitre V). Ensuite, le docteur Clawbonny décrit les précédentes explorations des régions polaires de 970 à 1845. Le bateau passe par la côte Est du Groenland (chapitre VII). L’équipage récrimine : il n’est pas possible de boire de l’alcool ; de plus, le chien paraît bien étrange (chapitre VIII).

Une lettre apparaît mystérieusement, provenant du capitaine inconnu (chapitre IX), elle indique l’étape suivante ; le bateau fait escale à Upernivik (orthographié Uppernawik dans le livre de Jules Verne), « établissement le plus septentrional que possède le Danemark sur ces côtes » chez les Eskimaux. Des membres de l’équipage tentent de noyer le chien ; par suite d’une illusion d’optique liée à la réfraction, il réapparaît sous la forme temporaire d’un géant, provoquant l’effroi de l’équipage (chapitre X).

Un iceberg menace le navire, le vrai capitaine apparaît enfin et sauve le navire d’un danger immédiat. Il s’appelle Hatteras et son but est d’atteindre le pôle Nord géographique, pour la gloire de l’Angleterre (chapitre XII) ; on apprend aussi le nom du chien : Duk. Un iceberg bloque le passage ; on charge un canon avec une triple dose de poudre, mais sans boulet ; le boum sonique provoque la destruction de l’iceberg.

L’expédition atteint le pôle Nord magnétique, mais ce n’est intéressant que pour le médecin Clawbonny : « Comme vous le voyez, il n’y a pas la moindre montagne capable d’attirer les vaisseaux, de leur arracher leur fer, ancre par ancre, et vos souliers eux-mêmes sont aussi libres qu’en tout autre point du globe. » (chapitre XVI). Alors que l’équipage chasse une baleine, celle-ci est écrasée entre deux icebergs. Ceci illustre l’extrême danger permanent (chapitre XIX). L’expédition dépasse le cap Dundas (actuelle base aérienne de Thulé)) et atteint le point où elle pensait trouver des réserves de combustible, mais les eskimaux ont pillé ces réserves. Le maître d’équipage Johnson relate la mort du lieutenant Bellot dans une expédition précédente ; c’était un officier très estimé par ses hommes, mort courageusement dans un accident en faisant son devoir.

Le brick Forward est soulevé par les glaces et dérive avec elles (chapitre XXIII). Trompé par une illusion d’optique, le médecin tue un renard alors qu’il croyait tirer sur un ours. Le renard s’avère porter un collier datant d’une précédente expédition en 1848, 12 ans auparavant (chapitre XXV). Le chapitre suivant (XXVI) décrit les conditions de vie dans le bateau immobilisé et l’apparition du scorbut. Comme il n’y a plus de combustible, l’équipage veut commencer à démanteler le bateau pour en brûler des morceaux. C’est un coup terrible pour le capitaine Hatteras qui doit laisser faire. Le navire continue à dériver vers le Nord (chapitre XXVII).

Le capitaine Hatteras part en traîneau à chiens pour une expédition de 250 milles, afin d’atteindre un gisement de charbon ; ses compagnons sont le médecin Clawbonny, deux hommes d’équipage, Bell et Simpson, et le chien Duk (chapitre XXVIII). Après bien des péripéties, un problème plus grave se produit : Simpson est gravement malade, puis il meurt en maudissant le capitaine Hatteras (chapitre XXXI). En voulant l’enterrer, les trois survivants découvrent que des hommes se trouvent sous leurs pieds, qui viennent d’être ensevelis vivants ; l’un d’eux est encore vivant. Il s’agissait d’une expédition américaine. Ils reviennent au brick Forward, sans le charbon espéré ; de plus, en arrivant, ils découvrent que l’équipage s’est mutiné, a mis le feu au navire et est reparti vers le Sud. Il ne reste plus que le fidèle maître d’équipage Johnson.

Le désert de glace

Les Anglais et le rescapé, l’Américain Altamont passent l’hiver dans une maison spacieuse qu’ils ont construite eux-mêmes en glace. Les Anglais se doutent dès le début que le capitaine Altamont dirigeait une expédition américaine vers le pôle Nord. C’est source de nombreuses disputes entre lui et le capitaine Hatteras.

Leur maison de glace est assiégée par des ours ; ils en réchappent.

Le printemps arrive et l’expédition vers le pôle Nord continue. Lors d’une chasse aux bœufs musqués, le capitaine Altamont sauve la vie du capitaine Hatteras, bien qu’il soit son rival ; celui-ci lui en est reconnaissant.

L’expédition arrive à une mer libre de glace, ses membres réussissent à fabriquer une barque, échappent à un tourbillon et arrivent sur l’île où se trouve le pôle Nord. Celui-ci se trouve dans le cratère d’un volcan ; le capitaine Hatteras ose y aller, il survit mais devient fou. Le voyage de retour est décrit rapidement par Jules Verne.

À la fin du roman, Hatteras est toujours fou, soigné par le médecin Clawbonny. Le chien Duk lui est toujours entièrement dévoué ; jusqu’à la dernière phrase du livre, le capitaine Hatteras est obsédé par le pôle Nord. En effet, même à l’hôpital où il est interné, il effectue tous les jours la même promenade, du Sud vers le Nord.

Réalité historique

Théorie de la mer polaire libre de glace

Ce roman est en partie basé sur l’hypothèse d’une mer polaire libre de glace. Historiquement, le géographe August Petermann fut le principal tenant de cette théorie, qui influença certaines expéditions de 1853 à 1876. Longtemps, on a cru que le pôle Nord avait été atteint en avril 1909 par l’expédition de Robert Peary, qui dit avoir parcouru la banquise en traîneau jusqu’au but.

En fait, le pôle Nord ne fut atteint qu’en 1926 par Roald Amundsen et Umberto Nobile, qui l’ont survolé en dirigeable. Au chapitre XXIV de la deuxième partie de son ouvrage, Jules Verne reconnaît indirectement que le pôle Nord n’est pas près d’être atteint : il estime probable que le centre de l’Afrique et celui de l’Australie seront atteints avant le pôle Nord.

Groenland, « Terre verte » au xe siècle

Jules Verne indique (chapitre VII de la première partie) que, suivant les chroniqueurs islandais, il y avait 200 villages florissants vers l’an mil au Groenland (le « pays vert », alors cultivé) . Aujourd’hui, cette théorie reste d’actualité : les scientifiques pensent qu’il y a eu un réchauffement temporaire du Groenland qui a permis à des villages de se développer.

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Les Anglais au pôle Nord...

À Liverpool, un brick, le Forward (en français : En avant), attire la curiosité de tous : il est visiblement conçu pour les mers polaires, mais de nombreux détails dans sa construction intriguent. De plus, les marins sont très bien payés, mais ils ignorent la destination du bateau ; en outre, celui-ci emporte une énorme quantité de poudre, mais peu d’armes. Le capitaine est absent et inconnu, et c’est le second en titre, Shandon, qui en joue le rôle. Un chien est déjà présent sur le bateau et attire la curiosité de l’équipage.

Le médecin Clawbonny arrive sur le bateau (chapitre III), mais il n’en sait pas plus que tous les autres. Il a été contacté par lettre uniquement. Cela ne l’inquiète pas, car il est avide d’expériences nouvelles.

Une première lettre apportée par le chien indique la première étape du bateau (chapitre IV). Le bateau part (chapitre V). Ensuite, le docteur Clawbonny décrit les précédentes explorations des régions polaires de 970 à 1845. Le bateau passe par la côte Est du Groenland (chapitre VII). L’équipage récrimine : il n’est pas possible de boire de l’alcool ; de plus, le chien paraît bien étrange (chapitre VIII).

Une lettre apparaît mystérieusement, provenant du capitaine inconnu (chapitre IX), elle indique l’étape suivante ; le bateau fait escale à Upernivik (orthographié Uppernawik dans le livre de Jules Verne), « établissement le plus septentrional que possède le Danemark sur ces côtes » chez les Eskimaux. Des membres de l’équipage tentent de noyer le chien ; par suite d’une illusion d’optique liée à la réfraction, il réapparaît sous la forme temporaire d’un géant, provoquant l’effroi de l’équipage (chapitre X).

Un iceberg menace le navire, le vrai capitaine apparaît enfin et sauve le navire d’un danger immédiat. Il s’appelle Hatteras et son but est d’atteindre le pôle Nord géographique, pour la gloire de l’Angleterre (chapitre XII) ; on apprend aussi le nom du chien : Duk. Un iceberg bloque le passage ; on charge un canon avec une triple dose de poudre, mais sans boulet ; le boum sonique provoque la destruction de l’iceberg.

L’expédition atteint le pôle Nord magnétique, mais ce n’est intéressant que pour le médecin Clawbonny : « Comme vous le voyez, il n’y a pas la moindre montagne capable d’attirer les vaisseaux, de leur arracher leur fer, ancre par ancre, et vos souliers eux-mêmes sont aussi libres qu’en tout autre point du globe. » (chapitre XVI). Alors que l’équipage chasse une baleine, celle-ci est écrasée entre deux icebergs. Ceci illustre l’extrême danger permanent (chapitre XIX). L’expédition dépasse le cap Dundas (actuelle base aérienne de Thulé)) et atteint le point où elle pensait trouver des réserves de combustible, mais les eskimaux ont pillé ces réserves. Le maître d’équipage Johnson relate la mort du lieutenant Bellot dans une expédition précédente ; c’était un officier très estimé par ses hommes, mort courageusement dans un accident en faisant son devoir.

Le brick Forward est soulevé par les glaces et dérive avec elles (chapitre XXIII). Trompé par une illusion d’optique, le médecin tue un renard alors qu’il croyait tirer sur un ours. Le renard s’avère porter un collier datant d’une précédente expédition en 1848, 12 ans auparavant (chapitre XXV). Le chapitre suivant (XXVI) décrit les conditions de vie dans le bateau immobilisé et l’apparition du scorbut. Comme il n’y a plus de combustible, l’équipage veut commencer à démanteler le bateau pour en brûler des morceaux. C’est un coup terrible pour le capitaine Hatteras qui doit laisser faire. Le navire continue à dériver vers le Nord (chapitre XXVII).

Le capitaine Hatteras part en traîneau à chiens pour une expédition de 250 milles, afin d’atteindre un gisement de charbon ; ses compagnons sont le médecin Clawbonny, deux hommes d’équipage, Bell et Simpson, et le chien Duk (chapitre XXVIII). Après bien des péripéties, un problème plus grave se produit : Simpson est gravement malade, puis il meurt en maudissant le capitaine Hatteras (chapitre XXXI). En voulant l’enterrer, les trois survivants découvrent que des hommes se trouvent sous leurs pieds, qui viennent d’être ensevelis vivants ; l’un d’eux est encore vivant. Il s’agissait d’une expédition américaine. Ils reviennent au brick Forward, sans le charbon espéré ; de plus, en arrivant, ils découvrent que l’équipage s’est mutiné, a mis le feu au navire et est reparti vers le Sud. Il ne reste plus que le fidèle maître d’équipage Johnson.

Le désert de glace

Les Anglais et le rescapé, l’Américain Altamont passent l’hiver dans une maison spacieuse qu’ils ont construite eux-mêmes en glace. Les Anglais se doutent dès le début que le capitaine Altamont dirigeait une expédition américaine vers le pôle Nord. C’est source de nombreuses disputes entre lui et le capitaine Hatteras.

Leur maison de glace est assiégée par des ours ; ils en réchappent.

Le printemps arrive et l’expédition vers le pôle Nord continue. Lors d’une chasse aux bœufs musqués, le capitaine Altamont sauve la vie du capitaine Hatteras, bien qu’il soit son rival ; celui-ci lui en est reconnaissant.

L’expédition arrive à une mer libre de glace, ses membres réussissent à fabriquer une barque, échappent à un tourbillon et arrivent sur l’île où se trouve le pôle Nord. Celui-ci se trouve dans le cratère d’un volcan ; le capitaine Hatteras ose y aller, il survit mais devient fou. Le voyage de retour est décrit rapidement par Jules Verne.

À la fin du roman, Hatteras est toujours fou, soigné par le médecin Clawbonny. Le chien Duk lui est toujours entièrement dévoué ; jusqu’à la dernière phrase du livre, le capitaine Hatteras est obsédé par le pôle Nord. En effet, même à l’hôpital où il est interné, il effectue tous les jours la même promenade, du Sud vers le Nord.

Réalité historique

Théorie de la mer polaire libre de glace

Ce roman est en partie basé sur l’hypothèse d’une mer polaire libre de glace. Historiquement, le géographe August Petermann fut le principal tenant de cette théorie, qui influença certaines expéditions de 1853 à 1876. Longtemps, on a cru que le pôle Nord avait été atteint en avril 1909 par l’expédition de Robert Peary, qui dit avoir parcouru la banquise en traîneau jusqu’au but.

En fait, le pôle Nord ne fut atteint qu’en 1926 par Roald Amundsen et Umberto Nobile, qui l’ont survolé en dirigeable. Au chapitre XXIV de la deuxième partie de son ouvrage, Jules Verne reconnaît indirectement que le pôle Nord n’est pas près d’être atteint : il estime probable que le centre de l’Afrique et celui de l’Australie seront atteints avant le pôle Nord.

Groenland, « Terre verte » au xe siècle

Jules Verne indique (chapitre VII de la première partie) que, suivant les chroniqueurs islandais, il y avait 200 villages florissants vers l’an mil au Groenland (le « pays vert », alors cultivé) . Aujourd’hui, cette théorie reste d’actualité : les scientifiques pensent qu’il y a eu un réchauffement temporaire du Groenland qui a permis à des villages de se développer.

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