Author: | Alain Dubrieu | ISBN: | 9782402006835 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | December 31, 1990 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Hermé) | Language: | French |
Author: | Alain Dubrieu |
ISBN: | 9782402006835 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | December 31, 1990 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Hermé) |
Language: | French |
Les romans d’Alain Dubrieu ne se racontent pas. Ils se lisent, se dégustent. Tout est authentique, original, pour ne pas dire étonnant ou génial chez cet auteur de 40 ans. Deux de ses ouvrages, Le désert de l’Iguane et La saison d’un rebelle, lui ont valu d’être invité à Apostrophes. Parlant de « l’Iguane », Jean Clémentin écrit dans le Canard enchaîné : «... Un roman-document terrible, porté par la flamme de la révolte et le miracle de l’écriture. Autrement dit, un chef-d’œuvre… » Une vie à la godille est la suite logique (Célinienne ?) de cet Iguane, ce rebelle. La langue somptueuse que lui reconnaît Patrice Delbourg (Les Nouvelles Littéraires) est toujours là, cogneuse, arrogante, inventive, dérangeante, génératrice d’émotions fortes. Cocasse ou déchirant ? Burlesque ou pathétique ? Une vie à la godille, ce roman de l’insolitude, se conjugue à l’Imparfait du Subjectif. Il met en scène deux amants provisoires (le temps d’un septennat), un enfant-miracle, quelques voyous dégénéreux et d’autres flics véridicules, sans oublier certains animaux que l’on dit familiers comme les élégants, moins domestiques, cependant, que comestibles, et qui nous renvoient, nous, mammifères Supérieurs, à des miroirs de laideurs, à des interrogations éternelles. Navigant à la godille, d’asiles (vrais) en refuges (provisoires et incertains), l’Iguane, dix ans plus tard, ayant perdu ses écailles comme autant de cheveux, pour une peccadille, une opération médiatique dont il sera la première victime, va retrouver l’authenticité inébranlable de ses anciens cauchemars, dont il se croyait à jamais préservé et renouer, par la rage d’écrire, avec une manière de survivre à la haine, ce monumental moteur de nos sociétés. « Une vie à la godille » : un flamboyant et déchirant chef-d’œuvre d’écriture.
Les romans d’Alain Dubrieu ne se racontent pas. Ils se lisent, se dégustent. Tout est authentique, original, pour ne pas dire étonnant ou génial chez cet auteur de 40 ans. Deux de ses ouvrages, Le désert de l’Iguane et La saison d’un rebelle, lui ont valu d’être invité à Apostrophes. Parlant de « l’Iguane », Jean Clémentin écrit dans le Canard enchaîné : «... Un roman-document terrible, porté par la flamme de la révolte et le miracle de l’écriture. Autrement dit, un chef-d’œuvre… » Une vie à la godille est la suite logique (Célinienne ?) de cet Iguane, ce rebelle. La langue somptueuse que lui reconnaît Patrice Delbourg (Les Nouvelles Littéraires) est toujours là, cogneuse, arrogante, inventive, dérangeante, génératrice d’émotions fortes. Cocasse ou déchirant ? Burlesque ou pathétique ? Une vie à la godille, ce roman de l’insolitude, se conjugue à l’Imparfait du Subjectif. Il met en scène deux amants provisoires (le temps d’un septennat), un enfant-miracle, quelques voyous dégénéreux et d’autres flics véridicules, sans oublier certains animaux que l’on dit familiers comme les élégants, moins domestiques, cependant, que comestibles, et qui nous renvoient, nous, mammifères Supérieurs, à des miroirs de laideurs, à des interrogations éternelles. Navigant à la godille, d’asiles (vrais) en refuges (provisoires et incertains), l’Iguane, dix ans plus tard, ayant perdu ses écailles comme autant de cheveux, pour une peccadille, une opération médiatique dont il sera la première victime, va retrouver l’authenticité inébranlable de ses anciens cauchemars, dont il se croyait à jamais préservé et renouer, par la rage d’écrire, avec une manière de survivre à la haine, ce monumental moteur de nos sociétés. « Une vie à la godille » : un flamboyant et déchirant chef-d’œuvre d’écriture.