UNE ETUDE EN ECARLATE

Les chroniques d’Edward Holmes sous la régence du duc de Bedford et durant la cruelle et sanglante guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons

Mystery & Suspense, Historical Mystery, Fiction & Literature, Thrillers
Cover of the book UNE ETUDE EN ECARLATE by Jean d'Aillon, Le Grand-Chatelet
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Author: Jean d'Aillon ISBN: 1230000294069
Publisher: Le Grand-Chatelet Publication: January 21, 2015
Imprint: Language: French
Author: Jean d'Aillon
ISBN: 1230000294069
Publisher: Le Grand-Chatelet
Publication: January 21, 2015
Imprint:
Language: French

Le 21 mai 1420, Isabeau de Bavière, reine de France, signait, au nom de son mari fou, Charles VI, un traité par lequel le roi reconnaissait Henri V de Lancastre, son gendre, héritier de la couronne de France. Henri V prit le titre de régent du royaume et fit son entrée dans Paris le 1er décembre. Jamais la ville n'avait retenti de plus vives acclamations.  Les cris « Noël » et « Vive le régent » dominaient le carillon des cloches. Après avoir traversé la capitale, Henri vint à Notre-Dame, où il remercia Dieu, puis il se rendit au Louvre qu'il avait choisi pour sa résidence. Les Parisiens avaient adopté les Anglais.
Un peu plus tôt, Edward Holmes, clerc et demi-frère du baron de Roos tué à la bataille de Baugé, était chassé de l’hôtel parisien de son seigneur. Ne pouvant rentrer en Angleterre, maître Holmes trouva logis chez le bonnetier Bonacieux, sis rue du Coq, où il partagea la chambre de Gower Watson, un archer blessé à la bataille d’Azincourt qui avait gardé comme séquelle une légère claudication.
Maître Bonacieux cherchait à se faire attribuer l’hôtel de Mélusine, belle maison abandonnée située de l’autre côté de la rue Saint-Honoré. L’hôtel avait été confisqué par le parlement de Paris après la sanglante prise de Paris par les Bourguignons, lorsque Périnet Leclerc leur avait ouvert une porte de la ville. Durant cette sédition, des centaines de Parisiens, partisans du dauphin, avaient été massacrées et le sang avait tant coulé qu’on en avait jusqu’à la cheville du pied.
L’hôtel de Mélusine appartenait à Robert de Lusignan, conseiller aux requêtes à l’Hôtel du roi et serviteur de Tanneguy du Chastel, un grand baron breton. Tous deux avaient sauvé le Dauphin, que les Bourguignons voulaient saisir durant l’insurrection. Pour punir Lusignan, les bouchers de Paris, partisans du duc de Bourgogne avaient massacré sa famille.
Or, l’hôtel abandonné intéressait aussi Agathe Mortimer, descendante directe d’Édouard III, roi du lignage des Plantagenêt. Le petit-fils d’Édouard III avait été contraint d’abdiquer en faveur de son cousin Lancastre, mais, que le roi d’Angleterre, et régent de France, Henri V de Lancastre, meure, et le frère aîné d’Anne pouvait prétendre au trône.
À Paris, lady Agathe Mortimer proposait une alliance à quelques notables influents. Qu’ils l’aident à faire disparaître Henri V et elle retirerait les Anglais de la ville, laissant la bourgeoisie libre de rechercher une paix avec le dauphin de France.
Le complot se scellait avec l’arrivée de Robert de Lusignan, envoyé par le Dauphin. Seulement Lusignan revenait dans la capitale surtout pour se venger du boucher Guillaume Haussecul, celui qui avait étripé sa femme et ses enfants.
Ne disposant d’aucun moyen de subsistance dans un Paris où régnaient la faim, le froid et la misère, Edward Holmes entreprit de gagner sa vie en rédigeant des demandes de rémission, ces suppliques qu’envoyaient au roi les familles et les amis des prisonniers afin d’obtenir leur grâce. C’est à cette occasion qu’il perça le rôle de lady Agathe et mit à jour le piège dans lequel les conjurés voulaient entraîner son ami Gower Watson.
Holmes dut faire appel à toute sa perspicacité pour comprendre les raisons de la disparition de son logeur et de son épouse, la jolie Constance Bonacieux. Mais retrouver Watson vivant devait s’avérer un défi quasiment impossible, à moins de découvrir la vérité sur la fontaine sanglante qui coulait à la porte Saint-Honoré.

Les chroniques d’Edward Holmes sous la régence du duc de Bedford et durant la cruelle et sanglante guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons font revivre les enquêtes d’un clerc anglais dans une ville de Paris gouvernée par les Anglais de 1421 à 1437.
- Une étude en écarlate
- Le chanoine à la lèvre tordue
- Le chien des Basqueville (à paraître)
- Les cinq médailles (à paraître)

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Le 21 mai 1420, Isabeau de Bavière, reine de France, signait, au nom de son mari fou, Charles VI, un traité par lequel le roi reconnaissait Henri V de Lancastre, son gendre, héritier de la couronne de France. Henri V prit le titre de régent du royaume et fit son entrée dans Paris le 1er décembre. Jamais la ville n'avait retenti de plus vives acclamations.  Les cris « Noël » et « Vive le régent » dominaient le carillon des cloches. Après avoir traversé la capitale, Henri vint à Notre-Dame, où il remercia Dieu, puis il se rendit au Louvre qu'il avait choisi pour sa résidence. Les Parisiens avaient adopté les Anglais.
Un peu plus tôt, Edward Holmes, clerc et demi-frère du baron de Roos tué à la bataille de Baugé, était chassé de l’hôtel parisien de son seigneur. Ne pouvant rentrer en Angleterre, maître Holmes trouva logis chez le bonnetier Bonacieux, sis rue du Coq, où il partagea la chambre de Gower Watson, un archer blessé à la bataille d’Azincourt qui avait gardé comme séquelle une légère claudication.
Maître Bonacieux cherchait à se faire attribuer l’hôtel de Mélusine, belle maison abandonnée située de l’autre côté de la rue Saint-Honoré. L’hôtel avait été confisqué par le parlement de Paris après la sanglante prise de Paris par les Bourguignons, lorsque Périnet Leclerc leur avait ouvert une porte de la ville. Durant cette sédition, des centaines de Parisiens, partisans du dauphin, avaient été massacrées et le sang avait tant coulé qu’on en avait jusqu’à la cheville du pied.
L’hôtel de Mélusine appartenait à Robert de Lusignan, conseiller aux requêtes à l’Hôtel du roi et serviteur de Tanneguy du Chastel, un grand baron breton. Tous deux avaient sauvé le Dauphin, que les Bourguignons voulaient saisir durant l’insurrection. Pour punir Lusignan, les bouchers de Paris, partisans du duc de Bourgogne avaient massacré sa famille.
Or, l’hôtel abandonné intéressait aussi Agathe Mortimer, descendante directe d’Édouard III, roi du lignage des Plantagenêt. Le petit-fils d’Édouard III avait été contraint d’abdiquer en faveur de son cousin Lancastre, mais, que le roi d’Angleterre, et régent de France, Henri V de Lancastre, meure, et le frère aîné d’Anne pouvait prétendre au trône.
À Paris, lady Agathe Mortimer proposait une alliance à quelques notables influents. Qu’ils l’aident à faire disparaître Henri V et elle retirerait les Anglais de la ville, laissant la bourgeoisie libre de rechercher une paix avec le dauphin de France.
Le complot se scellait avec l’arrivée de Robert de Lusignan, envoyé par le Dauphin. Seulement Lusignan revenait dans la capitale surtout pour se venger du boucher Guillaume Haussecul, celui qui avait étripé sa femme et ses enfants.
Ne disposant d’aucun moyen de subsistance dans un Paris où régnaient la faim, le froid et la misère, Edward Holmes entreprit de gagner sa vie en rédigeant des demandes de rémission, ces suppliques qu’envoyaient au roi les familles et les amis des prisonniers afin d’obtenir leur grâce. C’est à cette occasion qu’il perça le rôle de lady Agathe et mit à jour le piège dans lequel les conjurés voulaient entraîner son ami Gower Watson.
Holmes dut faire appel à toute sa perspicacité pour comprendre les raisons de la disparition de son logeur et de son épouse, la jolie Constance Bonacieux. Mais retrouver Watson vivant devait s’avérer un défi quasiment impossible, à moins de découvrir la vérité sur la fontaine sanglante qui coulait à la porte Saint-Honoré.

Les chroniques d’Edward Holmes sous la régence du duc de Bedford et durant la cruelle et sanglante guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons font revivre les enquêtes d’un clerc anglais dans une ville de Paris gouvernée par les Anglais de 1421 à 1437.
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