Un adorable hippo

voyage au pays des formes prodigieuses

Mon médecin m'avait prescrit une soixantaine de séances de piscine pour parfaire ma rééducation, aussi j'y allais tous les samedis matins.

Je l'appelais familièrement mon petit hippopotame, voire l'orque, ou la baleine, en fait, cela ne dépendait que des jours, de mon humeur, ou la truie, mais dans ce cas, ce n'était que les jours où elle m'avait bien involontairement excité par l’insupportable étalage de tous ses appâts, et que je souhaitais dès lors donner à mes pensées une tournure plus explicitement sexuelle. Ce n'était pas très gentil, je le concède volontiers...

Cette nouvelle érotique de Valérie est une ode aussi sympathique que bienveillante à la féminité exacerbée, à toutes celles qu'elle appelle les prodigieuses!