Author: | Ivan Tourgueniev, JBR (Illustrations) | ISBN: | 1230001765410 |
Publisher: | JBR | Publication: | July 15, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Ivan Tourgueniev, JBR (Illustrations) |
ISBN: | 1230001765410 |
Publisher: | JBR |
Publication: | July 15, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Terres vierges (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
*Inclus une courte biographie de Ivan Tourgueniev
Descriptif : Alexis Nejdanof, fils naturel d'un prince russe, milite avec les étudiants révolutionnaires de Saint-Petersbourg, les "nihilistes". Nous sommes au printemps 1868 et il paraît évident que les sympathies de Tourguenieff vont aux jeunes qui brandissent les premiers drapeaux rouges aux carrefours de Moscou et Saint-Petersbourg. En même temps, il voit bien les inconvénients d'un idéalisme romantique et brouillon. Il le démontre clairement à travers l'histoire d'Alexis : celui-ci suit, en tant que précepteur, le prince Sipiaguine dans sa propriété de campagne ; c'est là qu'il rencontre la nièce du prince, la belle Marianne, qu'il enlève. Les jeunes gens veulent exciter les paysans à la révolte. Mais leur tentative échoue lamentablement, les paysans les livrent à la police. Nejdanof, qu'on a surnommé le "Hamlet russe" n'a fait que rêver en se détruisant lui-même et il choisira comme seule issue la mort. Marianne l'oubliera auprès de Solomine qui est, lui, un véritable homme d'action. Écrit en 1876, Terres vierges valut à Tourguenieff d'acerbes critiques des révolutionnaires de l'époque. Kropotkine, pourtant, devait souligner comment "avec sa pénétration coutumière, Tourguenieff a su mettre en lumière l'incompréhension des agitateurs en face des paysans". Paul Bourget, quant à lui, y voyait "le pendant moscovite de L'Éducation sentimentale..."
Extrait : Machourina venait de recevoir le diplôme de sage-femme. Dix-huit mois auparavant, elle avait abandonné sa famille. C’étaient de petits propriétaires nobles du midi de la Russie, et elle était arrivée à Pétersbourg avec six roubles dans sa poche ; entrée à l’école d’obstétrique, elle avait conquis par un travail acharné le grade qu’elle convoitait. Elle était fille et très-chaste… Chose peu étonnante ! s’écriera quelque sceptique en se rappelant ce que nous avons dit de son extérieur. Chose étonnante et rare ! nous permettrons-nous de dire à notre tour.
Terres vierges (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
*Inclus une courte biographie de Ivan Tourgueniev
Descriptif : Alexis Nejdanof, fils naturel d'un prince russe, milite avec les étudiants révolutionnaires de Saint-Petersbourg, les "nihilistes". Nous sommes au printemps 1868 et il paraît évident que les sympathies de Tourguenieff vont aux jeunes qui brandissent les premiers drapeaux rouges aux carrefours de Moscou et Saint-Petersbourg. En même temps, il voit bien les inconvénients d'un idéalisme romantique et brouillon. Il le démontre clairement à travers l'histoire d'Alexis : celui-ci suit, en tant que précepteur, le prince Sipiaguine dans sa propriété de campagne ; c'est là qu'il rencontre la nièce du prince, la belle Marianne, qu'il enlève. Les jeunes gens veulent exciter les paysans à la révolte. Mais leur tentative échoue lamentablement, les paysans les livrent à la police. Nejdanof, qu'on a surnommé le "Hamlet russe" n'a fait que rêver en se détruisant lui-même et il choisira comme seule issue la mort. Marianne l'oubliera auprès de Solomine qui est, lui, un véritable homme d'action. Écrit en 1876, Terres vierges valut à Tourguenieff d'acerbes critiques des révolutionnaires de l'époque. Kropotkine, pourtant, devait souligner comment "avec sa pénétration coutumière, Tourguenieff a su mettre en lumière l'incompréhension des agitateurs en face des paysans". Paul Bourget, quant à lui, y voyait "le pendant moscovite de L'Éducation sentimentale..."
Extrait : Machourina venait de recevoir le diplôme de sage-femme. Dix-huit mois auparavant, elle avait abandonné sa famille. C’étaient de petits propriétaires nobles du midi de la Russie, et elle était arrivée à Pétersbourg avec six roubles dans sa poche ; entrée à l’école d’obstétrique, elle avait conquis par un travail acharné le grade qu’elle convoitait. Elle était fille et très-chaste… Chose peu étonnante ! s’écriera quelque sceptique en se rappelant ce que nous avons dit de son extérieur. Chose étonnante et rare ! nous permettrons-nous de dire à notre tour.