Terre des Zombies

Tome 5

Logan et ses « clients » se sont réfugiés dans la forêt tropicale pour échapper à un gigantesque incendie provoqué par l’explosion d’un missile de croisière lancé par celui qui tente depuis le début de cette aventure de les éliminer. Les membres de l’équipe « Alpha », au bout du rouleau, crapahutent lentement en direction de Houston, évitant les marécages et les trous d’eau infestés de serpents et de parasites mortels. Malgré la présence de nombreux prédateurs tapis dans les arbres et les buissons ou sous les racines, ils se sentent en sécurité et leur confiance envers celui qui les dirige est de retour. Après tout c’est lui qui n’a pas hésité une seconde à sortir dans un milieu hostile pour les sauver lorsqu’un animal fou se déchainait sur leur abri de fortune, c’est aussi lui qui a ordonné une évacuation précipitée leur évitant une mort certaine. Dans leur sillage, tel un poisson-pilote collé sous le ventre d’un squale, se déplace un tueur à gages, engagé par une organisation paramilitaire pour supprimer Logan. Ce dernier rassuré d’être à couvert, mais rongé par l’angoisse de ne plus jamais revoir la « quasi humaine » qu’il aime plus que tout, ne se doute pas une seconde qu’il s’enfonce dans le territoire des « Fanatics » et qu’il devra faire face à un danger bien plus grand.

À Crowley, le shérif Ted Butler ne sait plus quoi penser de cette épidémie qui frappe de plus en plus de ses administrés. Les centres de quarantaine installés en hâte dans toute la ville sont saturés, car il y a toujours plus de malades et aucun remède n’a pu encore être mis au point pour les guérir. Ce fléau s’accompagne d’une énigme policière de grande envergure. Des centaines d’individus s’évanouissent dans la nature sans laisser la moindre trace, parfois même des familles entières. Ces disparitions concernent toutes les classes sociales et face à l’impuissance des autorités, provoquent des émeutes que les forces de l’ordre ont de plus en plus de mal à endiguer. Les policiers qui ne comptent plus leurs heures sont sur les rotules, un grand nombre d’entre eux est à deux doigts de craquer et de faire une bavure qui risquerait de transformer la ville champ de bataille. Ce désordre fait le bonheur des « Prodiges » qui se délectent de la peur des humains et qui tentent de rejoindre dans le plus grand secret l’armée du « Maître ».