Author: | Christine Daure-Serfaty, Edwy Plenel | ISBN: | 9782706280924 |
Publisher: | (Stock) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1992 |
Imprint: | Stock (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Christine Daure-Serfaty, Edwy Plenel |
ISBN: | 9782706280924 |
Publisher: | (Stock) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1992 |
Imprint: | Stock (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Pendant dix-huit ans, les hommes dont ce livre raconte l’histoire ont disparu. D’août 1973 à septembre 1991, ils ont vécu enfermés chacun dans une cellule sans lumière aucune, ni lampe ni fenêtre, sans visites et sans soins, ni médecin ni infirmier. Dix-huit ans d’obscurité et de désespoir. Dans le noir secret d’un pouvoir absolu, ces hommes – l’élite de l’armée marocaine, des proches du Palais royal – avaient été condamnés à une mort lente. Plus de la moitié d’entre eux ont ainsi quitté la vie, dans le silence et l’oubli. Pour assouvir la vengeance d’un seul, le Roi, l’inventeur de cet enfer : Tazmamart. Sans les démarches de Christine Daure-Serfaty, hantée par cette horreur dès qu’elle en reçut les premiers témoignages, Tazmamart existerait peut-être encore. « Tazmamart m’a habitée, envahie si longtemps, écrit-elle. Tout au fond, il rejoignait le cauchemar qu’ont fait tous les enfants : seuls dans le noir, enfermés, ils appellent leur mère et personne ne vient car personne ne les entend. »
Pendant dix-huit ans, les hommes dont ce livre raconte l’histoire ont disparu. D’août 1973 à septembre 1991, ils ont vécu enfermés chacun dans une cellule sans lumière aucune, ni lampe ni fenêtre, sans visites et sans soins, ni médecin ni infirmier. Dix-huit ans d’obscurité et de désespoir. Dans le noir secret d’un pouvoir absolu, ces hommes – l’élite de l’armée marocaine, des proches du Palais royal – avaient été condamnés à une mort lente. Plus de la moitié d’entre eux ont ainsi quitté la vie, dans le silence et l’oubli. Pour assouvir la vengeance d’un seul, le Roi, l’inventeur de cet enfer : Tazmamart. Sans les démarches de Christine Daure-Serfaty, hantée par cette horreur dès qu’elle en reçut les premiers témoignages, Tazmamart existerait peut-être encore. « Tazmamart m’a habitée, envahie si longtemps, écrit-elle. Tout au fond, il rejoignait le cauchemar qu’ont fait tous les enfants : seuls dans le noir, enfermés, ils appellent leur mère et personne ne vient car personne ne les entend. »