Jean-Paul Le Bihan nous propose d’élargir nos horizons avec une belle découverte culturelle
On ne dispose que de très peu de témoignages sur l’Abkhazie vécue de l’intérieur. Car qui connaît l’Abkhazie et pourquoi s’y rendre ? Pour la plupart des gens, ce pays ne signifie rien, rares même ceux qui peuvent le situer. Profitant d’un colloque d’archéologie, Jean-Paul Le Bihan nous entraîne dans l’intimité de cette République du Caucase, autoproclamée indépendante en 1992 – mais seulement reconnue par quatre États – avant de plonger dans une guerre qui fera près de 20 000 victimes. Avec cette touche de sensibilité et de recul indispensables à l’appréhension des anciennes Républiques soviétiques, Jean-Paul Le Bihan nous plonge dans une réalité parfois crue et franche, rehaussée par la poésie bien réelle et forte des lieux d’Histoire et des gens qui l’écrivent.
Par ce témoignage nous parviennent les « murmures d’Abkhazie », d’un lointain et mystérieux Caucase oublié du monde…
EXTRAIT
C’est au pied du Caucase, au jardin des kakis bercés par la mer Noire, que me fut rapportée l’histoire de l’Abkhazie ou, plutôt, celle de sa naissance. La légende la situe bien avant que Jason n’ait bordé la Colchide de ses quais de calcaire fin le long du port antique de Dioscures, l’actuelle Soukhoum ; bien avant que les Argonautes et les Grecs cupides n’aient dérobé la Toison d’or. C’était au temps où, déjà, le peuple des hautes vallées de Svanétie pratiquait l’orpaillage dans les torrents montagnards en usant de peaux de mouton pour attraper les paillettes du précieux métal, mais avant que la soif de minerais et de métaux précieux ne se soit emparée des grandes civilisations de la Méditerranée.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Jean-Paul Le Bihan est né en 1944. Cet homme qui voulait être prof de gym et qui, à 26 ans, s'est découvert une vocation d'archéologue amateur en 1970. En 1983, alors professeur d'histoire-géographie au lycée Brizeux, il devient archéologue municipal de Quimper, à mi-temps, avant de le devenir à plein temps en 1987. Les grandes fouilles gauloises du quartier du Braden justifièrent cette création de poste. C’est pour raconter ce qu’il a découvert et partager son expérience qu’il s’est mis à écrire. En 2010, il publie Un archéologue, entretiens imaginaires à Rostov, en édition bilingue puis le journal de ses fouilles en Russie, avant d’aborder la littérature avec Cheveux d’ange et la poésie avec Océans.
À PROPOS DES ÉDITIONS
Fondées à Brest en 1999, les éditions Géorama sont, à l’image des auteurs qui en nourrissent le fond, l’héritage d’années de voyages, de reportages, de conférences et de missions à travers les six continents. Entre récits, albums documentaires, littérature ou coups de cœur, le catalogue se veut un reflet instinctif et sensible du monde dans toute sa diversité. Les éditions sont désormais installées sur l'extrême pointe du Finistère, dans la commune de Porspoder, face à l'océan, dans le célèbre CHENAL, restaurant-café-librairie-Galerie, lieu de convivialité ouvert sur le large et sur le monde...
Jean-Paul Le Bihan nous propose d’élargir nos horizons avec une belle découverte culturelle
On ne dispose que de très peu de témoignages sur l’Abkhazie vécue de l’intérieur. Car qui connaît l’Abkhazie et pourquoi s’y rendre ? Pour la plupart des gens, ce pays ne signifie rien, rares même ceux qui peuvent le situer. Profitant d’un colloque d’archéologie, Jean-Paul Le Bihan nous entraîne dans l’intimité de cette République du Caucase, autoproclamée indépendante en 1992 – mais seulement reconnue par quatre États – avant de plonger dans une guerre qui fera près de 20 000 victimes. Avec cette touche de sensibilité et de recul indispensables à l’appréhension des anciennes Républiques soviétiques, Jean-Paul Le Bihan nous plonge dans une réalité parfois crue et franche, rehaussée par la poésie bien réelle et forte des lieux d’Histoire et des gens qui l’écrivent.
Par ce témoignage nous parviennent les « murmures d’Abkhazie », d’un lointain et mystérieux Caucase oublié du monde…
EXTRAIT
C’est au pied du Caucase, au jardin des kakis bercés par la mer Noire, que me fut rapportée l’histoire de l’Abkhazie ou, plutôt, celle de sa naissance. La légende la situe bien avant que Jason n’ait bordé la Colchide de ses quais de calcaire fin le long du port antique de Dioscures, l’actuelle Soukhoum ; bien avant que les Argonautes et les Grecs cupides n’aient dérobé la Toison d’or. C’était au temps où, déjà, le peuple des hautes vallées de Svanétie pratiquait l’orpaillage dans les torrents montagnards en usant de peaux de mouton pour attraper les paillettes du précieux métal, mais avant que la soif de minerais et de métaux précieux ne se soit emparée des grandes civilisations de la Méditerranée.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Jean-Paul Le Bihan est né en 1944. Cet homme qui voulait être prof de gym et qui, à 26 ans, s'est découvert une vocation d'archéologue amateur en 1970. En 1983, alors professeur d'histoire-géographie au lycée Brizeux, il devient archéologue municipal de Quimper, à mi-temps, avant de le devenir à plein temps en 1987. Les grandes fouilles gauloises du quartier du Braden justifièrent cette création de poste. C’est pour raconter ce qu’il a découvert et partager son expérience qu’il s’est mis à écrire. En 2010, il publie Un archéologue, entretiens imaginaires à Rostov, en édition bilingue puis le journal de ses fouilles en Russie, avant d’aborder la littérature avec Cheveux d’ange et la poésie avec Océans.
À PROPOS DES ÉDITIONS
Fondées à Brest en 1999, les éditions Géorama sont, à l’image des auteurs qui en nourrissent le fond, l’héritage d’années de voyages, de reportages, de conférences et de missions à travers les six continents. Entre récits, albums documentaires, littérature ou coups de cœur, le catalogue se veut un reflet instinctif et sensible du monde dans toute sa diversité. Les éditions sont désormais installées sur l'extrême pointe du Finistère, dans la commune de Porspoder, face à l'océan, dans le célèbre CHENAL, restaurant-café-librairie-Galerie, lieu de convivialité ouvert sur le large et sur le monde...