Author: | Casimir de La Motte de La Guyomarais | ISBN: | 1230000275035 |
Publisher: | JCA | Publication: | October 19, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Casimir de La Motte de La Guyomarais |
ISBN: | 1230000275035 |
Publisher: | JCA |
Publication: | October 19, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Armand Charles Tuffin, Marquis de la Royrie, né à Fougères, le 13 avril 1751, était fils de Messire Armand Joseph Jacques Tuffin, Marquis de la Royrie, et de Dame Thérèse de la Bélinaye. Il fut, en 1792, nommé par les princes, frères du Roi, chef de la Conjuration Bretonne. Il avait dans les Côtes-du-Nord plusieurs asiles, un entre autres à la Guyomarais chez Mr et Mme de la Motte. La Guyomarais est retirée dans les terres, entourée de bois ; à cette époque, le chemin pour y arriver était assez mauvais. Elle est séparée de la forêt de la Hunaudaye par une prairie et un champ, mais pour un proscrit de la Convention, jeune et dispos, comme l’était le Marquis, à la moindre alerte, en trois ou quatre minutes, il eut été dans la Hunaudaye, forêt très mal percée ; mais en 93, elle lui offrait pour refuge des taillis magnifiques, avec des fourrés impénétrables, même à des chasseurs n’ayant pas l’habitude des « gaulis, surtout celle de brosser. » Le Marquis de la Royrie, sous le nom de Gasselin, venait assez souvent se reposer de ses fatigues à la Guyomarais.
Armand Charles Tuffin, Marquis de la Royrie, né à Fougères, le 13 avril 1751, était fils de Messire Armand Joseph Jacques Tuffin, Marquis de la Royrie, et de Dame Thérèse de la Bélinaye. Il fut, en 1792, nommé par les princes, frères du Roi, chef de la Conjuration Bretonne. Il avait dans les Côtes-du-Nord plusieurs asiles, un entre autres à la Guyomarais chez Mr et Mme de la Motte. La Guyomarais est retirée dans les terres, entourée de bois ; à cette époque, le chemin pour y arriver était assez mauvais. Elle est séparée de la forêt de la Hunaudaye par une prairie et un champ, mais pour un proscrit de la Convention, jeune et dispos, comme l’était le Marquis, à la moindre alerte, en trois ou quatre minutes, il eut été dans la Hunaudaye, forêt très mal percée ; mais en 93, elle lui offrait pour refuge des taillis magnifiques, avec des fourrés impénétrables, même à des chasseurs n’ayant pas l’habitude des « gaulis, surtout celle de brosser. » Le Marquis de la Royrie, sous le nom de Gasselin, venait assez souvent se reposer de ses fatigues à la Guyomarais.