Author: | Vincent Koch | ISBN: | 9782914679558 |
Publisher: | Éditions Textes Gais | Publication: | March 1, 2010 |
Imprint: | Éditions Textes Gais | Language: | French |
Author: | Vincent Koch |
ISBN: | 9782914679558 |
Publisher: | Éditions Textes Gais |
Publication: | March 1, 2010 |
Imprint: | Éditions Textes Gais |
Language: | French |
Simplement lui
de Vincent Koch
« Hugues. Mon meilleur ami est tout ce que j’ai de plus grand ici. Il me connaît par cœur. Il sait ce que j’ai dans la tête. Pas besoin de parler, parfois. On se comprend. C’est comme ça entre nous. Fusionnel.
Une nuit, il est venu s’asseoir dans le lit avec moi. Il s’est endormi en parlant avec moi. J’ai rejoint Morphée aussi. Bien après. Au petit matin. Au réveil. Nous étions l’un contre l’autre. Les bras de l’un entourant ceux de l’autre. Je l’ai trouvé beau. Je lui ai dit merci. Et un je t’aime est parti. Seul. Non voulu. C’est vrai que je l’aime. Il est plus qu’un frère. Je n’en ai pas. Plus qu’un père. Le mien n’est jamais là. C’est pas difficile de le remplacer. Il est plus que tout. Il m’a regardé. Sereinement. Il m’a dit. « Je t’aime aussi, petit con ». Il ne l’avait pas mal pris. Il était toujours là. Pas d’ambiguïté. Il a compris mon message. Tant mieux. On s’est dérobé. Décacheté. Avec nos érections matinales. On avait l’air de deux homos. Pas nous. Putain. »
Vincent Koch
Découvrez notre catalogue complet sur http://www.textesgais.fr/
Simplement lui
de Vincent Koch
« Hugues. Mon meilleur ami est tout ce que j’ai de plus grand ici. Il me connaît par cœur. Il sait ce que j’ai dans la tête. Pas besoin de parler, parfois. On se comprend. C’est comme ça entre nous. Fusionnel.
Une nuit, il est venu s’asseoir dans le lit avec moi. Il s’est endormi en parlant avec moi. J’ai rejoint Morphée aussi. Bien après. Au petit matin. Au réveil. Nous étions l’un contre l’autre. Les bras de l’un entourant ceux de l’autre. Je l’ai trouvé beau. Je lui ai dit merci. Et un je t’aime est parti. Seul. Non voulu. C’est vrai que je l’aime. Il est plus qu’un frère. Je n’en ai pas. Plus qu’un père. Le mien n’est jamais là. C’est pas difficile de le remplacer. Il est plus que tout. Il m’a regardé. Sereinement. Il m’a dit. « Je t’aime aussi, petit con ». Il ne l’avait pas mal pris. Il était toujours là. Pas d’ambiguïté. Il a compris mon message. Tant mieux. On s’est dérobé. Décacheté. Avec nos érections matinales. On avait l’air de deux homos. Pas nous. Putain. »
Vincent Koch
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