Author: | Joris-Karl Huysmans | ISBN: | 1230000308880 |
Publisher: | PRB | Publication: | October 26, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Joris-Karl Huysmans |
ISBN: | 1230000308880 |
Publisher: | PRB |
Publication: | October 26, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Sainte Lydwine de Schiedam est un livre écrit par l'écrivain et critique d'art français Joris-Karl Huysmans (1848 - 1907).
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
Lydwine de Schiedam est une Sainte et Mystique Catholique, née à Schiedam (Hollande) en 1380 et morte en 1433, fêtée le 14 avril. Elle est patronne des patineurs sur glace.
Issue d'une ancienne famille noble mais ruinée Lydwine est la seule fille d'une fratrie de 10 enfants. Jolie et gracieuse , elle préfère se consacrer à Dieu et repousse tous ses prétendants.
À l'âge de 15 ans, elle est victime d'une chute alors qu'elle patine avec des amies. Elle ne se remettra jamais de cet accident.
Étendue pendant 38 ans sur son grabat et malgré ses souffrances physiques, elle se disait "la plus heureuse femme du monde". Elle connut des extases mystiques.
Extrait :
L’ÉTAT de l’Europe, pendant le temps que vécut Lydwine, fut effroyable.
En France, règnent Charles VI puis Charles VII. Lydwine naît l’année même où Charles VI, âgé de douze ans, monte sur le trône. Dans le lointain des âges, les années de ce règne évoquent d’abominables souvenirs ; elles dégouttent de sang et, à mesure qu’elles s’éboulent, les unes sur les autres, elles se dévergondent ; aux lueurs des vieilles chroniques, derrière le transparent poussiéreux de l’histoire, quatre figures passent.
L’une est celle d’un aliéné, au teint hâve, aux joues creuses, aux yeux tantôt ardents et tantôt morts ; il croupit dans un palais à Paris et ses vêtements sont des pacages de vermines et ses cheveux et sa barbe sont des haras à poux. Ce malheureux qui fut, avant qu’il ne divaguât, un être familier et libertin, irascible et débile, c’est le roi Charles VI. Il assiste, maintenant idiot, à la bacchanale enragée des siens.
L’autre est celle d’une intrigante, baroque et vénale, d’une femme impérieuse, bruyamment décolletée et traînant après elle, sous un hennin planté, comme une tête de diable, de deux cornes, une robe historiée et qui n’en finit point ; et elle souffle lorsqu’elle marche, chaussée de souliers à becs de deux pieds de long ; c’est la reine de France, la bavaroise Ysabeau, qui apparaît, grosse des œuvres d’on ne sait qui, près d’un mari qu’elle abhorre...
Sainte Lydwine de Schiedam est un livre écrit par l'écrivain et critique d'art français Joris-Karl Huysmans (1848 - 1907).
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
Lydwine de Schiedam est une Sainte et Mystique Catholique, née à Schiedam (Hollande) en 1380 et morte en 1433, fêtée le 14 avril. Elle est patronne des patineurs sur glace.
Issue d'une ancienne famille noble mais ruinée Lydwine est la seule fille d'une fratrie de 10 enfants. Jolie et gracieuse , elle préfère se consacrer à Dieu et repousse tous ses prétendants.
À l'âge de 15 ans, elle est victime d'une chute alors qu'elle patine avec des amies. Elle ne se remettra jamais de cet accident.
Étendue pendant 38 ans sur son grabat et malgré ses souffrances physiques, elle se disait "la plus heureuse femme du monde". Elle connut des extases mystiques.
Extrait :
L’ÉTAT de l’Europe, pendant le temps que vécut Lydwine, fut effroyable.
En France, règnent Charles VI puis Charles VII. Lydwine naît l’année même où Charles VI, âgé de douze ans, monte sur le trône. Dans le lointain des âges, les années de ce règne évoquent d’abominables souvenirs ; elles dégouttent de sang et, à mesure qu’elles s’éboulent, les unes sur les autres, elles se dévergondent ; aux lueurs des vieilles chroniques, derrière le transparent poussiéreux de l’histoire, quatre figures passent.
L’une est celle d’un aliéné, au teint hâve, aux joues creuses, aux yeux tantôt ardents et tantôt morts ; il croupit dans un palais à Paris et ses vêtements sont des pacages de vermines et ses cheveux et sa barbe sont des haras à poux. Ce malheureux qui fut, avant qu’il ne divaguât, un être familier et libertin, irascible et débile, c’est le roi Charles VI. Il assiste, maintenant idiot, à la bacchanale enragée des siens.
L’autre est celle d’une intrigante, baroque et vénale, d’une femme impérieuse, bruyamment décolletée et traînant après elle, sous un hennin planté, comme une tête de diable, de deux cornes, une robe historiée et qui n’en finit point ; et elle souffle lorsqu’elle marche, chaussée de souliers à becs de deux pieds de long ; c’est la reine de France, la bavaroise Ysabeau, qui apparaît, grosse des œuvres d’on ne sait qui, près d’un mari qu’elle abhorre...