Roger Hanin

Toute une histoire

La "fille adoptive" de Roger Hanin dans "Navarro" dévoile un portrait parfois peu flatteur de son protecteur. Afin de célébrer le premier anniversaire de la mort de Roger Hanin - décédé le 11 février 2015 à la suite d'une détresse respiratoire -, Emmanuelle Boidron sort un livre, Un père pas comme les autres (éditions de L'Archipel), dans lequel elle raconte le parcours du comédien. Un portrait à la fois tendre et intransigeant et dont le magazine VSD s'est procuré quelques extraits. Emmanuelle Boidron, alias Yolande Navarro, fille fictive du célèbre inspecteur, a rencontré son deuxième papa alors qu'elle n'avait que 10 ans. On est en 1988, elle passe le casting pour la célèbre série, Roger Hanin craque. La suite du duo, on la connaît. Emmanuelle Boidron et Roger Hanin sont restés inséparables. Mais si le comédien a toujours été "gentil et délicat" avec sa "fille adoptive", "il pouvait se montrer redoutable dès qu'il se sentait trahi ou trompé", écrit sa protégée. L'acteur Sam Karmann - l'inspecteur Barrada dans Navarro - a fait les frais de son intransigeance. Emmanuelle Boidron raconte : "Pour Roger, voir Sam Karmann se dégager de son emprise sans lui témoigner de reconnaissance est un affront. Il l'avait adoubé dans Le Grand Pardon, lui avait offert une chance dans Train d'enfer... Et voilà que son protégé a le sentiment d'avoir appris suffisamment pour infléchir désormais sa carrière. La sanction a été immédiate." Avec l'âge, Roger ressemblait de plus en plus à un parrain. Roger Hanin est en effet aller voir les créateurs de la fiction policière, Pierre Grimblat et Tito Topin, afin d'exiger que Sam Karmann soit renvoyé. "Il faut t'arranger pour le virer dès maintenant", aurait même lancé l'acteur. Une méthode contestable, presque mafieuse. Et ce n'est pas Emmanuelle Boidron qui dira le contraire, elle qui déclare au sujet de "son papa" : "Avec l'âge, Roger ressemblait de plus en plus à un 'parrain'". Il faut dire que Roger Hanin supportait mal la concurrence, surtout masculine. "Quand Christian Rauth et Daniel Rialet s'échappaient de temps en temps pour tourner d'autres séries comme Les Monos ou Père et Maire, ni une ni deux Roger les convoquait dans sa loge et les menaçait d'expulsion de Navarro", continue Emmanuelle Boidron. Et tel un vrai Vito Corleone, Roger Hanin usait aussi de pression dans la vie privée des acteurs. En tout cas dans celle de la comédienne de 37 ans désormais. Elle qui n'a jamais caché avoir rencontré le père de ses enfants grâce à Roger Hanin - elle lui en est donc très reconnaissante - raconte une drôle d'histoire à ce sujet : "Je l'ai su plus tard mais Antoine a eu droit à une 'convocation' pendant laquelle Roger l'a questionné et mis en garde sur le comportement à adopter au cas où il deviendrait mon petit ami." Une méthode plus proche de celle d'un parrain que d'un papa poule...Roger Hanin a vécu une grande histoire d'amour avec la productrice Christine Gouze-Rénal, sœur aînée de Danièle Mitterrand. À sa mort en 2002, l'acteur est inconsolable. Deux ans plus tard, en thalasso à Quiberon, il rencontre Agnès qui donne un récital de piano au Sofitel. Gala raconte comment la jeune femme fait la cour à l'acteur en lui glissant une lettre sous sa porte puis en lui envoyant des roses. Agnès Berdugo a eu le coup de foudre et parviendra à gagner le cœur de Roger. La pianiste fait bientôt porter son instrument dans son appartement parisien, avenue d'Eylau. Ils deviennent inséparables. "Il avait tellement d'amour donné, confie Agnès. Comme un enfant qui découvre un nouvel être à aimer. Roger, c'était quelqu'un qui protège. Il était l'amant, le père, la mère, un homme d'une richesse exceptionnelle. On était deux grands enfants." Auprès de sa jolie pianiste, Roger Hanin retrouve l'énergie de monter sur scène, de partir en week-ends improvisés au bord de la mer. Agnès a trois adolescents qui mettent de la vie dans l'appartement parisien. L'acteur achète une maison à Fréjus, au nom d'Agnès, dans laquelle il espère passer du temps maintenant qu'il vient de faire ses adieux aux planches - nous sommes en 2008 -, mais il ne pourra en profiter : il fait d'abord un AVC puis une chute qui l'affaiblit énormément. Désormais, le couple est contraint de rester à Paris et Agnès devient plus une infirmière qu'une compagne. "Je le sentais qui s'inquiétait pour mon futur, confie-t-elle à Gala. Il avait maintenant envie de me voir heureuse en dehors de lui." Tout en restant liés, presque par "télépathie", raconte la pianiste, Roger Hanin et Agnès se voient de moins en moins. En décembre dernier, elle s'est remariée. Elle n'oubliera jamais ces sept années passées aux côtés de Roger Hanin dont elle garde un tendre souvenir. C'est par ses élèves, à qui elle enseigne le piano, qu'elle apprend sa disparition...Décédé mercredi 11 février 2015, le comédien Roger Hanin a été inhumé ce vendredi 13 février sur ses terres natales, au cimetière israélite Saint-Eugène d'Alger. Réunis dans l'intimité, famille et proches de l'acteur de 89 ans se sont retrouvés autour de la dépouille du défunt. Au total, une petite vingtaine de personnes, dont son ami le réalisateur Alexandre Arcady ou l'acteur Michel Creton, étaient présentes pour un ultime adieu. Le charismatique comédien, né dans la basse Casbah d'Alger en 1925, avait émis dans ses dernières volontés le souhait d'être enterré aux côtés de son père. Sa famille avait engagé des procédures auprès du gouvernement algérien, lequel a parfaitement coopéré. Le président algérien Bouteflika avait même proposé son avion privé pour ramener le corps au pays, mais c'est finalement à bord du vol régulier AH 1009 de la compagnie Air Algérie que la dépouille de Roger Hanin est arrivée, tôt dans la matinée de vendredi. "Une telle demande est très rare. Il suffit de voir le carré juif de Pantin : il y a énormément de juifs d'Algérie, note Benjamin Stora, spécialiste de la guerre d'Algérie. Roger Hanin était français mais il portait l'Algérie au cœur et vivait le départ vers la France comme un exil." Dans la foulée, le corps a été transporté dans un cercueil vers le cimetière juif. Le défunt, enroulé dans un drap blanc comme le veut la tradition, a ensuite été emmené pour reposer à proximité de la tombe de son père. L'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, la ministre de la Culture Nadia Labidi et le wali (préfet) d'Alger Abdelkader Zoukh étaient présents aux côtés des proches de Roger Hanin, dont sa fille Isabelle et ses petits-fils Simon et Maxime. Parmi eux, aussi, un ami d'enfance de l'acteur, Abdelkader Kribi, a témoigné auprès de l'AFP, racontant que la star était venue dans son quartier de Marengo pour revoir ses amis. "Il est plus Algérois que Parisien", souligne-t-il. D'ailleurs, l'émotion était largement partagée, en marge de la cérémonie réservée aux intimes : "Je suis au bord des larmes parce qu'on ne m'a pas laissé assister à l'enterrement de mon ami", raconte ainsi à l'AFP Mahieddine Bentir, un ancien artiste décorateur. Alexandre Arcady, pied-noir tout comme Hanin avec qui il a tourné quelques films cultes dont Le Grand Pardon, a fait le déplacement, quelques heures après avoir pris part à l'hommage français organisé à Paris, lors d'une cérémonie funéraire à la synagogue Buffault, en présence d'Emmanuelle Boidron (la fille de Navarro dans la série policière du même nom), Corinne Touzet, Bernard Montiel ou encore Jean-Pierre Elkabbach et Robert Hossein. Aux côtés d'autres proches, notamment septuagénaires et octogénaires, il a enterré son ami de longue date, dans l'intimité et le recueillement. C'était Navarro, Raymond Bettoun, mais aussi le fameux "beauf" de François Mitterrand. Décédé hier, mercredi 11 février, à 89 ans, Roger Hanin laisse un vide pour de nombreux Français attachés à cet acteur populaire et généreux, mais également dans la famille du défunt président socialiste, avec laquelle, en tant qu'époux de Christine Gouze-Renal (sœur de Danielle Mitterrand, née Gouze), il a passé une grande partie de sa vie. Gilbert Mitterrand lui a rendu un vibrant hommage. "Il a beaucoup compté dans notre vie de famille" Ces dernières années, c'est devant la justice qu'ils ont surtout échangé. Mais ces querelles sont évidemment déjà oubliées pour Gilbert Mitterrand. Le fils cadet de François, âgé de 66 ans, préfère aujourd'hui se remémorer les nombreux moments de bonheur partagés autour de l'ancien président. "C'est une nouvelle triste parce que Roger Hanin a beaucoup compté dans notre vie de famille : on a beaucoup de souvenirs, il était très présent", a-t-il dit à l'AFP. Comme beaucoup des gens ayant côtoyé Roger Hanin, Gilbert Mitterrand se souvient d'un homme charismatique, mais surtout chaleureux. "Il était dans la vie quotidienne, en famille, à l'image de ce qu'il était dans son image publique", poursuit le frère de Jean-Christophe (68 ans), touché par ce décès qui le renvoie à sa tante Christine Gouze-Renal : "[elle] comptait beaucoup pour nous et était indissociable de ma mère, Danielle Mitterrand : c'était fusionnel entre elles." L'adieu à Mitterrand et au PS Entré dans le clan Mitterrand en 1959, en se mariant avec Christine Gouze-Renal, Roger Hanin était devenu une figure du mitterrandisme. Parmi les plus anciens du PS, comme Claude Bartolone, on a ainsi salué "le compagnon discret de François Mitterrand" et un "grand acteur" représentant la "chaleur, la vivacité et l'élégance des caractères méditerranéens". "C'était aussi cela, la saveur du monde de la Mitterrandie : c'était des personnages finalement très différents et qui réussissaient à composer un tableau très solidaire", a poursuivi le président de l'Assemblée nationale. Entre le PS et Roger Hanin, les relations seront toutefois plus que tumultueuses après la mort de François Mitterrand. L'acteur pied-noir adhérera en effet au Parti communiste, pour lequel il appellera à voter aux présidentielles de 1995, 2002 et 2007. La raison ? Lionel Jospin, auquel le mythique Navarro ne pardonnera jamais son fameux appel au "droit d'inventaire" du parti. "J'ai aimé, j'aime toujours, je vénère François Mitterrand et quand je vois comment le PS s'est conduit avec François Mitterrand, qui l'a inventé, de manière aussi ignoble avec la notion de l'inventaire... L'inventaire, c'est grave, c'est quand quelqu'un est en faillite, c'est ce qui reste en magasin quand quelqu'un s'apprête à mourir et c'était le cas de François", dénonçait-il. Roger Hanin attaque les fils Mitterrand Au cours des deux septennats du président, Roger Hanin faisait partie du cercle très fermé des proches de Mitterrand, qui adorait les histoires du comédien et sa verve unique. Visage incontournable des années 1980 et 90, le mari de Christine Gouze-Renal, productrice au cinéma et à la télévision, réalisera même la fameuse cérémonie d'investiture de son beau-frère au Panthéon en mai 1981, avec Serge Moati. Quelques années plus tard, la rupture se fera également avec les fils de François Mitterrand. La cause ? En 2013, en proie à de sérieuses difficultés financières, il les attaque pour obtenir le remboursement de 300 000 euros prêtés par son épouse à sa sœur Danielle afin de payer la caution de Jean-Christophe, emprisonné dans l'affaire de l'Angolagate en 2001. Il y a un an, le verdict du tribunal de grande instance de Paris avait condamné ce dernier à verser 38 112 euros de dommages et intérêts au comédien. Les Bettoun, l'autre famille Dans les années 1980 et 90, c'est une autre famille qui fera de Roger Hanin un acteur encore plus populaire : la famille Bettoun du film Le Grand Pardon (1981). Alexandre Arcady, réalisateur de ce Parrain à la française, qui connaîtra une suite en 1992, se souvient d'un acteur "de la même trempe que Gabin et Belmondo", mais aussi d'un homme particulièrement attachant. "Roger, c'était tous les héros de mes films, un homme entier, sans réserve, qui donnait à profusion, avec appétit de la vie à tous les niveaux. Il était gourmand de la vie", a ajouté le cinéaste, qui a également annoncé que l'acteur serait inhumé aujourd'hui à Alger, au cimetière israélite Saint-Eugène où repose déjà son père. Alger, la guerre, ses débuts Née le 20 octobre 1925 au sein d'une famille modeste de la Casbah à Alger, le jeune Roger grandit dans le quartier historique de la capitale algérienne, avant de déménager à Bab El Oued. Pendant la guerre, Vichy renvoie les élèves juifs, y compris le jeune Hanin, qui ne reviendra dès lors plus jamais sur les bancs de l'école, décidant même de s'engager dans l'aviation en 1944. Pied-noir, Roger Hanin assumera toute sa vie ses origines. Les revendiquera, même, disant fameusement : "Mon vrai nom, c'est Lévy. Mon père s'appelle Joseph Lévy. Ma mère Victorine Hanin. À l'origine, c'était Ben Hanine. C'est une fille Azoulay. Je suis 100 % kasher sur le plan génétique. Je suis fils de communiste et petit-fils de rabbin. Je me sens très juif." À la fin de la guerre, il se voue au sport, passant du ping-pong au water-polo et au basket. Puis, le cinéma l'attire. Il devient alors figurant, et apparaît dans Nous sommes tous des assassins d'André Cayatte puis dans La Môme vert-de-gris de Bernard Borderie. Il écume les plateaux de tournage, pige régulièrement pour Alex Joffé (Le Hussard, Du rififi chez les femmes) et Gilles Grangier (Gas-Oil, Le Désordre et la Nuit), avant de se révéler dans Sois belle et tais-toi où il incarne le voleur de bijoux face à Mylène Demongeot et d'autres débutants promis à un bel avenir, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. En 1959, sa carrière décolle : Ramuntcho de Pierre Schoendoerffer, A bout de souffle (Jean-Luc Godard) et bien évidemment La Valse du Gorille de Bernard Borderie, où il incarne "Le Gorille", un surnom qui lui restera. Il tournera ensuite pour les plus grands, de Henri Verneuil à Claude Autant-Lara en passant Claude Chabrol et des cinéastes italiens de renommée internationale tels que Luchino Visconti et Dino Risi. Arcady le sublime en pied-noir Fin des années 1970, Alexandre Arcady fait du second couteau Roger Hanin une star. Lui-même pied-noir, le cinéaste collabore avec Hanin sur Le Coup de sirocco et Le Grand Pardon, deux films sortis en 1978 et 1980. Dans le premier, une fresque qui conte l'exode des pieds noirs à la fin de la guerre d'Algérie, le comédien campe un épicier contraint de partir en exil. Dans le second, sorte de Parrain à la française, il est le patriarche d'un clan familial de la mafia juive sévissant sur la côte basque. Le succès est au rendez-vous, les films deviendront cultes. Aujourd'hui, Alexandre Arcady évoque un géant du cinéma, un homme "gourmand de la vie" et "un père de substitution". Les deux hommes vont se retrouver à nouveau en 1983, pour Le Grand Carnaval, ou le récit du débarquement américain en Algérie, dans lequel Hanin donne la réplique au grand Philippe Noiret, puis dans Dernier Été à Tanger (1987), en maître de la pègre de Tanger, et enfin Le Grand Pardon 2. Entre-temps, Roger Hanin poursuit sa carrière de réalisateur, se distinguant notamment avec Train d'enfer, un long métrage tiré d'un fait divers teinté de racisme, lorsqu'un jeune Arabe de 26 ans est battu à mort et défenestré d'un train par trois jeunes candidats à la légion étrangère. Il quitte d'ailleurs le Septième Art sur une réalisation, Soleil (1997), où il réunit deux légendes, Sophia Loren et Philippe Noiret. Amoureux de théâtre, lui qui aura joué Shakespeare, Paul Claudel ou Samuel Beckett durant sa carrière, il dirigea pendant 28 ans le Festival de théâtre de la ville de Pau, quittant ses fonctions en 2005. Inoubliable Navarro Pour les plus jeunes générations, Roger Hanin reste le visage imperturbable du commissaire Navarro. Et pour cause : l'acteur l'aura incarné de 1989 à 2007. Au départ, c'est un pari osé que celui de proposer une série policière sur la chaîne principale, TF1. Au final, dix-huit saisons, un succès populaire et des dizaines de futures stars passées par la case guest (Gaspard Ulliel, Michèle Laroque, Dany Boon et même Olivier Martinez). Si le programme marque à jamais l'histoire de la première chaîne française, il marquera aussi à jamais la carrière de certains acteurs de la série, notamment Emmanuelle Boidron, alias Yolande, la fille de Navarro. Très proche du charismatique comédien qu'elle connaît depuis ses 11 ans – elle en a aujourd'hui 36 –, elle a été l'une des premières à rendre hommage à celui qu'elle considère comme un second père. Navarro est si culte que la première réaction des chaînes télé TF1 et D8 a été de programmer d'emblée des épisodes de la série, à savoir trois épisodes de Brigade Navarro ce mercredi soir pour TF1, et également trois épisodes pour D8 en prime time le 14 février. Un homme engagé Passionné de politique, l'ancien pied-noir sera directement lié à un homme politique, et non des moindres : François Mitterand, son beau-frère. Marié à Christine Gouze-Rénal, productrice de cinéma et télévision, et sœur de Danielle Mitterrand, Roger Hanin rencontre très tôt celui qui sera l'un des plus célèbres présidents de la République, et devient son ami. Les deux hommes deviennent inséparables, se respectent et se fascinent mutuellement. "J'étais son ami. Il était le mien", dira-t-il. Sa relation avec le clan Mitterand sera pourtant entachée d'une longue procédure judiciaire, après être entré en conflit avec Danielle Mitterrand. Physiquement affaibli et financièrement proche du néant, il est raillé par le clan adverse lorsqu'il demande le remboursement de quelque 300 000 euros prêtés à l'épouse de l'ancien président pour payer la caution de son fils Jean-Christophe dans l'affaire de l'Angolagate. Il en obtiendra à peine plus de 30 000 lors du verdict rendu en février 2014. Pendant seize longues années, elle a incarné Yolande, la fille du commissaire Navarro, dans la série à succès de TF1. Très proche de Roger Hanin, Emmanuelle Boidron a évoqué, très émue, la mort de son père de fiction, qu'elle avait rencontré alors qu'elle avait 11 ans..."Effondrée", l'actrice, aujourd'hui âgée de 36 ans, pleure "un papa, un professeur, un mentor". "J'ai beaucoup de mal à réagir, déclare-t-elle à Télé Loisirs. Je perds un papa, un professeur, un mentor. Je savais qu'il était à l'hôpital récemment, mais je n'imaginais pas que ça irait aussi vite. Je veux me dire qu'il a rejoint sa femme Christine." Très émue et sous le choc, Emmanuelle Boidron voit les souvenirs du passé lui revenir en tête. "Je repense à toutes ces belles années passées auprès de lui, dans Navarro. Depuis la fin de la série, j'étais restée en contact de près avec lui, même si je ne le voyais pas tous les jours. Je garde de lui sa générosité extrême et son humour ravageur", confie-t-elle, se souvenant également des "pots de fin de tournage, les rigolades autour d'un bon couscous, les vacances passées ensemble". "Roger, c'était comme un parrain, avec les avantages sans les inconvénients..." En novembre dernier, la comédienne, mariée et maman de deux enfants, Leïa et Arthur, évoquait déjà Roger Hanin : "Il m'a tellement apporté. Roger a été comme un père, un mentor pour moi. Il fait toujours partie de ma vie." Loin de Navarro, on la retrouvera dès le 20 février sur les planches du théâtre Les feux de la rampe, à l'affiche de Revenir un jour, une comédie de Frank Le Hen. Mais pour l'heure, Emmanuelle Boidron n'a pas la tête à rire. Sur Twitter, l'actrice, qui souhaitait ardemment qu'on ne l'étiquette plus comme "la petite fille un peu boulotte de Navarro", retweete désormais des messages d'internautes rendant hommage à cet homme, monument du grand comme du petit écran français, avec qui elle a eu une relation très privilégiée. Sam Karmann, interprète de l'inspecteur Barrada dans Navarro (de 1989 à 1995) et proche ami de Roger Hanin, qui l'avait dirigé dans Train d'enfer, a également réagi, sobrement, via Facebook : "Corinne Le Poulain nous a quittés hier, Roger Hanin aujourd'hui... Nous étions réunis dans le Cocu magnifique au Carré Montfort il y a fort longtemps, on s'était bien marré..."Véronique Genest, fameuse interprète de Julie Lescaut et amie proche du comédien, avec qui elle a fait les belles heures de TF1, chacun portant une des sagas policières cultes de la Une, a fait part sur Twitter de sa profonde tristesse. "Oh non !!! Notre Roger Hanin national est parti. C une page de notre histoire qui se tourne. Roger c'était le vivre ensemble ensoleillé. RIP", écrit la comédienne que l'on avait vue dévastée après la mort de Mouss Diouf, son partenaire dans la série Julie Lescaut durant treize années, en juillet 2012. Dans un autre message, elle salue une "immense star", "une gueule hallucinante, quelqu'un de tonitruant avec une classe folle". Sur RTL, Jean Benguigui avec qui Hanin jouait dans le film culte, Le Grand Pardon, partage également sa peine. "Roger Hanin était un personnage unique, une gueule et une grande gueule", a-t-il déclaré. En novembre, il publiait d'ailleurs une autobiographie, Un parfum d'oranges amères, où il évoquait déjà sans fard son acolyte, celui qui "voulait être la superstar sur tous les plans". Parmi les autres réactions quant à la disparition de Roger Hanin, notons celle du président de la République, François Hollande, lequel "salue la mémoire" de l'acteur et "sa faconde familière des générations de Français qu'il a su toucher tout au long de sa carrière". François Bayrou, dirigeant centriste, a lui aussi commenté le décès du comédien : "Il a eu avec la ville de Pau une histoire chaleureuse et riche en créant son festival de théâtre. Nous pensons à lui." La ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin a quant à elle exprimé "beaucoup de tristesse", évoquant "un acteur populaire" et "exigeant ». Le verdict est tombé dans le conflit judiciaire qui oppose Roger Hanin et Gilbert et Jean-Christophe Mitterrand, les deux fils de son beau-frère, ex-président décédé, depuis plus d'un an. Selon les informations de RTL, le tribunal de grande instance de Paris a condamné Jean-Christophe à verser 38 112 euros de dommages intérêts au comédien, comme l'a indiqué l'avocat de l'acteur, Me Olivier Pardo. Le fameux Navarro de TF1 réclamait le remboursement de 300 000 euros, prêtés à Danielle Mitterrand pour payer la caution de son fils, emprisonné lors de l'affaire de l'Angolagate. L'absence de reconnaissance de dette Roger Hanin n'aura donc pas réussi à récupérer la totalité de cette somme, qu'il dit avoir versée il y a plus de dix ans pour payer la caution de Jean-Christophe Mitterrand (770 000 euros au total) placé en détention dans le cadre du scandale de l'Angolagate. "Après avoir tout essayé, en vain pour obtenir le remboursement, Roger Hanin n'a pas eu d'autre choix que de saisir la justice", avait plaidé en décembre son avocat Olivier Pardo. Problème pour Navarro, aucune reconnaissance de dette n'avait été signée et seule une lettre au banquier du couple Hanin – l'acteur était marié à Christine Gouze-Rénal décédée en 2002, sœur de Danielle Mitterrand – lui demandant d'émettre un chèque de banque au motif d'un "prêt" a été présentée. Une "absence de preuve" dont s'est évidemment servi Jean-Christophe Mitterrand pour sa défense. "Quand vous avez une reconnaissance de dette, vous produisez un écrit. Là, il n'y a que de vagues papiers sans rapport. Il n'y a pas le début du commencement d'une preuve...", avait déclaré l'avocat du fils du président, Jean-Pierre Versini-Campinchi qui parle également d'un "accord" : "Jean-Christophe Mitterrand devait rembourser s'il parvenait à récupérer l'argent de sa caution. Il n'a rien récupéré du tout..." "Maintenant que Roger Hanin est devenu un légume..." Roger Hanin réussit toutefois à récupérer les 38 000 euros qu'il avait personnellement prêtés à Jean-Christophe Mitterrand pour renflouer une affaire de pêcherie qu'il avait montée en Mauritanie. Selon l'avocat Me Pardo, "Pierre Bergé, Jack Lang ou encore André Rousselet", figures de la Mitterrandie, qui avaient aussi participé à l'effort financier, avait eu été remboursés, tandis que Jean-Christophe Mitterrand assurait avoir remboursé les 38 000 euros en liquide. De son côté, l'avocat de Jean-Christophe Mitterrand, n'avait pas hésité à sous-entendre que Roger Hanin (88 ans), qui a connu quelques soucis de santé ces dernières années et a été placé sous la curatelle de sa fille Isabelle, était manipulé. "Tout ça est tout de même très triste. On ne nous a rien réclamé pendant dix ans. Maintenant que Roger Hanin est devenu un légume, on réclame de l'argent en son nom", avait assuré le conseil du fils de l'ancien président. "On a tout essayé en vain" L'avocat de l'acteur s'est montré déterminé. "On a tout essayé en vain", a-t-il plaidé selon l'AFP, pour obtenir à l'amiable le remboursement de cette somme prêtée à la regrettée Danielle Mitterrand pour payer la caution de son fils brièvement incarcéré fin décembre 2000 et libéré en janvier 2011. "De guerre lasse", Roger Hanin a assigné les fils de l'ancien président de la République. Il demande également le remboursement d'un dernier prêt de 250 000 francs (38 000 euros), accordé personnellement à Jean-Christophe pour renflouer une affaire de pêcherie qu'il avait montée en Mauritanie. L'avocat de Roger Hanin a rappelé que "Pierre Bergé, Jack Lang ou encore André Rousselet", figures de la Mitterrandie, qui avaient aussi participé à l'effort financier, avait eu été remboursés. Me Pardo a estimé que c'était une "loi d'honneur que de rembourser ceux qui vous ont aidé quand vous étiez dans la difficulté", mais que les frères Mitterrand écrasent de leur mépris "l'acteur de seconde zone qui a osé demander quelque chose à la famille Mitterrand, qui aurait fait toute sa carrière". Un acteur sous curatelle Problème de taille : l'absence de reconnaissance de dette. Me Pardo estime que l'on se trouve dans "un cas d'école d'impossibilité morale" de demander dans un moment si difficile un écrit à "sa belle-sœur, à l'épouse d'un président de la République et à une grande dame par elle-même". Il existe cependant une lettre au banquier du couple Hanin – l'acteur était marié à Christine Gouze-Rénal décédée en 2002, sœur de Danielle Mitterrand - lui demandant d'émettre un chèque de banque au motif d'un "prêt". De son côté, Jean-Christophe Mitterrand affirme avoir remboursé en liquide la somme prêtée pour la pêcherie. Il se "moque du tribunal" en n'apportant "pas le moindre commencement du dixième de la preuve", répond l'avocat de Roger Hanin. "Tout ça, c'est du cinéma", assène celui des frères Mitterrand, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi. La défense est simple : "De 2001 à janvier 2013, il n'y a aucun commencement de début de demande" de remboursement, et "on a commencé à réclamer de l'argent quand M. Hanin a été placé sous curatelle", de sa fille Isabelle. L'avocat de Gilbert et Jean-Christophe Mitterrand insiste sur une "jurisprudence constante" selon laquelle "si vous exigez le remboursement, il vous appartient d'apporter la preuve de l'obligation de rembourser", comme une reconnaissance de dette. De fait, selon lui, si Roger Hanin et son épouse "avaient eu le sentiment que cet argent devait leur être restitué", ils en auraient fait la demande. Le beau-frère de François Mitterrand, Roger Hanin, avait lui aussi un enfant caché. C'est discrètement que le Tribunal de grande instance à Paris a validé la filiation de David Greenwald, un jeune homme de 23 ans. Ce dernier a été reconnu comme le fils de Roger Hanin au terme de la procédure de recherche en paternité que le jeune homme avait entamé. Papa d'Isabelle Hanin, âgée de 54 ans, le héros de Navarro se retrouve désormais papa d'un fils. Isabelle, jusqu'ici fille unique de l'acteur, est née du premier mariage de ce dernier avant qu'il épouse Christine Gouze-Raynal, la sœur de Danielle Mitterrand, décédée en 2002. David, lui, est le fils que Roger Hanin a eu avec une jeune femme avec laquelle il avait eu une liaison, alors âgé de 64 ans. Le jeune homme est né en 1989... Roger Hanin avait refait sa vie avec la pianiste Agnès Berdugo, en 2004, deux ans après la mort de son épouse. Cette dernière relation avec la musicienne a finalement pris fin il y a deux ans. Un proche a confié que Roger Hanin avait déjà rencontré ce "fils caché" : "Roger n'a vu son fils, qui fait des études aux Etats-Unis, que trois ou quatre fois, leurs rapports sont distants." Au sujet du scandale du remboursement du prêt fait aux deux fils Mitterrand, c'est sa fille Isabelle, la curatelle de Roger Hanin, qui s'occupe du dossier. Du côté de ces derniers, "pas de commentaires". Leur avocat Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, dit "attendre sereinement l'assignation". Une histoire qui n'a pas fini de faire polémique...A 87 ans, l'immense Roger Hanin n'est malheureusement pas au mieux... L'acteur vient d'assigner en justice Gilbert et Jean-Christophe Mitterrand pour récupérer les 300 000 euros qu'il avait prêtés à la famille de l'ancien président. Selon France Dimanche, la somme pourrait ainsi l'aider à financer son traitement, car l'inoubliable Navarro a aujourd'hui une santé bien fragile : "Il est comme un homme de 87 ans. Il est malade et fatigué et a besoin d'une organisation complète chez lui", a expliqué au magazine son avocat Me Olivier Pardo. "Cela a un coût réel que chacun ayant une personne âgée dans son entourage connaît. Il a besoin de gens qui s'occupent de lui", ajoute-t-il. Voilà déjà quelques mois que l'entourage de Roger Hanin s'inquiète. En novembre 2009, le comédien du Grand Pardon avait fait un malaise à Saint-Tropez, tandis que l'été suivant, il était victime d'une double fracture du col du fémur. Un coup dur qui l'avait affaibli et obligé à effectuer trois mois de rééducation dans une clinique du Var. Sa compagne Agnès s'était pourtant voulue rassurante dans Nice-Matin, au printemps 2011 : "Il suit une séance de remise en forme quotidienne, avec un kiné. Il a beaucoup de volonté et fait des progrès de jour en jour. C'est encourageant." D'après nos informations toutefois, depuis quelques mois, la jeune femme n'est plus dans la vie de Roger Hanin. Ces problèmes de santé ont malheureusement eu de lourdes conséquences sur les finances du comédien. "Il n'a plus de revenus car il ne tourne plus. Il loue un appartement plus petit sur Paris et a quitté celui qu'il habitait au Trocadéro. Il n'a plus non plus sa maison de Var", regrette son avocat. Des difficultés qui s'expliquent également par l'extrême générosité du célèbre commissaire Navarro : "Certains en ont profité", poursuit Me Pardo. Pour se protéger, Roger Hanin a ainsi demandé à être sous la curatelle de sa fille, Isabelle. C'est donc un Roger Hanin malheureusement affaibli mais entouré et protégé par ses proches qui va devoir poursuivre son combat judiciaire contre les fils Mitterrand. Le comédien réclame toujours les 300 000 euros prêtés par sa défunte épouse Christine Gouze-Rénal à sa sœur Danielle Mitterrand, pour payer la caution de son fils Jean-Christophe, incarcéré en 2001 dans le cadre de l'Angolagate. S'il a longtemps cherché à trouver un arrangement à l'amiable, l'acteur s'est finalement résolu, à contrecœur, à entamer des poursuites judiciaires...Victime d'une double fracture du col du fémur au mois d'août 2010, Roger Hanin a dû être hospitalisé et a fait trois mois de rééducation à la clinique des Héliades (Fréjus). Depuis la fin de l'année 2010, le célèbre Navarro est en convalescence dans son domicile parisien, et Var-Matin a rencontré la bien-aimée de l'acteur, Agnès Berdugo, pour avoir des nouvelles de la star française âgée de 85 ans. C'est en 2004, lors d'un de ses récitals à Quiberon, que la pianiste Agnès Berdugo rencontre Roger Hanin : c'est le coup de foudre. Avec passion et bienveillance, elle raconte le chemin du combattant de son compagnon, loin de sa maison d'Agay dans le Var, pour se soigner : "Il suit une séance de remise en forme quotidienne avec un kiné. Il a beaucoup de volonté et fait des progrès de jour en jour. C'est encourageant. Quand il y a de l'amour, tout est simple. " En septembre dernier, l'artiste avait déclaré aller mieux déjà, lui qui a été victime également d'un autre incident, un malaise vagal en novembre 2009. Roger Hanin est bien entouré dans cette épreuve : "La sœur de Roger, Annie, se rend souvent à son chevet. Tout comme sa fille aînée Isabelle et son fils David qui, bien qu'étudiant à Miami, visite régulièrement ce papa héroïque dans sa soif de remarcher," lit-on dans Var-Matin. En plus de l'amour de ses proches, pour se motiver toujours mieux, le comédien se plonge dans l'écriture d'une nouvelle pièce, succédant à Une femme parfaite, spectacle qu'il avait écrit et mis en scène en 2001 au théâtre Marigny. Roger Hanin est une force de la nature qui se bat contre les épreuves de la vie. Le site Internet du Point nous rapporte aujourd'hui que le comédien et réalisateur français Roger Hanin, 83 ans, qui a décidé de lâcher ses activités d'acteur à la télévision, venait de vendre à Orange TV le catalogue de films qu'il avait hérité de sa défunte épouse Christine Gouze-Rénal, décédée en 2002. Cette dernière avait créé la société Progefi dans les années cinquante, alors qu'elle entamait sa carrière de productrice avec le film La mariée était trop belle, dont le haut de l'affiche était tenu par Brigitte Bardot. Cet impressionnant catalogue contient au total vingt-sept longs-métrages, parmi lesquels les films avec Roger Hanin comme Soleil, La Rumba ou Train d'enfer. Mais cette productrice hors pair, sœur aînée de Danielle Mitterrand, avait également produit des œuvres de Claude Chabrol, Jacques Demy, Louis Malle ou Henri Verneuil. En 1985, elle fut la première productrice à recevoir un César d'honneur pour l'ensemble de sa prestigieuse carrière, qui fera donc dorénavant le bonheur des abonnés des chaînes cinéma du bouquet Orange TV. Roger Hanin a toujours dit qu'il voulait partir... aussi nu qu'il était né ! Il stoppe sa carrière à 83 ans, après avoir tourné les six derniers épisodes de la dernière saison de Brigade Navarro, la série dérivée de Navarro. Sur TF1, les fans absolus verront leur charismatique commissaire tirer sa révérence, après avoir résolu sa dernière enquête : une tentative d'assassinat sur sa fille. Nous vous avions prévenus qu'il ne mourrait pas, mais qu'il partirait à la retraite lors du dernier épisode (qui a été tourné hier). En effet Roger Hanin fera bien gentiment ses cartons avant de prendre la porte, sans même un pot d'adieu. Après toutes ces années de services, c'est triste... mais l'on reconnaît bien là le commissaire Navarro. Roger Hanin a en effet annoncé au Journal inattendu de Christophe Hondelatte sur RTL, qu'il ne tournera plus, qu'il ne fera d'ailleurs plus l'acteur. "Je veux vivre maintenant", a-t-il ajouté... et c'est bien mérité ! Dans une interview qu'il a accordé à Télé 7 Jours en vente lundi, où il parle de son livre Roger Hanin - Quelle vie !, il explique qu’il a été longtemps peiné qu'on l'appelle Navarro dans la rue alors qu'il avait joué Claudel, Beckett ou Molière. Il dit surtout que la télé ne l'intéresse plus, le cinéma non plus d'ailleurs, mais que sa série préférée c'est... Colombo ! Ouf, un macchabée de plus dans les fictions policières de TF1, ça aurait fait tache ! Nous vous annoncions récemment que TF1 venait de signer pour six nouveaux épisodes de Brigade Navarro, la série dérivée de Navarro, le feuilleton qui a largement contribué à la notoriété de son interprète, Roger Hanin. Selon le site tele-2-semaines.fr, ces tournages seront l'occasion de mettre fin à la carrière du célèbre commissaire. Arrivé sur les écrans de TF1 à 1989, Navarro a fait les beaux jours de la fiction policière de la chaîne et va désormais tirer sa révérence. Dès l'été 2007, Navarro accède à la préretraite et se retrouve affublé de jeunes policiers joués par Viktor Lazlo (qui va devenir la vedette), Nathalie Vincent, Filip Nikolic (ex 2 be 3) et Anthony Dupray (ex-AB Productions). Dans cette deuxième saison, le commissaire apparaîtra donc dans les premiers épisodes... avant d'être tué. Cette scène finale sera tournée le 18 août prochain. La série résistera-t-elle à son départ ? On l'espère. En tout cas, on ne sait pas qui conseille les scénaristes de la Une, mais après avoir fait mourir Corinne Touzet dans Une femme d'honneur, tuer Navarro, c'est un peu rude. S'ils nous tuent Julie Lescaut, nous, on se met en grève. Pure people.