Author: | Philippe Carré | ISBN: | 9782402035521 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1981 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (érès) | Language: | French |
Author: | Philippe Carré |
ISBN: | 9782402035521 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1981 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (érès) |
Language: | French |
La formation des personnes âgées — voici un nouveau fait de civilisation qui commence à devenir perceptible à l’opinion publique alors qu’il préoccupe déjà depuis un certain temps les théoriciens et les praticiens de l’éducation permanente. Philippe Carré en aborde les grands aspects en prenant pour point de départ de son étude le constat d’une situation paradoxale. En effet, au moment même où un nombre croissant de personnes âgées poursuit des études, au moment où des recherches particulières tentent de cerner cette nouvelle réalité sociale et culturelle, le mythe de l’impossibilité d’apprendre à partir d’un certain âge reste toujours aussi vivace et aussi répandu. De là vient que rien n’a été prévu par notre législation pour assurer la formation des personnes âgées. (Pourquoi instaurer des structures d’enseignement à l’intention de « gens qui ont cessé de vivre » ?). Effectivement, en France, le système éducatif se limite à l’instruction des jeunes et à la formation professionnelle. L’enseignement n’est gratuit que jusqu’au moment de la retraite. La production terminée, il n’y aurait plus de raison de s’instruire. D’où la triple interrogation de l’ouvrage que voici : les personnes âgées peuvent-elles apprendre ? Quelles sont les motivations de leur demande de formation ? Faut-il organiser un enseignement spécial à l’intention des retraités ? On perçoit à l’évidence l’intérêt majeur de ce questionnement. Il ne porte pas seulement sur les raisons de vivre, de chercher et d’espérer des personnes âgées, mais tout autant sur la signification humaine des réalités culturelles.
La formation des personnes âgées — voici un nouveau fait de civilisation qui commence à devenir perceptible à l’opinion publique alors qu’il préoccupe déjà depuis un certain temps les théoriciens et les praticiens de l’éducation permanente. Philippe Carré en aborde les grands aspects en prenant pour point de départ de son étude le constat d’une situation paradoxale. En effet, au moment même où un nombre croissant de personnes âgées poursuit des études, au moment où des recherches particulières tentent de cerner cette nouvelle réalité sociale et culturelle, le mythe de l’impossibilité d’apprendre à partir d’un certain âge reste toujours aussi vivace et aussi répandu. De là vient que rien n’a été prévu par notre législation pour assurer la formation des personnes âgées. (Pourquoi instaurer des structures d’enseignement à l’intention de « gens qui ont cessé de vivre » ?). Effectivement, en France, le système éducatif se limite à l’instruction des jeunes et à la formation professionnelle. L’enseignement n’est gratuit que jusqu’au moment de la retraite. La production terminée, il n’y aurait plus de raison de s’instruire. D’où la triple interrogation de l’ouvrage que voici : les personnes âgées peuvent-elles apprendre ? Quelles sont les motivations de leur demande de formation ? Faut-il organiser un enseignement spécial à l’intention des retraités ? On perçoit à l’évidence l’intérêt majeur de ce questionnement. Il ne porte pas seulement sur les raisons de vivre, de chercher et d’espérer des personnes âgées, mais tout autant sur la signification humaine des réalités culturelles.