Author: | Christine Flahaut, Michel Flahaut | ISBN: | 9782390030157 |
Publisher: | Image Publique Éditions | Publication: | January 5, 2017 |
Imprint: | Image Publique Éditions | Language: | French |
Author: | Christine Flahaut, Michel Flahaut |
ISBN: | 9782390030157 |
Publisher: | Image Publique Éditions |
Publication: | January 5, 2017 |
Imprint: | Image Publique Éditions |
Language: | French |
La guerre de tous les jours dans la vie de tous les jours.
Découverts par hasard peu après sa mort par un historien local, les cahiers de guerre de Christine Flahaut (1923-2008) constituent un document unique sur la vie d’un petit village wallon durant l’Occupation et la Libération. Rédigés en français populaire savoureusement émaillé de wallonismes, ils font revivre toute une époque.
Leur édition s’accompagne de nombreuses illustrations, d’explications et d’éclairages sur les faits historiques, les coutumes, les activités quotidiennes, les conséquences de la guerre.
Un ouvrage passionnant qui démontre qu'une petite flamme de vie et d’espoir peut subsister dans la tourmente de la guerre.
EXTRAIT
Le 6 juin 1944, un mardi, on était vers huit heures et demie. Il faisait un temps nuageux et il pleuvait à [par] moments. Beaucoup d’avions anglais étaient passés bas, la nuit. Joseph Parent cria à papa dans le jardin – il devait aller aux betteraves après-midi : « Ils sont débarqués en France. »
Papa venait d’écouter à la TSF. Le porte-parole des armées alliées demandait à tous ceux qui habitaient aux environs des côtes françaises, à moins de trente-huit kilomètres, d’évacuer quand ils auraient été avertis par des tracts. Ils devaient prévenir leurs voisins, prendre peu de bagages, et partir par des sentiers en se dispersant afin de ne pas être pris pour des colonnes de troupes. Ceux qui ne le pouvaient pas devaient partir à deux kilomètres. Papa crut que c’était cela que Joseph voulait dire. Il revint prendre le poste qui parlait en flamand. J’épluchais des pommes de terre. On parlait d’Eisenhower. Soudain, il dit : « Un communiqué des forces expéditionnaires alliées nous apprend que sous la couverture d’un violent bombardement aérien et naval, des forces alliées sous le commandement du Général Eisenhower ont débarqué dans le nord de la France ».
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christine Flahaut n’aurait sans doute jamais imaginé que son journal de guerre serait un jour publié. Il a fallu l’enthousiasme et l’obstination de Michel Flahaut, un de ses lointains cousins, et du groupe Chercha asbl de Chastre, tous passionnés d’histoire – la vraie, celles des gens –, pour que ce livre voie le jour. Le message de Christine est d’une émouvante simplicité : c’est dans les moments les plus durs que l’on comprend combien la vie, la paix, l’amitié, le chaleureux voisinage d’un village, d’une communauté sont essentiels.
La guerre de tous les jours dans la vie de tous les jours.
Découverts par hasard peu après sa mort par un historien local, les cahiers de guerre de Christine Flahaut (1923-2008) constituent un document unique sur la vie d’un petit village wallon durant l’Occupation et la Libération. Rédigés en français populaire savoureusement émaillé de wallonismes, ils font revivre toute une époque.
Leur édition s’accompagne de nombreuses illustrations, d’explications et d’éclairages sur les faits historiques, les coutumes, les activités quotidiennes, les conséquences de la guerre.
Un ouvrage passionnant qui démontre qu'une petite flamme de vie et d’espoir peut subsister dans la tourmente de la guerre.
EXTRAIT
Le 6 juin 1944, un mardi, on était vers huit heures et demie. Il faisait un temps nuageux et il pleuvait à [par] moments. Beaucoup d’avions anglais étaient passés bas, la nuit. Joseph Parent cria à papa dans le jardin – il devait aller aux betteraves après-midi : « Ils sont débarqués en France. »
Papa venait d’écouter à la TSF. Le porte-parole des armées alliées demandait à tous ceux qui habitaient aux environs des côtes françaises, à moins de trente-huit kilomètres, d’évacuer quand ils auraient été avertis par des tracts. Ils devaient prévenir leurs voisins, prendre peu de bagages, et partir par des sentiers en se dispersant afin de ne pas être pris pour des colonnes de troupes. Ceux qui ne le pouvaient pas devaient partir à deux kilomètres. Papa crut que c’était cela que Joseph voulait dire. Il revint prendre le poste qui parlait en flamand. J’épluchais des pommes de terre. On parlait d’Eisenhower. Soudain, il dit : « Un communiqué des forces expéditionnaires alliées nous apprend que sous la couverture d’un violent bombardement aérien et naval, des forces alliées sous le commandement du Général Eisenhower ont débarqué dans le nord de la France ».
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christine Flahaut n’aurait sans doute jamais imaginé que son journal de guerre serait un jour publié. Il a fallu l’enthousiasme et l’obstination de Michel Flahaut, un de ses lointains cousins, et du groupe Chercha asbl de Chastre, tous passionnés d’histoire – la vraie, celles des gens –, pour que ce livre voie le jour. Le message de Christine est d’une émouvante simplicité : c’est dans les moments les plus durs que l’on comprend combien la vie, la paix, l’amitié, le chaleureux voisinage d’un village, d’une communauté sont essentiels.