Author: | Christian Péchenard, François Bon, Jean-Philippe Domecq, Catherine Lépront, Pierre Michon, Alain Nadaud | ISBN: | 9791037100252 |
Publisher: | (Quai Voltaire) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1992 |
Imprint: | Quai Voltaire (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Christian Péchenard, François Bon, Jean-Philippe Domecq, Catherine Lépront, Pierre Michon, Alain Nadaud |
ISBN: | 9791037100252 |
Publisher: | (Quai Voltaire) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1992 |
Imprint: | Quai Voltaire (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
« C’était, dimanche dernier, 7 juillet 1907, grande fête à Cabourg, dans ce décor charmant que connaissent bien tous les Parisiens, et qui fait, depuis longtemps, surnommer cette coquette petite ville la Reine des Plages. On inaugurait le Grand Hôtel... » C’est après avoir lu cet article du Figaro que Marcel Proust part pour Cabourg, où il passera désormais la plupart de ses étés. Dans sa chambre, au quatrième étage du palace, il travaillera, chaque jour, chaque nuit, à la rédaction de la Recherche. C’est là qu’il rencontrera A. Agostinelli, qu’il recevra G. Gallimard, G. Calmette et toutes ses relations parisiennes en villégiature à Trouville ou à Houlgate. Il connaîtra la vie vulgaire et chic d’une station balnéaire dont il dira le plus grand mal et pensera le plus grand bien. Il y mènera une existence d’estivant suspect, de snob douteux, d’écrivain inconnu. C’est là que Proust respirera le plus librement et que, peut-être, il approchera de plus près le bonheur en confondant, dans un sentiment de grande poésie, “l’ombre des jeunes filles en fleurs” et “le soleil rayonnant sur la mer”. Dans ce livre, Christian Pechenard, avocat à la cour de Paris, raconte cette vie bizarre qui fut celle de Proust au Grand Hôtel de Cabourg et montre l’importance fondamentale que ses séjours eurent sur son œuvre.
« C’était, dimanche dernier, 7 juillet 1907, grande fête à Cabourg, dans ce décor charmant que connaissent bien tous les Parisiens, et qui fait, depuis longtemps, surnommer cette coquette petite ville la Reine des Plages. On inaugurait le Grand Hôtel... » C’est après avoir lu cet article du Figaro que Marcel Proust part pour Cabourg, où il passera désormais la plupart de ses étés. Dans sa chambre, au quatrième étage du palace, il travaillera, chaque jour, chaque nuit, à la rédaction de la Recherche. C’est là qu’il rencontrera A. Agostinelli, qu’il recevra G. Gallimard, G. Calmette et toutes ses relations parisiennes en villégiature à Trouville ou à Houlgate. Il connaîtra la vie vulgaire et chic d’une station balnéaire dont il dira le plus grand mal et pensera le plus grand bien. Il y mènera une existence d’estivant suspect, de snob douteux, d’écrivain inconnu. C’est là que Proust respirera le plus librement et que, peut-être, il approchera de plus près le bonheur en confondant, dans un sentiment de grande poésie, “l’ombre des jeunes filles en fleurs” et “le soleil rayonnant sur la mer”. Dans ce livre, Christian Pechenard, avocat à la cour de Paris, raconte cette vie bizarre qui fut celle de Proust au Grand Hôtel de Cabourg et montre l’importance fondamentale que ses séjours eurent sur son œuvre.