Presentation sous forme de toast du vin de la recolte de 1472

Nonfiction, Food & Drink, Beverages, Wine & Spirits, Home & Garden, Antiques & Collectibles, Biography & Memoir
Cover of the book Presentation sous forme de toast du vin de la recolte de 1472 by Baron Brisse, HF
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Author: Baron Brisse ISBN: 1230001356366
Publisher: HF Publication: September 22, 2016
Imprint: Language: French
Author: Baron Brisse
ISBN: 1230001356366
Publisher: HF
Publication: September 22, 2016
Imprint:
Language: French

Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.

Extrait : MESSIEURS, Chacun de vous porte en lui-même et manifeste avec éclat son droit d’être assis à ce banquet mémorable ; moi, qui ne dois la faveur d’y être admis qu’à mon titre d’enfant du pays, et peut-être aussi comme vulgarisateur d’un art qui a inspiré tant de poètes, je vous demande la permission de vous présenter, en vous en retraçant rapidement l’histoire, un souvenir légendaire se rattachant à mes études favorites.
En nos contrées, que le soleil échauffe de ses meilleurs rayons, dans la scintillante Catalogne et la gaie Provence, la poésie est, de temps immémorial, l’âme de toutes les grandes fêtes.
Sous d’autres ciels moins favorisés par l’astre bienfaisant, cette suprématie appartient aux exercices du corps.
Sur les bords du Rhin, par exemple, Francs-archers et Francs-tireurs sont, depuis des siècles, les héros des réunions solennelles, occupant ainsi, dans le nord de la France, le rang que troubadours et félibres tiennent si dignement dans le midi.
En 1576, la ville libre de Strasbourg convia, à un tir fédéral, les seigneurs et les notables des pays leurs alliés. Trois cents nobles étrangers, venant de la Souabe, de la Bavière, des villes libres et de la Suisse, répondirent à cet appel. Les réjouissances durèrent deux mois ; — on avait alors le loisir de faire dignement les choses — si bien que les plus brillants, parmi les jeunes habitants de Zurich, résolurent, à la fin, d’aller chercher ceux de leurs compatriotes qui s’oubliaient dans les délices de la cité alsacienne.
Pour donner à leur voyage un caractère significatif, il l’effectuèrent par eau, et en dix-sept heures, bien que la durée ordinaire de ce trajet fût alors de trois ou quatre jours.
En débarquant à Strasbourg, ils furent reçus par les membres du Sénat, auxquels ils offrirent un chaudron rempli d’une soupe au millet, préparée le matin même à Zurich, et maintenue chaude au moyen d’un entourage de sable brûlant, disposé dans un tonneau. — J’ai vu ce chaudron, qui est conservé à la bibliothèque de Strasbourg.

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Extrait : MESSIEURS, Chacun de vous porte en lui-même et manifeste avec éclat son droit d’être assis à ce banquet mémorable ; moi, qui ne dois la faveur d’y être admis qu’à mon titre d’enfant du pays, et peut-être aussi comme vulgarisateur d’un art qui a inspiré tant de poètes, je vous demande la permission de vous présenter, en vous en retraçant rapidement l’histoire, un souvenir légendaire se rattachant à mes études favorites.
En nos contrées, que le soleil échauffe de ses meilleurs rayons, dans la scintillante Catalogne et la gaie Provence, la poésie est, de temps immémorial, l’âme de toutes les grandes fêtes.
Sous d’autres ciels moins favorisés par l’astre bienfaisant, cette suprématie appartient aux exercices du corps.
Sur les bords du Rhin, par exemple, Francs-archers et Francs-tireurs sont, depuis des siècles, les héros des réunions solennelles, occupant ainsi, dans le nord de la France, le rang que troubadours et félibres tiennent si dignement dans le midi.
En 1576, la ville libre de Strasbourg convia, à un tir fédéral, les seigneurs et les notables des pays leurs alliés. Trois cents nobles étrangers, venant de la Souabe, de la Bavière, des villes libres et de la Suisse, répondirent à cet appel. Les réjouissances durèrent deux mois ; — on avait alors le loisir de faire dignement les choses — si bien que les plus brillants, parmi les jeunes habitants de Zurich, résolurent, à la fin, d’aller chercher ceux de leurs compatriotes qui s’oubliaient dans les délices de la cité alsacienne.
Pour donner à leur voyage un caractère significatif, il l’effectuèrent par eau, et en dix-sept heures, bien que la durée ordinaire de ce trajet fût alors de trois ou quatre jours.
En débarquant à Strasbourg, ils furent reçus par les membres du Sénat, auxquels ils offrirent un chaudron rempli d’une soupe au millet, préparée le matin même à Zurich, et maintenue chaude au moyen d’un entourage de sable brûlant, disposé dans un tonneau. — J’ai vu ce chaudron, qui est conservé à la bibliothèque de Strasbourg.

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