Author: | ERNEST RENAN | ISBN: | 1230001437133 |
Publisher: | patrick goualard | Publication: | November 21, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | ERNEST RENAN |
ISBN: | 1230001437133 |
Publisher: | patrick goualard |
Publication: | November 21, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Patrice a été écrit à Rome en 1849, au cours d’un voyage qu’Ernest Renan fit en Italie à l’âge de vingt-six ans, et qui exerça sur sa manière de sentir et de voir une décisive influence. C’est une sorte d’autobiographie morale ; le portrait intellectuel d’Ernest Renan lui-même, sous le nom de Patrice, les impressions de Rome, presque identiques aux lettres à Berthelot de la même époque, occupent une grande place dans ce fragment de roman. Une jeune fille pieuse, Cécile, écrit de Bretagne à un jeune homme qui l’aime, mais qui est séparé d’elle par un abandon total de la foi et un état d’âme d’une grande complexité. Plus tard, à Rome, la Rome de 1849, aujourd’hui abolie, Patrice s’adresse à un ami ; la trame légère du roman par lettres disparaît presque complètement, et la réflexion philosophique s’élève à des hauteurs que Renan lui-même n’a pas dépassées. Des confidences personnelles, avec un rappel de la figure idéale de jeune fille du début, terminent cette esquisse si curieuse et si achevée, malgré son caractère fragmentaire.
Patrice a été écrit à Rome en 1849, au cours d’un voyage qu’Ernest Renan fit en Italie à l’âge de vingt-six ans, et qui exerça sur sa manière de sentir et de voir une décisive influence. C’est une sorte d’autobiographie morale ; le portrait intellectuel d’Ernest Renan lui-même, sous le nom de Patrice, les impressions de Rome, presque identiques aux lettres à Berthelot de la même époque, occupent une grande place dans ce fragment de roman. Une jeune fille pieuse, Cécile, écrit de Bretagne à un jeune homme qui l’aime, mais qui est séparé d’elle par un abandon total de la foi et un état d’âme d’une grande complexité. Plus tard, à Rome, la Rome de 1849, aujourd’hui abolie, Patrice s’adresse à un ami ; la trame légère du roman par lettres disparaît presque complètement, et la réflexion philosophique s’élève à des hauteurs que Renan lui-même n’a pas dépassées. Des confidences personnelles, avec un rappel de la figure idéale de jeune fille du début, terminent cette esquisse si curieuse et si achevée, malgré son caractère fragmentaire.