Author: | Aristote, Barthélémy Saint-Hilaire | ISBN: | 1230000746106 |
Publisher: | NT | Publication: | October 28, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Aristote, Barthélémy Saint-Hilaire |
ISBN: | 1230000746106 |
Publisher: | NT |
Publication: | October 28, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
Il peut encore se faire que l’une des prémisses soit totalement fausse, n’importe laquelle. Ainsi, admettons que, en fait, ce qui appartient à tout A appartiendra aussi à tout B : alors, si on prend C comme appartenant à la totalité de A et comme n’appartenant à aucun B, la prémisse CA sera vraie, mais la prémisse CB fausse. De plus, ce qui, en fait, n’appartient à nul B n’appartiendra pas non plus à tout A, car s’il appartenait à tout A, il appartiendrait aussi à tout B ; or nous avons supposé qu’il ne lui appartient pas. Si donc, on prend néanmoins C comme appartenant à la totalité de A, et comme n’appartenant à nul B, la prémisse CB est vraie, mais l’autre est fausse. De même encore, si la négative est transposée. Car ce qui en fait n’appartient à aucun A n’appartiendra non plus à nul B. Si donc on prend C comme n’appartenant pas à la totalité de A, mais comme appartenant à la totalité de B, la prémisse AC sera vraie et l’autre fausse.
Extrait :
Il peut encore se faire que l’une des prémisses soit totalement fausse, n’importe laquelle. Ainsi, admettons que, en fait, ce qui appartient à tout A appartiendra aussi à tout B : alors, si on prend C comme appartenant à la totalité de A et comme n’appartenant à aucun B, la prémisse CA sera vraie, mais la prémisse CB fausse. De plus, ce qui, en fait, n’appartient à nul B n’appartiendra pas non plus à tout A, car s’il appartenait à tout A, il appartiendrait aussi à tout B ; or nous avons supposé qu’il ne lui appartient pas. Si donc, on prend néanmoins C comme appartenant à la totalité de A, et comme n’appartenant à nul B, la prémisse CB est vraie, mais l’autre est fausse. De même encore, si la négative est transposée. Car ce qui en fait n’appartient à aucun A n’appartiendra non plus à nul B. Si donc on prend C comme n’appartenant pas à la totalité de A, mais comme appartenant à la totalité de B, la prémisse AC sera vraie et l’autre fausse.