Author: | Aline Apostolska | ISBN: | 9782764416976 |
Publisher: | Québec Amérique | Publication: | February 5, 2013 |
Imprint: | Québec Amérique | Language: | French |
Author: | Aline Apostolska |
ISBN: | 9782764416976 |
Publisher: | Québec Amérique |
Publication: | February 5, 2013 |
Imprint: | Québec Amérique |
Language: | French |
Après Lettre à mes fils qui ne verront jamais la Yougoslavie (France, 1997, et Québec 2000) - sur sa vision de la tragédie yougoslave -, Aline Apostolska nous offre ici une fiction qui, de 1929 à nos jours, retrace l’histoire européenne sur quatre générations, de l’éclatement des empires austro-hongrois et ottoman à la monarchie serbe, et de la fédération yougoslave à l’Union européenne, à travers le prisme de la poudrière européenne que sont les Balkans. De Mostar à Vienne, de Sarajevo à Thessalonique, de Negotino à Paris, l’histoire de Bernarda incarne les idéaux et les désespoirs qui ont porté puis noyé le XXe siècle, tandis que la Neretva, le fleuve, transporte encore et toujours la vie, malgré les petitesses et les absurdités humaines. Neretva, un roman-fleuve au plus noble sens de l’expression. 1929. Le monde occidental est poussé aux confins de lui-même, saturé de lamentations, du crissement des coffres-forts éventrés, du déclic mat des revolvers et de son cortège de suicides et d’assassinats. La face atlantique du globe renvoie les échos d’une faillite collective qui ne laissera nulle conscience individuelle ne restera intacte. Pourtant, de cette année, Bernarda ne gardera qu’un souvenir, un écho impérissable. Le souvenir d’un chant dans la nuit. Ainsi commence cette fresque qui, de 1929 à nos jours, invite le lecteur à vivre l’épopée du XXe siècle européen, à travers les quatre générations d’une véritable dynastie, de Mostar à Vienne, de Negotino à Thessalonique, de Sarajevo à Istanbul puis à Paris. En cet hiver 1929, Bernarda, austro-hongroise et catholique, fuit les siens pour lier sa vie à celle d’un homme qui chante sous ses fenêtres, Teodor, sombre Byzantin orthodoxe et sujet du dernier sultan. Pleine d’amour et d’idéal, elle croit partir sans se retourner, poussant ainsi la roue d’un destin qui bientôt lui échappe, autant qu’il entraîne, quand il ne les broie pas, son cœur, sa vie et ses descendants ; Georgi son fils, Tea sa petite-fille, et tous ceux, célèbres ou inconnus, qui croisent leur sillage. L’historie est racontée par l’arrière-petite-fille française de Bernarda, qui n’a jamais connu ses ancêtres et qui, à partir de photos et de cahiers, se doit de récrire leur histoire dans l’histoire. Ainsi, à travers le prisme de la «poudrière européenne» que sont les Balkans depuis plus de 2000 ans, l’auteure nous offre une relecture du XXe siècle et donc une réflexion sur l’état actuel de l’Occident, de l’éclatement des empires à la monarchie serbe, et de la fédération yougoslave à l’Union européenne.
Après Lettre à mes fils qui ne verront jamais la Yougoslavie (France, 1997, et Québec 2000) - sur sa vision de la tragédie yougoslave -, Aline Apostolska nous offre ici une fiction qui, de 1929 à nos jours, retrace l’histoire européenne sur quatre générations, de l’éclatement des empires austro-hongrois et ottoman à la monarchie serbe, et de la fédération yougoslave à l’Union européenne, à travers le prisme de la poudrière européenne que sont les Balkans. De Mostar à Vienne, de Sarajevo à Thessalonique, de Negotino à Paris, l’histoire de Bernarda incarne les idéaux et les désespoirs qui ont porté puis noyé le XXe siècle, tandis que la Neretva, le fleuve, transporte encore et toujours la vie, malgré les petitesses et les absurdités humaines. Neretva, un roman-fleuve au plus noble sens de l’expression. 1929. Le monde occidental est poussé aux confins de lui-même, saturé de lamentations, du crissement des coffres-forts éventrés, du déclic mat des revolvers et de son cortège de suicides et d’assassinats. La face atlantique du globe renvoie les échos d’une faillite collective qui ne laissera nulle conscience individuelle ne restera intacte. Pourtant, de cette année, Bernarda ne gardera qu’un souvenir, un écho impérissable. Le souvenir d’un chant dans la nuit. Ainsi commence cette fresque qui, de 1929 à nos jours, invite le lecteur à vivre l’épopée du XXe siècle européen, à travers les quatre générations d’une véritable dynastie, de Mostar à Vienne, de Negotino à Thessalonique, de Sarajevo à Istanbul puis à Paris. En cet hiver 1929, Bernarda, austro-hongroise et catholique, fuit les siens pour lier sa vie à celle d’un homme qui chante sous ses fenêtres, Teodor, sombre Byzantin orthodoxe et sujet du dernier sultan. Pleine d’amour et d’idéal, elle croit partir sans se retourner, poussant ainsi la roue d’un destin qui bientôt lui échappe, autant qu’il entraîne, quand il ne les broie pas, son cœur, sa vie et ses descendants ; Georgi son fils, Tea sa petite-fille, et tous ceux, célèbres ou inconnus, qui croisent leur sillage. L’historie est racontée par l’arrière-petite-fille française de Bernarda, qui n’a jamais connu ses ancêtres et qui, à partir de photos et de cahiers, se doit de récrire leur histoire dans l’histoire. Ainsi, à travers le prisme de la «poudrière européenne» que sont les Balkans depuis plus de 2000 ans, l’auteure nous offre une relecture du XXe siècle et donc une réflexion sur l’état actuel de l’Occident, de l’éclatement des empires à la monarchie serbe, et de la fédération yougoslave à l’Union européenne.